Fahrenheit 451

Un des romans les plus célèbre du maître de la dystrophie (soit une société future où les hommes n’ont pas droit au bonheur ). Ray Bradbury imagine un monde où la lecture est interdite. Un pompier de la brigade 451 est chargé de brûler tous les ouvrage qu’il trouve. Sauf qu’un jour, il en sauve un des flammes et le lit avec passion, découvrant le pouvoir de la littérature et de l’imaginaire et faisant de lui un criminel dangereux. Il va au risque de sa vie lutter contre le système totalitaire pour répandre la culture, le sens critique et la capacité de réflexion. Dans ce livre Ray Bradbury critique l’utilisation des nouvelles technologies et de la télévision en particulier, qui créent une société ignorante et des consommateurs décérébrés. C’était en 1953. Prophétique.

Ray Bradbury, Fahrenheit 451, traduit de l'anglais par Jacques Chambon et Henri Robillot, Gallimard, Paris, 2000, première édition : 1953.

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SI J’AURAIS SU ! Un nouveau rendez-vous LÀ-BAS avec LAURENCE DE COCK CONTRE LA DESTRUCTION DE L’ÉCOLE PUBLIQUE DANS LE 93 ! AbonnésVoir

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Laurence de Cock reçoit trois enseignantes du 93, Servanne, Louise et Amandine qui n’ont pas envie de laisser le pouvoir aux destructeurs de l’école publique. Leur but est clair : lutter à fond contre cette destruction, montrer les dégâts, et appeler toutes et tous à la castagne. Oui, entre privé et public c’est la vraie lutte des classes.

Gérard Mordillat : « Vive l’école publique ! » AbonnésVoir

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C’est un séparatisme qui ne dit pas son nom, mais qui est déjà à l’œuvre de manière éclatante dans la capitale : à Paris, 40 % des lycéens sont scolarisés dans un établissement privé. À l’échelle nationale, la proportion d’élèves scolarisés dans le privé est moindre, mais elle ne cesse de croître. Tout ça est la lointaine conséquence de la loi Debré, adoptée le 29 décembre 1959, qui institutionnalisa le financement public de l’enseignement privé. Durant l’année 1959 déjà, de nombreuses manifestations avaient eu lieu pour s’opposer à ce détournement de fonds publics au profit de l’enseignement privé. Et devinez : qui se trouvait parmi les manifestants ? Gérard Mordillat, bien sûr.

Bifurquer. Claquer la porte et aller planter vos choux bio, vous en rêvez ? Un ancien de Là-bas raconte sa bifurcation heureuse. Reportage radio. PODCAST Rompre les rangs : la nouvelle vie de Grégory Salomonovitch AbonnésÉcouter

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« BIFURQUER ». C’est le mot de l’été chez les bobos toujours futés. Bifurquer, démissionner, déserter. Une mode passagère ou une vague de fond ? Le discours rebelle d’une poignée de jeunes diplômés d’AgroParisTech contre l’ordre néolibéral, lors de la remise de leur diplôme le 10 mai 2022, a été vu des millions de fois sur les réseaux. Il s’agit en somme de rompre les rangs. Rompre avec le capitalisme ou, tout au contraire, montrer qu’un autre capitalisme est possible ? Et puis bifurquer, mais dans quelle direction ? L’alternative est souvent le retour à la terre.