Avec Renaud Lambert du Monde diplomatique

Tout comprendre (ou presque) au débat sur l’annulation de la dette détenue par la BCE Abonnés

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La présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, aime beaucoup les billets de banque, en particulier ceux de 20 euros (photo : Banque centrale européenne)

Cela fait maintenant un peu plus d’un an que l’idée a émergé dans les couloirs du think tank Terra Nova : que les États européens ne remboursent pas une partie de leur dette publique à la Banque centrale européenne, moyennant quoi ils pourraient investir l’argent ainsi sauvé dans la transition écologique [1].

Sur le papier, l’idée est séduisante. Tellement séduisante que, en février dernier, cent-cinquante économistes signent une tribune pour soutenir l’idée que « l’annulation des dettes publiques que la BCE détient constituerait un premier signal fort de la reconquête par l’Europe de son destin [2]  ». La Banque centrale européenne, présidée par la Française Christine Lagarde, s’oppose aussitôt à la mesure, au prétexte qu’elle serait illégale. Mais d’autres voix – moins attendues – s’élèvent aussi, celles d’économistes hétérodoxes, plutôt classés à gauche, qui déplorent un débat illusoire, qui contribuerait à faire de la dette publique un problème, et donc à la sacraliser. Vous ne comprenez rien ? Alors prenez 20 minutes pour écouter Renaud Lambert expliquer les enjeux de cette controverse, avant de lire son article dans Le Monde diplomatique de juin, « Quand la dette fissure la gauche française ».

Programmation musicale :
 La Canaille : Coup de dette
 12viesdaniel : La dette nous guette

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