Moi et la reine d’Angleterre (et autres correspondances)

Le livre n’est pas tout neuf (avant 2000) mais l’idée n’a pas pris une ride. Le principe est simple : l’auteur, un ancien du Café de la gare, acteur et dessinateur à ses heures, écrit à des personnalités. Pour montrer son respect et sa générosité, il glisse toujours 50 francs dans l’enveloppe. Ces lettres au ton gentil et naïf sont porteuses d’une proposition déconcertante. À la Reine d’Angleterre qu’il invite à prendre le goûter chez lui, au Père Lachaise à qui il demande l’autorisation de venir un ou deux jours par semaine pour s‘habituer au crématorium, à son boucher-charcutier qu’il propose de lui livrer un rumsteck à manger en cachette de sa mère. Certaines missives sont hilarantes, d’autres font sourire. Dans tous les cas, on ne s’ennuie jamais.

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Une série d’histoires dans les luttes pour l’émancipation, racontées par Olivier Besancenot La révolution des œillets : quand un coup d’État militaire met fin à une dictature AbonnésVoir

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Le 25 avril 1974, peu après minuit, la radio portugaise diffuse la chanson de Zeca Afonso, Grândola, Vila Morena. Pour ses auditeurs avertis, c’est le signe du déclenchement du coup d’État qu’on retiendra comme la « révolution des œillets », qui mit fin à 41 années de dictature. De 1932 à 1968, l’État nouveau (« Estado Novo »), ce fascisme à la portuguaise, fut dirigé par António de Oliveira Salazar, un dictateur autoritaire, conservateur, catholique, nationaliste, anti-communiste et colonialiste.

Tchernobyl, c’est notre paradis ! Avec les derniers habitants de la zone interdite Les joyeux fantômes de Tchernobyl Accès libreÉcouter

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Elles préféraient rester dans la zone contaminée plutôt que de quitter leur maison. Des centaines de milliers d’habitants furent évacués de gré ou de force dans une zone de 30 km après la catastrophe du 25 avril 1986. Mais ces quelques femmes avaient voulu rester, malgré dénuement et abandon.

Environ 700 irréductibles, les SAMOSELY, survivaient ainsi dans la zone la plus contaminée par la radioactivité dans le monde, 2 600 km2, devenue aujourd’hui un « parc involontaire » où se développent une faune et une flore étranges, avec toujours ces habitants tenaces depuis trente ans. (...)