La pensée dure du grand timonier mou

Des affiches de films, des timbres, des réclames, des tableaux, des unes, des jaquettes de livres, calendriers tous détournées, réinventés sur le mode du petit livre rouge de Mao. Le Collectif Invisible et la Fédération Française des Concours de Circonstances, avec le soutien de la Libraire Tropiques, se sont lancés dans un grand détournement où les visages, les titres et les légendes de l’époque ont été remplacés et détournés. On n’y voit pas le grand timonier chinois, mais François Mollande et toute la clique des hommes et femmes politiques d’aujourd’hui. Un travail de titan que ce livre, aussi pertinent qu’hilarant.

Collectif Invisible Line Piaille Haut, La pensée dure du grand timonier mou, Librairie Tropiques, Paris, 2016.

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Une série d’histoires dans les luttes pour l’émancipation, racontées par Olivier Besancenot La révolution des œillets : quand un coup d’État militaire met fin à une dictature AbonnésVoir

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Le 25 avril 1974, peu après minuit, la radio portugaise diffuse la chanson de Zeca Afonso, Grândola, Vila Morena. Pour ses auditeurs avertis, c’est le signe du déclenchement du coup d’État qu’on retiendra comme la « révolution des œillets », qui mit fin à 41 années de dictature. De 1932 à 1968, l’État nouveau (« Estado Novo »), ce fascisme à la portuguaise, fut dirigé par António de Oliveira Salazar, un dictateur autoritaire, conservateur, catholique, nationaliste, anti-communiste et colonialiste.

Tchernobyl, c’est notre paradis ! Avec les derniers habitants de la zone interdite Les joyeux fantômes de Tchernobyl Accès libreÉcouter

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Elles préféraient rester dans la zone contaminée plutôt que de quitter leur maison. Des centaines de milliers d’habitants furent évacués de gré ou de force dans une zone de 30 km après la catastrophe du 25 avril 1986. Mais ces quelques femmes avaient voulu rester, malgré dénuement et abandon.

Environ 700 irréductibles, les SAMOSELY, survivaient ainsi dans la zone la plus contaminée par la radioactivité dans le monde, 2 600 km2, devenue aujourd’hui un « parc involontaire » où se développent une faune et une flore étranges, avec toujours ces habitants tenaces depuis trente ans. (...)