L’écran rouge. Syndicalisme et cinéma de Gabin à Belmondo

Le ciel est à vous, La bataille du rail, Antoine et Antoinette, La Marseillaise, un cinéma qui se voulait « pour le peuple et par le le peuple ». Cet ouvrage veut raviver une histoire oubliée du cinéma français qui fut l’objet de nombreux combats, des années trente à la fin des années cinquante. En quatre chapitres - Un long Front populaire, La guerre et ses galeries, De beaux lendemains, la Défense du cinéma français-, les auteurs revisitent les fondations sociales et politiques du cinéma français à laquelle les syndicats et militants ont largement contribué. Il y a les temps forts : l’occupation des studios en 1936, la renaissance du festival de Cannes, la mobilisation populaire pour les ciné-clubs, les comités de défense, l’action auprès des parlementaires, la création d’aides publiques, les conventions collectives. Il y a aussi le portrait et l’action de militants célèbres ou oubliés : le cinéaste Robert Jarville, la monteuse Marguerite Houllé, l’engagement fructueux de Gérard Philippe mal connu dans ses habits de syndicaliste, celui de ces femmes qui contribuèrent à la naissance de la cinémathèque française. Si vous aimez le « cinéma de Gabin à Belmondo », vous aimerez cette histoire populaire, sociale et politique où comme l’écrit Tanguy Perron : « le mouvement ouvrier n’a pas à rougir de sa participation à la vie du cinéma ». Il fallait bien qu’un livre s’en fasse l’écho.

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Hommage à Pierre Seel Accès libreÉcouter

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Hommage à Pierre SEEL, récemment disparu, déporté au camp du Struhoff en Alsace parce que homosexuel.
Les homosexuels devaient porter un triangle rose, on estime que 10 000 à 15 000 personnes ont été tuées par les nazis selon lesquels l’homosexualité représentait un danger pour l’homme.

Trop longtemps abusés, invisibles et tondus jusqu’à l’os. Un reportage de Dillah Teibi MAIS QUI SONT CES GUEUX EN JAUNE ? AbonnésÉcouter

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À la cour du président des riches, on s’interroge. Qui sont ces gueux sous nos fenêtres ? Pourquoi ces brailleries et ce grabuge alors que nous faisons tout pour leur bien ? Du côté des experts médiatiques et des voyantes ultra-lucides, on se demande quelles sont ces gens-là , des beaufs racistes et violents ou juste des ploucs avec leurs bagnoles qui puent ? Des fachos ou des fachés ? Faut-il les lécher ou les lyncher ?

Chaque vendredi, la revue de presse indispensable ! Avez-vous reconnu ce dangereux vandale ? AbonnésVoir

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Amies abonnées, amis abonnés, eh oui, c’est bien lui ! Bernard Henri-Lévy a un pouvoir de résurrection étonnant. Alors qu’on pensait que ses multiples postures et impostures avaient définitivement fait éclater la baudruche Bernard-Henri, force est de constater que le ridicule ne viendra jamais à bout de BHL. Preuve en est : alors qu’on le croyait définitivement décrédibilisé et rangé sur l’étagère des Tartuffe démasqués, la guerre en Ukraine est une occasion inespérée pour l’homme d’affaires de se remettre en selle. Pourquoi le ridicule ne tue pas BHL ? Réponse en cinq moments d’anthologie classés du plus ridicule à l’encore plus ridicule par Jonathan Duong.