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Les bouquins de LÀ-BAS
La bibliothèque de LÀ-BAS. Des perles, des classiques, des découvertes, des outils, des bombes, des raretés, des bouquins soigneusement choisis par l’équipe. Lire délivre...
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La sélection
Biographie
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Le 7 janvier 2015, deux hommes en noir, armés et cagoulés, font irruption dans les locaux de Charlie-Hebdo à l’heure de la conférence de rédaction et abattent huit personnes dont Cabu, Wolinski, Maris, Charb, Tignous, Honoré. Philippe Lançon, journaliste, est blessé par trois balles de Kalashnikov dont une qui lui explose la mâchoire. Ce livre est le récit de l’attentat, de la vie d’après et de sa reconstruction, des mois d’hôpital et de sa routine, des opérations, de ces lambeaux de peau qu’on lui colle. Ce livre est bien autre chose. Il est le récit minutieux de ce quotidien qui n’en est plus un, de ces deux mondes, celui des morts et celui des vivants, où il n’y a plus de place pour le chagrin, à peine pour la douleur et le désespoir. Il raconte et transmet quelque chose… Lire la suite
Médias
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« Au nom de la démocratie, votez bien ! ». Retour sur le traitement médiatique des élections présidentielles de 2002 et 2017
Économiste, prof à l’université de Montpellier, co-animateur du site Acrimed, Mathias Reymond dégaine un arsenal critique pour désosser le traitement médiatique des élections présidentielles de 2002 et 2017. À le lire, ce sont les médias qui se réclamant du débat démocratique qu’elles piétinent cependant allègrement, ont orchestré la dramaturgie politique du second tour. Ce sont encore ces médias, qui en collaboration avec les communicants politiques, influent sur ce à quoi il faut penser, disposent du pouvoir de consécration ou de stigmatisation des candidats, pèsent sur des choix électoraux et écrasent des opinions dissidentes. Ce journalisme de prescriptions fait les élections. Pas à tous les coups, nuance Mathias Reymond qui ajoute : « les médias cherchent toujours à imposer un choix qui semble inéluctable. Le choix des maîtres. » -
La pensée en otage
Après Le monde libre, Aude Lancelin poursuit sa réflexion sur notre système d’information et l’apparente démocratie des médias dominants massivement rachetés par le CAC 40. Ils imposent, écrit-elle, « une idéologue de « neutralité » mortifère, propulsant sur le devant de la scène ses valets intellectuels, dévastant l’esprit public ». Dans cet essai, elle démonte sept idées fausses, autant de mensonges, de pseudo évidences et de mythes consolateurs, qui « empêchent les gens de prendre conscience de la gravité de la situation ». Une centaine de pages nécessaires pour s’« armer intellectuellement contre les médias dominants ».
Politique
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Civilisation. Comment nous sommes devenus américains
C’est un panorama, que dis-je une fresque, une épopée que brosse Régis Debray avec son ton particulier teinté de tristesse aigre douce et sa plume agile et frondeuse. Le constat est que nous sommes devenus américains. Par imprégnation, de la Cia au rap, des séries House of cards à Baron noir, nous sommes en plein chambardements. Notre pré carré hexagonal se rétrécie, la bannière étoilée recouvre notre coq gaulois. Comme la Grèce antique face à l’Empire romain, nous sommes en pleine transformation. Est-ce grave ? est-ce triste ? Pas sûr. En tous les cas cela valait la peine de poser la question. Au fait, c’est quoi une civilisation ? Comment ça nait et comment ça meurt ? -
Squatter le pouvoir, les mairies rebelles d’Espagne
Journaliste à Médiapart, Ludovic Lamant a suivi l’actualité espagnole à partir de 2011. Il a vécu et analysé le mouvement du 15-M et de ses conséquences politiques bouillonnantes. Cinq ans plus tard, alors qu’il est correspondant à Bruxelles où il tient le triste feuilleton de la crise européenne, il revient sur la genèse de ce mouvement, « nœud d’intuitions géniales d’hypothèses, fragiles, contradictoires » qui a occupé les rues et les places pour y inventer de nouveaux contre-pouvoirs. Qu’en reste t-il alors que « les nouvelles gauches sont toujours minoritaires en Espagne et en France ? » Beaucoup de choses, plus qu’on l’imagine, et dont le premier bilan devait être dressé. Et « si c’était dans les villes que l’Europe sociale voyait le jour, et si c’étaient les maires qui faisaient advenir le projet de communauté défiguré par les banques, la troïka et les médiocres économistes ? » -
Les Black blocs. La liberté et l’égalité se manifestent
Qui sont les black blocs, ces manifestants cagoulés, vêtus de noir, s’attaquant aux symboles du capitalisme et de l’état ? D’où viennent-ils ceux que les pouvoirs désignent comme des « casseurs, voire de terroristes ? Professeur de sciences politiques à l’université du Québec à Montréal, ancien militant dans des collectifs de sensibilité anarchiste, dresse leur portrait, leur histoire, leur rapport à la violence politique, les sources de leur rage, les critiques à leur égard et la violence de l’état contre eux. Ce livre est à sa quatrième édition tant l’intérêt pour ce livre est grand et tant l’évolution de ce mouvement est rapide.
