De Khaled Kelkal en 1995 à l’attentat de Nice en 2016 , Olivier Roy analyse la mort placée au coeur du projet du terroriste et /ou du djihadiste. « Elle n’est pas une possibilité ou une conséquence malheureuse de son action, elle est la finalité par excellence de son engagement », ajoute le directeur de recherche au CNRS qui se demande si le vrai danger, au-delà des dégâts infligés, n’était pas l’effet de terreur. Cette peur, c’est la peur de l’Islam. C’est surtout celle de l’implosion de nos propres sociétés, cette peur c’est la notre.