L’almanach des réfractaires

Prendre le temps et des chemins de traverse. Surprendre le lecteur par des anecdotes curieuses et inutiles, le réveiller de sa rêverie au moment où il ne s’y attend pas. Journaliste au Monde Diplo, critique rock, Évelyne Pieiller s’amuse à raviver un genre tombé en désuétude : l’almanach. De janvier à décembre, elle raconte des histoires, des anecdotes, donne des chiffres et des définitions grâce onze rubriques pérennes : les soleils du mois, chronologie des moments remarquables, la minute méditative, bibliothèque des voyageurs, leçon de désobéissance, répertoires des affections,... A picorer avec malice.

Évelyne Pieiller, L’almanach des réfractaires, Finitude, Paris, 2016.

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Une série d’histoires dans les luttes pour l’émancipation, racontées par Olivier Besancenot La révolution des œillets : quand un coup d’État militaire met fin à une dictature AbonnésVoir

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Le 25 avril 1974, peu après minuit, la radio portugaise diffuse la chanson de Zeca Afonso, Grândola, Vila Morena. Pour ses auditeurs avertis, c’est le signe du déclenchement du coup d’État qu’on retiendra comme la « révolution des œillets », qui mit fin à 41 années de dictature. De 1932 à 1968, l’État nouveau (« Estado Novo »), ce fascisme à la portuguaise, fut dirigé par António de Oliveira Salazar, un dictateur autoritaire, conservateur, catholique, nationaliste, anti-communiste et colonialiste.

Tchernobyl, c’est notre paradis ! Avec les derniers habitants de la zone interdite Les joyeux fantômes de Tchernobyl Accès libreÉcouter

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Elles préféraient rester dans la zone contaminée plutôt que de quitter leur maison. Des centaines de milliers d’habitants furent évacués de gré ou de force dans une zone de 30 km après la catastrophe du 25 avril 1986. Mais ces quelques femmes avaient voulu rester, malgré dénuement et abandon.

Environ 700 irréductibles, les SAMOSELY, survivaient ainsi dans la zone la plus contaminée par la radioactivité dans le monde, 2 600 km2, devenue aujourd’hui un « parc involontaire » où se développent une faune et une flore étranges, avec toujours ces habitants tenaces depuis trente ans. (...)