"On connaît aujourd’hui le processus de récupération d’ingestion, de déglutition, d’élimination, de réduction de toute œuvre subversive à la dimension d’un bibelot décoratif qui ne représente plus rien d’autre qu’un « objet de valeur » au sens strictement spéculatif. Mais Topor fait de la résistance, la benne à ordure de la Grande Récup n’est pas encore passée, il est encore temps de relire « La Cuisine cannibale » ou « Four roses for Lucienne » et aussi « Les mémoires d’un vieux con » et tout le reste de celui qui s’étonnait qu’un gramme de merde qui tombe dans un kilo de caviar, gâche tout, alors qu’en revanche, un gramme de caviar tombant dans un kilo de merde n’arrange rien".