Les Black blocs. La liberté et l’égalité se manifestent

Qui sont les black blocs, ces manifestants cagoulés, vêtus de noir, s’attaquant aux symboles du capitalisme et de l’état ? D’où viennent-ils ceux que les pouvoirs désignent comme des « casseurs, voire de terroristes ? Professeur de sciences politiques à l’université du Québec à Montréal, ancien militant dans des collectifs de sensibilité anarchiste, dresse leur portrait, leur histoire, leur rapport à la violence politique, les sources de leur rage, les critiques à leur égard et la violence de l’état contre eux. Ce livre est à sa quatrième édition tant l’intérêt pour ce livre est grand et tant l’évolution de ce mouvement est rapide.

Francis Dupuis-Déri, Les Black blocs. La liberté et l’égalité se manifestent, Lux, Paris, 2016.

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  • Les « invididus cagoulés », idiots utiles de Macron ? Une enquête de Dillah Teibi

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    « — L’histoire du flic déguisé en black bloc, vous la connaissez ? Et l’histoire des CRS qui avaient pour consigne de "les laisser casser" ? Si c’est vrai, alors les "individus cagoulés" qui brûlent des McDo seraient des idiots utiles (…)

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Une série d’histoires dans les luttes pour l’émancipation, racontées par Olivier Besancenot La révolution des œillets : quand un coup d’État militaire met fin à une dictature AbonnésVoir

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Le 25 avril 1974, peu après minuit, la radio portugaise diffuse la chanson de Zeca Afonso, Grândola, Vila Morena. Pour ses auditeurs avertis, c’est le signe du déclenchement du coup d’État qu’on retiendra comme la « révolution des œillets », qui mit fin à 41 années de dictature. De 1932 à 1968, l’État nouveau (« Estado Novo »), ce fascisme à la portuguaise, fut dirigé par António de Oliveira Salazar, un dictateur autoritaire, conservateur, catholique, nationaliste, anti-communiste et colonialiste.

Tchernobyl, c’est notre paradis ! Avec les derniers habitants de la zone interdite Les joyeux fantômes de Tchernobyl Accès libreÉcouter

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Elles préféraient rester dans la zone contaminée plutôt que de quitter leur maison. Des centaines de milliers d’habitants furent évacués de gré ou de force dans une zone de 30 km après la catastrophe du 25 avril 1986. Mais ces quelques femmes avaient voulu rester, malgré dénuement et abandon.

Environ 700 irréductibles, les SAMOSELY, survivaient ainsi dans la zone la plus contaminée par la radioactivité dans le monde, 2 600 km2, devenue aujourd’hui un « parc involontaire » où se développent une faune et une flore étranges, avec toujours ces habitants tenaces depuis trente ans. (...)