La passion de Caroline Otero

Elle était galicienne, comme lui. Elle avait le goût des chemins de traverse, comme lui. Est-ce cette double proximité qui a conduit Ramón Chao à écrire la vie rêvée d’Agustina Del Carmen Otero Iglesias, alias Caroline Otero, connue sous le surnom de La belle Otero. Née dans une famille misérable de Galice, celle qui fut violée à 11 ans, prostituée à 13 ans, danseuse de rue, deviendra une des femmes les plus courtisées de la Belle Époque. Et la plus scandaleuse. Elle était haïe des bourgeois par son amour pour les femmes et de l’usage du sexe comme mode d’appartenance au monde. Ce livre, épopée au pays du vice, est une invitation à la découverte d’une femme libre et intransigeante qui se situait toujours au-delà du bien et du mal.

Ramón Chao, La passion de Caroline Otero, Plon, Paris, 2002.

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    Hommage. La Galice de Ramón Chao en six étapes jubilatoires [RADIO 1998]

    RAMÓN CHAO, PRÉSENT ! Accès libre

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    Ramón Chao était un homme hors-série, plusieurs mondes à lui tout seul. En 1998, avec l’ami Giv Anquetil, il nous a fait découvrir sa terre d’origine, la Galice, entre le Cap Finisterre, la fin du monde connu, et Compostelle et son (…)

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Une série d’histoires dans les luttes pour l’émancipation, racontées par Olivier Besancenot La révolution des œillets : quand un coup d’État militaire met fin à une dictature AbonnésVoir

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Le 25 avril 1974, peu après minuit, la radio portugaise diffuse la chanson de Zeca Afonso, Grândola, Vila Morena. Pour ses auditeurs avertis, c’est le signe du déclenchement du coup d’État qu’on retiendra comme la « révolution des œillets », qui mit fin à 41 années de dictature. De 1932 à 1968, l’État nouveau (« Estado Novo »), ce fascisme à la portuguaise, fut dirigé par António de Oliveira Salazar, un dictateur autoritaire, conservateur, catholique, nationaliste, anti-communiste et colonialiste.

Tchernobyl, c’est notre paradis ! Avec les derniers habitants de la zone interdite Les joyeux fantômes de Tchernobyl Accès libreÉcouter

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Elles préféraient rester dans la zone contaminée plutôt que de quitter leur maison. Des centaines de milliers d’habitants furent évacués de gré ou de force dans une zone de 30 km après la catastrophe du 25 avril 1986. Mais ces quelques femmes avaient voulu rester, malgré dénuement et abandon.

Environ 700 irréductibles, les SAMOSELY, survivaient ainsi dans la zone la plus contaminée par la radioactivité dans le monde, 2 600 km2, devenue aujourd’hui un « parc involontaire » où se développent une faune et une flore étranges, avec toujours ces habitants tenaces depuis trente ans. (...)