L’institution imaginaire de la société

Publié il y a plus de quarante ans, cet ouvrage a été salué comme une des œuvres majeures de la deuxième moitié du XXe. Au carrefour de la politique, de la philosophie, de la psychanalyse et de la science, l’œuvre de ce philosophe français d’origine grecque est aussi inclassable que puissante. Dans ce livre, il disserte sans concession de « la pensée héritée » sur la politique, la société et l’histoire. On explosant les frontières disciplinaires des sciences humaines, Cornélius Castoriadis aborde des notions comme l’autonomie, l’imaginaire ou l’émancipation qui aujourd’hui continuent d’influencer de nombreux intellectuels de gauche.

Cornelius Castoriadis, L’institution imaginaire de la société, Le seuil, Paris, 1999, première édition : 1975.

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    [TEXTES À L’APPUI] Entretien avec Cornelius Castoriadis (novembre 1996)

    LE TRIOMPHE DE L’INSIGNIFIANCE Accès libre

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    Il y aura vingt ans cette année, nous avons diffusé cet entretien avec Cornelius CASTORIADIS, quelques mois avant sa mort, un entretien fondamental et lumineux, qui est devenu une référence et une source d’inspiration pour beaucoup (...)

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Un entretien de Jonathan Duong avec Philippe Descamps, du Monde diplomatique Ces peuples qui ne veulent plus des JO Accès libreÉcouter

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Avec une cinquième médaille d’or au biathlon, Martin Fourcade est devenu en Corée du Sud le sportif tricolore le plus titré aux Jeux Olympiques d’hiver ! Le jeune Français n’aura étonnamment jamais participé à des JO dans les Alpes : Vancouver en 2010, Sotchi en 2014, Pyeongchang cette année, Pékin en 2022, les Alpes n’ont plus accueilli de Jeux Olympiques depuis 2006 à Turin.

Un entretien de Daniel Mermet avec Laurence De Cock et Gérard Noiriel Gérard Noiriel : une histoire populaire de la France AbonnésVoir

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Rares, très rares sont les intellectuels qui mettent le savoir non pas au service du pouvoir, mais au service du contre-pouvoir. L’historien Gérard Noiriel fait partie de ce courant-là, de ceux qui partagent les armes et les clés pour l’émancipation de tous. Depuis des années, avec notre film sur Howard ZINN, Une Histoire populaire américaine, on nous demande si un tel livre d’histoire existe sur la France. Et bien le voilà !

Une nouvelle traduction de « 1984 », de George Orwell, aux éditions Agone. Entretien avec Thierry Discepolo (RE) LIRE ORWELL AbonnésVoir

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George Orwell et les travers de porc ont ceci en commun qu’on peut les accommoder à toutes les sauces. Le Figaro, Marianne, L’Expansion, Causeur, Valeurs actuelles, chacun sa petite recette. Entre un numéro sur « le spectre Islamiste » et un autre nous apprenant « comment la CGT ruine la France », le magazine Le Point nous aguiche avec, en couverture : « Orwell, le penseur qui va vous libérer ». Jusque dans l’indispensable Journal de Béziers, le maire de la ville, le souriant Robert Ménard, qui se réclame de l’auteur de 1984. Sans parler d’un très souverainiste « comité Orwell », requalifié « orwellien » suite à la protestation des ayants droits.

Si chacun tire la couverture à soi et dénonce les impostures des autres, toutes ces nuances de droite partagent une même certitude : Orwell se disait de gauche, en fait il était de droite mais il était obligé de le cacher. Orwell à toutes les sauces, mais surtout contre la gauche.

Pourtant, dès juin 1949, lorsque paraît Mille neuf cent quatre-vingt-quatre, Orwell s’était donné avant de mourir la peine de préciser : « mon roman n’a pas été conçu comme une attaque contre le socialisme ou contre le parti travailliste britannique (dont je suis un sympathisant) mais comme une dénonciation des perversions auxquelles une économie centralisée peut être sujette (…) ». « Cette tendance s’enracine dans les fondations politiques sociales et économiques de la situation mondiale contemporaine » et réside dans « l’acceptation d’une manière de voir totalitaire par les intellectuels de toutes les couleurs (…). L’action du livre se déroule en Grande-Bretagne pour souligner que les peuples de langue anglaise ne sont pas par nature meilleurs que les autres, et que le totalitarisme, S’IL N’EST PAS COMBATTU, pourrait triompher partout. »