Histoire
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Les jours heureux
Le sous-titre de cet ouvrage résume à lui-même son intention : le programme du Conseil national de la Résistance de mars 1944 : comment il a été écrit et mis en oeuvre, et comment Sarkozy accélère sa démolition. Depuis, exit Sarkozy. Reste l’essentiel que tenait à republier l’association des Citoyens et résistants d’hier et d’aujourd’hui, crée par d’anciens résistants et parrainée par Stéphane Hessel. Revenir au texte initial, s’appuyer sur les fondamentaux. Pour comprendre, et croire aux Jours heureux, titre de la première publication clandestine de ce programme du CNR dont le premier président fut un certain Jean Moulin.
Économie et Finance
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L’art de la fausse générosité, la fondation Bill et Melinda Gates
Qu’ils étaient exemplaires Bill et Melinda Gates, devenus en 2000 les icônes de la générosité mondiale ! Qu’ils étaient irréprochables Bill et Melinda Gates qui en créant leur fondation ont décidé de distribuer leur richesse, se transformant ainsi en donateurs planétaires ! Hélas, c’était oublier que ces chez gens là, rien ne se perd, tout se transforme. Et que la philanthropie est aussi un business. Cette enquête le démontre avec éclat. Lionel Astuc démonte le système de dons qui cache en fait des mécanismes d’évitement fiscal, la fausse charité et la transformation de la fondation en trust qui finance les OGM, l’armement, les labos pharmaceutiques… Dans le monde de la finance, il n’y a vraiment rien à sauver. Même pas les apparences. -
Macron, un mauvais tournant
Détruire progressivement le modèle social français pour aligner la France sur les standards du capitalisme financier libéralisé : tel est le programme d’Emmanuel Macron qui pour y parvenir utilise les institutions bonapartistes de la Ve République. Les Économistes atterrés décryptent les méthodes et les implications de cette entreprise présidentielle. Cet ouvrage analyse les réformes mises en œuvre depuis le début du quinquennat et les suivantes, montre qu’elle aggrave les problèmes : crise économique, crise productive, crise sociale, crise écologique. Des solutions pour changer de cap existent. Comme existent des réponses qui donneraient les moyens de satisfaire aux exigences de la transition sociale et écologique et permettraient d’établir… Lire la suite -
Le capitalisme expliqué à ma petite-fille (en espérant qu’elle en verra la fin)
Qui est cet ogre animé par un ordre cannibale qui broie la vie de milliards d’êtres humains, accroit comme jamais les inégalités et la misère, épuise la planète, plonge dans la déprime les populations, aggrave les replis identitaires sous l’effet de la dictature du marché ? Cet ogre c’est le capitalisme qu’il faut tuer comme l’hydre à plusieurs têtes. Par le truchement d’un dialogue avec sa petite-fille Zohra, Jean Ziegler, ancien rapporteur pour l’ONU pour le droit à l’alimentation et actuel vice-président du comité consultatif du Conseil des Droits de l’homme, en appelle à une insurrection qui renversera ce système économique dictatorial. « Quand viendra-t-elle ? », demande la petite-fille. « Personne ne le sait », répond le grand-père, « mais elle est proche ». Parce qu’elle est inéluctable. -
Le système dette
Historien, docteur en sciences-politiques et porte-parole du CADTM international (Comité pour l’Abolition des Dettes Illégitimes), Éric Toussaint retrace l’histoire des dettes souveraines et de leur répudiation. Il nous emmène en Amérique Latine, en Chine, en Tunisie, en Égypte et en Grèce bien-sûr, replonge dans les racines du mal où à partir du XIXe siècle le recours à l’endettement devient un des bras armés du capitalisme pour mettre sous tutelle des économies entières. Tout au long de ces pages, Éric Toussaint martèle une évidence que le système ne veut pas entendre : la pratique de la dette n’est pas inéluctable. La preuve, des états ont réussi à annuler les leur, Mexique, Cuba, Costa Rica et la Russie des Soviets. Les dictatures ont toujours une fin. -
Enrichissement. Une critique de la marchandise
Dans cet ouvrage, ces deux sociologues analysent les profondes transformations du capitalisme. Basé sur le développement industriel, puis constatant son déclin, il s’est tourné vers la marchandisation d’autres objets comme les arts, la culture le commerce d’objets anciens, la création de fondations, l’industrie de luxe, le tourisme… L’ampleur de ce changement amorcé depuis le dernier quart du XXe siècle, a profondément modifié la création des richesses dans l’Europe de l’ouest. Ce type d’économie, les auteurs l’appellent économie de l’enrichissement parce qu’elle repose moins sur la production de choses nouvelles qu’elle entreprend d’enrichir les choses déjà là.
