L’an I de la révolution russe

Voici trois textes majeurs de Victor Serge, anarchiste, membre de l’Internationale Communiste, opposant à Staline, déporté en Sibérie puis expulsé d’URSS en 1936. Agone les a republiés dans un même ouvrage. L’an I de la révolution russe puis La ville en danger et Trente ans après. Alors qu’il est contraint de se taire à cause de la victoire du stalinisme qu’il combat, Victor Serge se consacre à l’écriture, témoignage politique et artistique. L’an I est une fresque qui raconte comment l’état-commune né de la révolution d’octobre de 1917 se transforme en dictature du parti à la fin de l’année 1918. Un témoignage de fidélité aux idéaux d’octobre.

Victor Serge, L’an I de la révolution russe, Agone, Paris, 2017.

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La conférence d’Alain BADIOU lors des attentats de novembre 2015 [VIDÉO et TEXTE À L’APPUI] Alain BADIOU sur les attentats du 13-Novembre : « PENSER LES MEURTRES DE MASSE » Accès libreVoir

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Quelques jours après les attentats du 13 novembre 2015, le philosophe Alain BADIOU donnait une conférence devant une salle comble pour, disait-il, « aider à ce que les meurtres de masse du vendredi 13 novembre, à Paris et à Saint-Denis, soient pensés au-delà des indispensables affects : horreur, barbarie, stupéfaction ». Il est rare que des intellectuels se risquent à analyser à chaud de tels évènements au moment même pourtant où le choc de l’émotion offre une opportunité à l’autoritarisme. Devant les victimes, devant tout un pays en état de choc, le pouvoir politique de l’époque répondait par « la guerre » et l’état d’urgence.

LÀ-BAS HEBDO n°27 Une semaine après LE COÛT DU COUP DE L’ÉMOTION émission spéciale AbonnésVoir

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Patrick a perdu sa fille. Valérie sera handicapée à vie. D’habitude c’est Ankara, Madrid ou Beyrouth, cette fois c’est pas là-bas, c’est ici, c’est notre quartier, c’est les nôtres. La peur trainera encore longtemps dans les nerfs de la ville. Nous voulons de la sécurité d’abord, rien de plus légitime, mais l’état de choc nous rend vulnérables et donc malléables et tout le danger est là. Cette (…)