Au fil de la marche à travers les rues de Paris, surviennent des souvenirs. Fragments du passé très lointains, à la frontière de l’oubli, réactivés par la traversée de la capitale, du sud au nord, d’Ivry à Saint-Denis. Cette ligne entre l’ouest et l’est, comme un méridien capital, Éric Hazan avait cru la dessiner sans réfléchir. En fait, le hasard n’y est pour rien : ce tracé suit les méandres de sa propre existence.