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Les bouquins de LÀ-BAS

La bibliothèque de LÀ-BAS. Des perles, des classiques, des découvertes, des outils, des bombes, des raretés, des bouquins soigneusement choisis par l’équipe. Lire délivre...

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La sélection

Humour et fiction

  • La ferme des animaux

    George Orwell (Gallimard Folio, 1984)

    Pendant le sommeil des fermiers, les animaux prennent le pouvoir et constituent une société égalitaire. Les cochons dirigent le nouveau régime. Au début, tout va bien. Le temps passe et l’utopie devient cauchemar. À « Tous les animaux sont égaux » iscrit dans le réglement initial, il a été rajouté « mais il y en a qui le sont plus que d’autres ». Une formule célèbre empruntée par Coluche. Publié en 1945, ce petit livre était en fait une satire féroce du régime soviétique. Même si le totalitarisme a changé de masque, Il faut lire et relire Orwell. L’auteur préféré de Là-bas.

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Une sélection :

La conférence d’Alain BADIOU lors des attentats de novembre 2015 [VIDÉO et TEXTE À L’APPUI] Alain BADIOU sur les attentats du 13-Novembre : « PENSER LES MEURTRES DE MASSE » Accès libreVoir

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Quelques jours après les attentats du 13 novembre 2015, le philosophe Alain BADIOU donnait une conférence devant une salle comble pour, disait-il, « aider à ce que les meurtres de masse du vendredi 13 novembre, à Paris et à Saint-Denis, soient pensés au-delà des indispensables affects : horreur, barbarie, stupéfaction ». Il est rare que des intellectuels se risquent à analyser à chaud de tels évènements au moment même pourtant où le choc de l’émotion offre une opportunité à l’autoritarisme. Devant les victimes, devant tout un pays en état de choc, le pouvoir politique de l’époque répondait par « la guerre » et l’état d’urgence.

LÀ-BAS HEBDO n°27 Une semaine après LE COÛT DU COUP DE L’ÉMOTION émission spéciale AbonnésVoir

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Patrick a perdu sa fille. Valérie sera handicapée à vie. D’habitude c’est Ankara, Madrid ou Beyrouth, cette fois c’est pas là-bas, c’est ici, c’est notre quartier, c’est les nôtres. La peur trainera encore longtemps dans les nerfs de la ville. Nous voulons de la sécurité d’abord, rien de plus légitime, mais l’état de choc nous rend vulnérables et donc malléables et tout le danger est là. Cette (…)