Sociologie
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Antisionisme = antisémitisme ? . Réponse à Emmanuel Macron
Petit manuel limpide et fort pratique pour répondre à ceux qui mélangent antisionisme et antisémitisme, comme votre voisin de table ou Emmanuel Macron qui le 16 juillet 2017 lançait lors du 75ème anniversaire de la rafle du Vel’d’hiv’, devant le président d’Israël : « nous ne céderons rien à l’antisionisme, car il est la forme réinventée de l’antisémitisme ». Jamais un chef d’état n’avait commis une telle erreur historique doublée d’une faute d’arguments pour le prouver. Sur un mode non polémique, Dominique Vidal traite de l’histoire du sionisme né le 31 août 1897 à Bâle avec Theodor Herzl, de la diversité de l’antisionime, de l’antisémitisme d’hier et aujourd’hui. -
Amadora
C’est un livre à deux voix. Celle d’Amadora, une jeune Tzigane de Roumanie qui raconte avec ses mots d’enfant son quotidien en Seine Saint-Denis où elle est arrivée à l’âge de 4 ans. Celle de l’auteure, journaliste au Canard Enchainé qui décrit avec tendresse et émotion, la vie de cette famille Rom en France. C’est drôle, triste, malicieux, effroyable. Comme un double journal de bord qui explose les a priori et les poncifs stigmatisant cette communauté, on découvre un monde où la survie et l’amour sont les moteurs de ce couple et leurs deux enfants pour qui les lendemains ne sont jamais acquis. Amadora, vous l’aimerez sûrement, celle qui adore l’école, ses parents et son petit frère, qui est la seule de la famille Linguar à savoir lire, écrire et parler français, qui discute avec les… Lire la suite -
Se défendre. Une philosophie de la violence
Qui a le droit de s’armer ? L’auteur, professeur de philosophie à Paris 8, examine cette ligne de partage qui oppose historiquement les corps « dignes d’être défendus » à ceux qui, désarmés ou rendus indéfendables ont laissés sans défense. Ainsi le Code noir interdisait aux esclaves de porter aucune arme défensive ou de gros bâtons. Au XIXe siècle en Algérie, l’état colonial interdisait également le porter une arme aux indigènes, pas aux colons bien sûr, plutôt encouragés à le faire. À travers l’histoire, du jiu-jitsu aux suffragettes, des pratiques insurrectionnelles du ghetto de Varsovie aux fusils des Black Panters jusqu’aux patrouilles queer, Elsa Dorlin dessine une généalogie philosophique de la violence. Et de l’autodéfense quelques soit le lieu, public ou privé. -
Ce que les riches pensent des pauvres
Comment les nantis, ceux dont la fortune est censée ruisseler, voient-ils les pauvres, les pouilleux, les démunis, ? Ont-ils du dégoût, du mépris de classe, de la compassion ? Considèrent-ils le peuple comme une classe dangereuse, immorale et répugnante. Quatre sociologues (Cnrs, Ehess, Sciences-Po, Centre Maurice Halbwachs) ont eu la bonne idée de poser ces questions. À partir d’entretiens, d’une enquête comparative dans les beaux quartiers de trois métropoles - Paris, Sao Paulo et Delhi - ils montrent que les riches justifient leurs stratégies d’évitement et de relégation des catégories défavorisées, de peur d’être contaminés par des modes de vie jugées moralement indésirables et moralement nuisibles. Salauds de pauvres ! -
La société autophage : capitalisme, démesure et autodestruction
Un livre impressionnant par sa capacité à éclairer ce que nous vivons. Sur sa couverture, on voit un homme dévorer son propre corps, métaphore d’une civilisation néolibérale devenue folle, en train de se suicider sur le dos de la nature – avec notre complicité active hélas. La transformation du travail en valeur, source même du capitalisme, est en train de s’épuiser, affirme l’auteur. Ainsi le capitalisme est-il en train de vivre une crise non pas cyclique, mais bel et bien finale à ses yeux. Seulement voilà, au-delà du capitalisme, il n’y a pas nécessairement l’émancipation. Anselm Jappe évoque la création d’une humanité superflue, d’une humanité-déchet, comme nouveau… Lire la suite
Travail et luttes sociales
