L’américain le plus célèbre du Japon était devenu une attraction touristique. À 77 ans, Charles Robert Jenkins vient de mourir.
Une nuit de l’hiver 1965, le sergent Jenkins boit une dizaine de bières et passe en Corée du Nord. Il n’est pas très chaud pour aller se faire tuer au Viêt Nam, il préfère déserter, espérant passer en URSS et rentrer chez lui en Caroline. Mais il va être retenu 40 ans en Corée du Nord.
Il va être utilisé comme espion, comme prof d’anglais, comme méchant américain dans les films de propagande, non sans avoir subi d’abord un bon lavage de cerveau. Le régime finit par le marier à une Japonaise, elle-même kidnappée par les services secrets du charmant Kim Jong-il… En 2004, ils finiront par se retrouver au Japon, sur l’île de Sado. C’est là que nous avons rencontré Charles Robert Jenkins au printemps 2010.
Programmation musicale :
– Taleharu Kunimoto : The Shammy Six
– North Korean Army Choir : Ode To General Kim Il-sung
– Kotsuru Tade : Hara No Tatsutokya
Merci à Charles Jenkins et Atsuko Barouh.