Le capitalisme expliqué à ma petite-fille (en espérant qu’elle en verra la fin)

Qui est cet ogre animé par un ordre cannibale qui broie la vie de milliards d’êtres humains, accroit comme jamais les inégalités et la misère, épuise la planète, plonge dans la déprime les populations, aggrave les replis identitaires sous l’effet de la dictature du marché ? Cet ogre c’est le capitalisme qu’il faut tuer comme l’hydre à plusieurs têtes. Par le truchement d’un dialogue avec sa petite-fille Zohra, Jean Ziegler, ancien rapporteur pour l’ONU pour le droit à l’alimentation et actuel vice-président du comité consultatif du Conseil des Droits de l’homme, en appelle à une insurrection qui renversera ce système économique dictatorial. « Quand viendra-t-elle ? », demande la petite-fille. « Personne ne le sait », répond le grand-père, « mais elle est proche ». Parce qu’elle est inéluctable.

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SI J’AURAIS SU ! Un nouveau rendez-vous LÀ-BAS avec LAURENCE DE COCK CONTRE LA DESTRUCTION DE L’ÉCOLE PUBLIQUE DANS LE 93 ! AbonnésVoir

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Laurence de Cock reçoit trois enseignantes du 93, Servanne, Louise et Amandine qui n’ont pas envie de laisser le pouvoir aux destructeurs de l’école publique. Leur but est clair : lutter à fond contre cette destruction, montrer les dégâts, et appeler toutes et tous à la castagne. Oui, entre privé et public c’est la vraie lutte des classes.

Gérard Mordillat : « Vive l’école publique ! » AbonnésVoir

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C’est un séparatisme qui ne dit pas son nom, mais qui est déjà à l’œuvre de manière éclatante dans la capitale : à Paris, 40 % des lycéens sont scolarisés dans un établissement privé. À l’échelle nationale, la proportion d’élèves scolarisés dans le privé est moindre, mais elle ne cesse de croître. Tout ça est la lointaine conséquence de la loi Debré, adoptée le 29 décembre 1959, qui institutionnalisa le financement public de l’enseignement privé. Durant l’année 1959 déjà, de nombreuses manifestations avaient eu lieu pour s’opposer à ce détournement de fonds publics au profit de l’enseignement privé. Et devinez : qui se trouvait parmi les manifestants ? Gérard Mordillat, bien sûr.

Bifurquer. Claquer la porte et aller planter vos choux bio, vous en rêvez ? Un ancien de Là-bas raconte sa bifurcation heureuse. Reportage radio. PODCAST Rompre les rangs : la nouvelle vie de Grégory Salomonovitch AbonnésÉcouter

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« BIFURQUER ». C’est le mot de l’été chez les bobos toujours futés. Bifurquer, démissionner, déserter. Une mode passagère ou une vague de fond ? Le discours rebelle d’une poignée de jeunes diplômés d’AgroParisTech contre l’ordre néolibéral, lors de la remise de leur diplôme le 10 mai 2022, a été vu des millions de fois sur les réseaux. Il s’agit en somme de rompre les rangs. Rompre avec le capitalisme ou, tout au contraire, montrer qu’un autre capitalisme est possible ? Et puis bifurquer, mais dans quelle direction ? L’alternative est souvent le retour à la terre.