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Bullshit jobs
En 2013, David Graeber, un anthropologue anglais, publie sur Strike ! (magazine radical et en ligne), un article sur « les jobs à la con », soit « une forme d’emploi rémunéré qui est si inutile, superflue ou néfaste que même le salarié ne parvient à justifier son existence ». Paru en plein été, il est aussitôt lu, repris, partagé par des milliers puis des millions de personnes, dans le monde entier. Ce livre en est le dérivé. Il cite des exemples de Bullshit jobs, oblige le lecteur à se poser des questions - « Avez-vous l’impression que le monde pourrait se passer de votre travail ? » ; « Avez-vous déjà pensé que vous seriez plus utile dans un hôpital, une salle de classe, un commerce ou une cuisine que dans un open space situé dans un quartier de bureaux ? » ;… Lire la suite -
DRH, la machine à broyer
« Recruter, casser, jeter ». Tout est dit dans le sous-titre de ce témoignage livré par un ancien des ressources humaines qui a travaillé pour de grands groupes et s’attache désormais à replacer le lien social, le respect et à la bienveillance au cœur des politique de RH. Didier Bille balance les pratiques qu’il a mises en œuvre. Objectifs inatteignables, injonctions paradoxales, harcèlement moral, évaluations truquées, propagande. Autant de techniques froides et cyniques qui démontrent la collusion entre les ressources humaines et les directions visant à dissoudre le lien social et à instaurer une culture de la peur. Bienvenu dans l’enfer où tous les coups bas sont permis. -
Un monde à gagner
Moulinex, Les Contis, Les cinq de Renault Le Mans, la relaxe de Ghislaine, l’affaire Alain Herbert… À travers une dizaine de combats emblématiques, Marie-Laure Dufresne-Castets raconte, de l’intérieur, « la lutte des classes du tribunal ». Avocate en droit du travail, elle a choisi de se mettre aux cotés des travailleurs. « Je suis descendue dans l’arène de leurs luttes et je n’ai plus jamais voulu en sortir ». Elle raconte le cynisme, la violence inouïe de la gestion de la « masse salariale » par le patronat et cette opinion qui gagne les juges que le travail ne « coûte » rien. Bienvenu dans un monde qui plait tant à Macron au point qu’il veut en faire la norme. -
Manifeste des œuvriers
Alors que Macron légifère le travail à coups d’ordonnances, il est temps de lire ce petit livre salutaire écrit par un trio aussi génial que surprenant : un psychanalyste, un artiste, un journaliste. Ensemble, ils signent un manifeste qui rend hommage aux « œuvriers ». Qui sont-ils ceux que désigne ce mot énigmatique, poétique et engageant ? Ils sont ceux qui disent non à l’accablement du « travail en miettes », refusent les « productions standardisées » et se rebellent contre un monde glacial et désenchanté. Dans leurs activités, dans leur vie et « au travail », ils font oeuvre et la mettent en pratique. Faire oeuvre, pour eux, c’est aimer le travail bien fait dans l’amitié et le goût, gagner sa vie et la partager, renouveler la pratique, des métiers manuels et intellectuels, du geste le plus simple à l’exercice le plus savant. Œuvriers, levez-vous ! -
Carnet de bord d’un gréviste
Il n’est pas journaliste, pas sociologue, pas écrivain. Christophe Metroz est ouvrier. Il est entré à PSA à Aulnay à l’âge de 20 ans et y a travaillé quatorze ans jusqu’à 2011, année où les rumeurs de fermeture de l’usine commencent à circuler et qui se concrétisera trois ans plus tard. Alors il a décidé de raconter ce combat au jour le jour. « La force du texte de Christophe Metroz est celle de l’histoire brute, inexorable, de la parole sans retour d’un témoin du premier rang » écrit Gérard Mordillat dans sa préface qui ajoute « chaque jour qui passe charge son texte d’histoire, de mémoire, de devoir, de pouvoir, comme si chacun de ses mots portait en lui une charge explosive ». En bonus de ce texte, le DVD Comme des lions qui raconte en images deux ans de lutte des salariés pour sauver leur usine.
