La passion de Caroline Otero

Elle était galicienne, comme lui. Elle avait le goût des chemins de traverse, comme lui. Est-ce cette double proximité qui a conduit Ramón Chao à écrire la vie rêvée d’Agustina Del Carmen Otero Iglesias, alias Caroline Otero, connue sous le surnom de La belle Otero. Née dans une famille misérable de Galice, celle qui fut violée à 11 ans, prostituée à 13 ans, danseuse de rue, deviendra une des femmes les plus courtisées de la Belle Époque. Et la plus scandaleuse. Elle était haïe des bourgeois par son amour pour les femmes et de l’usage du sexe comme mode d’appartenance au monde. Ce livre, épopée au pays du vice, est une invitation à la découverte d’une femme libre et intransigeante qui se situait toujours au-delà du bien et du mal.

Ramón Chao, La passion de Caroline Otero, Plon, Paris, 2002.

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    Hommage. La Galice de Ramón Chao en six étapes jubilatoires [RADIO 1998]

    RAMÓN CHAO, PRÉSENT ! Accès libre

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    Ramón Chao était un homme hors-série, plusieurs mondes à lui tout seul. En 1998, avec l’ami Giv Anquetil, il nous a fait découvrir sa terre d’origine, la Galice, entre le Cap Finisterre, la fin du monde connu, et Compostelle et son fameux « (...)

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Un entretien de Rosa Moussaoui avec Cédric Herrou. (VIDEO et PODCAST) Cédric Herrou : la Roya, une utopie qui marche AbonnésVoir

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« La détermination de réaliser un rêve, un petit rêve dans une petite vallée, avec des petites gens qui ne demandent pas grand-chose d’autre que de vivre ».

Un petit bouquin de Cédric Herrou pour donner des nouvelles d’une utopie née de cette fameuse bagarre menée contre le « délit de solidarité », menée et gagnée contre les exploiteurs de la xénophobie autant que devant une justice qui le condamnait à huit mois avec sursis. Son crime ? Héberger des migrants passant dans sa vallée, hébétés de peur et de faim. « Vivre heureux en côtoyant la souffrance m’est impossible », dit Herrou. Et tout est là, mais au fond, c’est l’inverse qu’il faut interroger.

Chaque mardi, Olivier Besancenot vous dit UN GROS MOT (vidéo et podcast) Les Gros mots #29 : UTOPIE AbonnésVoir

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« L’allocation universelle, une dangereuse utopie sociale » : voilà le cri d’alarme poussé par un membre de l’Académie royale de Belgique dans le quotidien L’Écho. En France, c’est la candidature de Jean-Luc Mélenchon qui est qualifiée de « vote utopique des bobos » par le magazine Challenges. Quant à RMC, la radio fait mine de s’interroger, « passer à la semaine de quatre jours de travail : utopie ou avancée sociale ? ». Décidément, l’utopie a bien mauvaise presse, tant le mot sert à dénigrer une idée jugée impossible, infaisable, irréalisable. Pourtant, le mot « utopie » n’avait pas cette connotation péjorative quand il a été inventé par Thomas More pour désigner « Utopia », l’île idéale où se trouve « la meilleure forme de communauté politique ».

Les « invididus cagoulés », idiots utiles de Macron ? Une enquête de Dillah Teibi MANIP DE MANIFS ! AbonnésÉcouter

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« — L’histoire du flic déguisé en black bloc, vous la connaissez ? Et l’histoire des CRS qui avaient pour consigne de "les laisser casser" ? Si c’est vrai, alors les "individus cagoulés" qui brûlent des McDo seraient des idiots utiles manipulés pour faire diversion ?
— Ça alors, chef, vous croyez ?
— Écoute le reportage de Dillah Teibi, tu vas tout comprendre. »

Refoulement. Comment sont morts les 600 damnés de la mer ? Déroulement d’un naufrage. VIDÉO et PODCAST Deux naufrages en même temps : cinq puissants dans l’Atlantique, 750 misérables en Méditerranée AbonnésVoir

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D’un côté, cinq riches touristes disparaissent dans l’Atlantique. De l’autre côté, en Méditerranée, un bateau avec 750 migrants à bord coule en quinze minutes. Le monde entier s’intéresse mille fois plus aux cinq touristes qu’aux malheureux migrants. Les inégalités se creusent dans le monde, des chiffres nous le montrent chaque jour, mais il est rare qu’éclate une preuve aussi violemment obscène. Le naufrage des cinq touristes est soigneusement documenté, mais celui des migrants reste dans le flou. Avec Alice Latouche, chercheuse au CNRS, nous retraçons le déroulement de cette tragédie qui met en cause la Grèce et toute la politique migratoire de l’Union européenne sous la pression de l’extrême droite.