Fahrenheit 451

Un des romans les plus célèbre du maître de la dystrophie (soit une société future où les hommes n’ont pas droit au bonheur ). Ray Bradbury imagine un monde où la lecture est interdite. Un pompier de la brigade 451 est chargé de brûler tous les ouvrage qu’il trouve. Sauf qu’un jour, il en sauve un des flammes et le lit avec passion, découvrant le pouvoir de la littérature et de l’imaginaire et faisant de lui un criminel dangereux. Il va au risque de sa vie lutter contre le système totalitaire pour répandre la culture, le sens critique et la capacité de réflexion. Dans ce livre Ray Bradbury critique l’utilisation des nouvelles technologies et de la télévision en particulier, qui créent une société ignorante et des consommateurs décérébrés. C’était en 1953. Prophétique.

Ray Bradbury, Fahrenheit 451, traduit de l'anglais par Jacques Chambon et Henri Robillot, Gallimard, Paris, 2000, première édition : 1953.

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Une sélection :

Un entretien de Rosa Moussaoui avec Cédric Herrou. (VIDEO et PODCAST) Cédric Herrou : la Roya, une utopie qui marche AbonnésVoir

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« La détermination de réaliser un rêve, un petit rêve dans une petite vallée, avec des petites gens qui ne demandent pas grand-chose d’autre que de vivre ».

Un petit bouquin de Cédric Herrou pour donner des nouvelles d’une utopie née de cette fameuse bagarre menée contre le « délit de solidarité », menée et gagnée contre les exploiteurs de la xénophobie autant que devant une justice qui le condamnait à huit mois avec sursis. Son crime ? Héberger des migrants passant dans sa vallée, hébétés de peur et de faim. « Vivre heureux en côtoyant la souffrance m’est impossible », dit Herrou. Et tout est là, mais au fond, c’est l’inverse qu’il faut interroger.

Chaque mardi, Olivier Besancenot vous dit UN GROS MOT (vidéo et podcast) Les Gros mots #29 : UTOPIE AbonnésVoir

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« L’allocation universelle, une dangereuse utopie sociale » : voilà le cri d’alarme poussé par un membre de l’Académie royale de Belgique dans le quotidien L’Écho. En France, c’est la candidature de Jean-Luc Mélenchon qui est qualifiée de « vote utopique des bobos » par le magazine Challenges. Quant à RMC, la radio fait mine de s’interroger, « passer à la semaine de quatre jours de travail : utopie ou avancée sociale ? ». Décidément, l’utopie a bien mauvaise presse, tant le mot sert à dénigrer une idée jugée impossible, infaisable, irréalisable. Pourtant, le mot « utopie » n’avait pas cette connotation péjorative quand il a été inventé par Thomas More pour désigner « Utopia », l’île idéale où se trouve « la meilleure forme de communauté politique ».

Les « invididus cagoulés », idiots utiles de Macron ? Une enquête de Dillah Teibi MANIP DE MANIFS ! AbonnésÉcouter

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« — L’histoire du flic déguisé en black bloc, vous la connaissez ? Et l’histoire des CRS qui avaient pour consigne de "les laisser casser" ? Si c’est vrai, alors les "individus cagoulés" qui brûlent des McDo seraient des idiots utiles manipulés pour faire diversion ?
— Ça alors, chef, vous croyez ?
— Écoute le reportage de Dillah Teibi, tu vas tout comprendre. »

Refoulement. Comment sont morts les 600 damnés de la mer ? Déroulement d’un naufrage. VIDÉO et PODCAST Deux naufrages en même temps : cinq puissants dans l’Atlantique, 750 misérables en Méditerranée AbonnésVoir

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D’un côté, cinq riches touristes disparaissent dans l’Atlantique. De l’autre côté, en Méditerranée, un bateau avec 750 migrants à bord coule en quinze minutes. Le monde entier s’intéresse mille fois plus aux cinq touristes qu’aux malheureux migrants. Les inégalités se creusent dans le monde, des chiffres nous le montrent chaque jour, mais il est rare qu’éclate une preuve aussi violemment obscène. Le naufrage des cinq touristes est soigneusement documenté, mais celui des migrants reste dans le flou. Avec Alice Latouche, chercheuse au CNRS, nous retraçons le déroulement de cette tragédie qui met en cause la Grèce et toute la politique migratoire de l’Union européenne sous la pression de l’extrême droite.