Environnement et Santé
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Homme augmenté, humanité diminuée
« D’Alzheimer au transhumanisme, la science au service d’une idéologie hégémonique et mercantile ». Ce sous-titre résume à lui-seul l’objet de l’enquête de Philippe Baqué que la maladie d’Alzheimer de sa mère a propulsé dans un monde inconnu, celui du business de la santé. Ce livre en forme de carnet de bord écrit à la première personne montre comment les laboratoires spéculent, les GAFA (Google, Apple, Facebook et Amazon) se lancent dans des projets mégalomaniaques, comment s’élabore une société basée sur une conception eugéniste des corps et des consciences. Rassurez-vous, ce ne sera pas donné à tout le monde ! Dehors les pauvres, l’immortalité, c’est pour les riches.
International
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Pensée et politique dans le monde arabe : contextes historiques et problématiques, XIX°-XXI° siècle
Cet ouvrage expose les multiples facettes de la pensée politique arabe depuis le XIXe siècle, inscrite dans la richesse d’une culture trop méconnue. Avec ce vaste panorama, vivant et érudit, Georges Corm atteste la vitalité de cette pensée et des grandes controverses qui l’ont traversée. Inscrivant l’œuvre de ces penseurs dans le maelström des bouleversements géopolitiques et socioéconomiques ayant marqué le monde arabe depuis deux siècles, il explique comment les puissantes hégémonies externes, militaires, académiques et médiatiques ont contribué à marginaliser la pensée critique arabe. Cela a facilité l’installation hégémonique de la pensée islamiste, instrumentalisée par certains régimes arabes comme par leurs protecteurs occidentaux.
Humour et fiction
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Atlas de la France qui gagne
Cet opuscule ridiculise définitivement la basse propagande anti-française distillée sournoisement par des officines au service du cosmopolitisme apatride, selon laquelle nous ne serions qu’une nation de feignasses hautement bordéliques et de jobards va-de-la-gueule, affligés de boîtes crâniennes dont la circonférence devrait leur permettre de figurer en bonne place au palmarès du concours annuel du marché de Cavaillon. -
Testament à l’anglaise
Ce roman qui a rendu célèbre son auteur est un mélange d’enquête policière et de satire de l’aristocratie britannique dans les années 80. Folie, intrigue, jeux de massacre, description à l’humour very british, tout y est pour garder le lecteur en haleine. Et si Tabitha, la vieille tante qui perd la tête, disait vrai ? Et si les tragédies familiales jamais élucidées étaient des crimes maquillés ? Et si cette dynastie de Winshaw, membre éminent de l’établissement anglais dans les années 80, était pourrie jusqu’à l’os ? La vérité éclatera… un soir d’orage, bien entendu. -
Priscillien de Compostelle
Ce n’est ni un guide de voyage, ni une enquête policière mais le témoignage d’une rencontre inattendue de Ramón Chao, journaliste au Monde Diplo avec Priscillien, évêque espagnol du IVe siècle, le premier chrétien condamné à mort pour hérésie et exécuté par l’église catholique romaine. En enfourchant son scooter pour aller de Paris à Saint Jacques de Compostelle, notre ami (décédé en mai dernier), n’aurait pas imaginé croiser une telle destinée. L’occasion pour lui d’entamer une traversée initiatique et onirique se déroulant sur deux plans, la vie du martyr d’une part et sa vie personnelle d’autre part où il évoque sa relation à son père et à ses deux enfants, Antoine et Manu Chao.
Beaux livres
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Alive
Est-ce pour transmettre à sa fille d’un an, sa passion du rock ? Est-ce un hymne à la vie, lui qui a échappé à l’attentat contre Charlie Hebdo en 2015 ? Alive, l’album de Luz, dont le titre polysémique suffit à le résumer, témoignage à grands traits à l’énergie brute, le bonheur des concerts et des festivals fréquentés pendant plus de quinze ans. Les planches publiées dans cette anthologie (384 pages) ont été dessinées entre 1999 et 2015, augmentées de dessins récents et d’un entretien avec Philippe Manoeuvre dans les locaux de Rock & Folk, en 2016. Et ça déménage.