Philippe MARTINEZ : « La lutte des classes, ça veut dire quelque chose » - commentaires

Philippe MARTINEZ : « La lutte des classes, ça veut dire quelque chose »

Eh Sylvain sur quelle planète tu vis ??? Je suis cheminot CGT et j'ai fait trois semaines de greve contre la loi travail !! Je ne sais pas si tu sais mais les cheminots aussi ont des femmes qui bossent dans le privé et des enfants qui arriveront bientôt sur le marché du travail ou de l'esclavage comme tu veux .Donc oui on regarde ailleurs et on se bat aussi pour et avec les autres (enfin celui qui essaye )
Dont acte

Philippe MARTINEZ : « La lutte des classes, ça veut dire quelque chose »

Moi je préfère Gérard Jugnot dans le rôle de M'sieur Ramirez, il est beaucoup moins chiant. Notre M'sieur Ramirez de la CGT ne fait que de continuer à nous emmerder avec la même logorrhée syndicale que ses (plus vieux) prédécesseurs.
AHHHHH la CGT qui nous recevait à grands coups de barre de fer dans la gueule lorsque nous allions manifester devant les centrales nucléaires, les chiens de garde patronaux n'avaient pas besoin de lever le museau. Ils étaient là les gaillards !
N'oubliez pas, braves gens du peuple, que les syndicats, la CGT en tête, ont obtenu un impôt direct sur vos feuilles de paie. Un impôt de 0,016 % prélevé sur toutes les feuilles de paie. Un impôt qui les engraisse les crevards.
Allez remballe ta came M'sieur Ramirez et va combattre dans tes fédérations les crétins bons à rien et puis essaie d'y faire régner la démocratie, avant de venir nous faire la leçon. Que représente la CGT ? 600000 syndiqué(e)s sur 26 millions de salarié(e)s . Ton bla bla ne passe plus le périf M'sieur Ramirez donc tu vas lâcher les salarié(e)s et les laisser décider dans leur entreprise. Pour finir, stp M'sieur Ramirez ne parle plus jamais en mon nom. Muchas gracias.

Philippe MARTINEZ : « La lutte des classes, ça veut dire quelque chose »

La CGT é été la cible principale des médias qui mentent, Là-Bas donne la parole à Martinez-CGT, ok, c'est normal.

Mais maintenant il serait nécessaire de faire entendre une autre voix (voie) syndicale, celle portée par exemple par le réseau "On bloque tout" => http://onbloquetout.org/ ou alors par la CNT ou SUD/Solidaires, (et pour Solidaires pas ceux qui y ont des responsabilités depuis des lustres et qui ne font plus que ça.) Car cette orientation syndicale n'est pas en rupture avec le mouvement social comme Nuit Debout par exemple. Par contre ceux qui la portent entendent les critiques du mouvement social envers "les syndicats", car ils participent au mouvement social, et en je vous garantit qu'en sont sein cette critique, surtout de la CGT, est terrible.

Donc merci à Là-Bas d'envisager un jour, de traiter cette problématique peut être peu visible, mais bien réelle et aiguë.

Philippe MARTINEZ : « La lutte des classes, ça veut dire quelque chose »

je me souviens d une cgt tenant des propos " racistes ", d une cgt qui décidait de la fin d une grève contre l avis des travailleurs, une cgt qui " cassait la gueule " aux organisations d extrême gauche, ce martinez ne cesse de prendre le train en marche mais il est fini comme la cgt ne représente pas les ouvriers ,elle n appelle pas à la grève générale et n est en rien révolutionnaire ,ses cadres empochent de grosses sommes pour "fluidifier les rapports dans l entreprise " Les manifestants doivent se radicaliser et réinventer la lutte de terrain ,ce sera sans elle et c est bien comme ça

Philippe MARTINEZ : « La lutte des classes, ça veut dire quelque chose »

Cette présentation (ou représentation) du secrétaire général de la CGT paraît bien sympathique au premier abord. Mais...Mais...Mais...
Mais pendant combien de temps encore allons-nous entendre et subir ce discours de rapport de force ? De mobilisation des "travailleurs" ? Ces grèves plus ou moins inutiles puisque la loi travail est quand même passée (comme tous les reculs sociaux que les divers gouvernements, de droite et gauche confondue ont fait passer) ? De manifs bien encadrées par la police et l'état ? Combien de parcours Bastille-Nation pour canaliser la colère du peuple dans le vide ?

Monsieur Martinez, tout comme ceux qui l'ont précédé n'est qu'une soupape de sécurité de l'état.
Et en plus la CGT est contre la fermeture de la très vieille centrale croulante de Fessenheim.... Rien de révolutionnaire là dedans.

Philippe MARTINEZ : « La lutte des classes, ça veut dire quelque chose »

je répondrais à sylvain que tout homme qui fait quelque chose est critiqué par la grande majorité de ceux qui ne font rien !!!!
que chacun agisse selon ses convictions dans la justice humaine (pas celle des tribunaux !!!) et dans le vivre tous ensemble intelligemment même si cela semble utopique !
il faut surtout arrêter d'écouter les médias qui nous bombarde d'informations négatives.
s'il n'y avait pas la CGT les patrons seraient pire encore !!!

Philippe MARTINEZ : « La lutte des classes, ça veut dire quelque chose »

Salut Daniel !

Je t'écoute depuis les débuts et c'est la première fois que je t'envoie un message. Philippe Martinez affirme dans ton émission que 10 à 15% des militants C.G.T. votent F.N. Faudrait-il lutter à leurs cotés ?

Problème

Philippe MARTINEZ : « La lutte des classes, ça veut dire quelque chose »

@Sylvain,
ton commentaire initial, avec lequel je suis d'accord pour l'essentiel, n'a pas été censuré par Là-bas. Quant à Martinez, il est plus pugnace et courageux que ses prédécesseurs, mais bon...

Philippe MARTINEZ : « La lutte des classes, ça veut dire quelque chose »

par Jacques JENNY

je vous renvoie à quelques pages de mon blog, parmi d'autres classées "Réflexions socio-politiques", à l'adresse suivante :
http://jacquesjenny.com/legs-sociologique/?page_id=693

... où vous pourrez constater que, tout en reconnaissant la réalité conflictuelle des "Rapports Fondamentaux de Dominance Sociale" (R.F.D.S. en termes de classes socio-économiques, de classes de sexe, de génération, de statut ethno-culturel, de gouvernance), j'adopte une posture "oxymorique" pour reconnaître aussi la nécessité (contradictoire, mais "incontournabe") du "vivre ensemble" pour une gestion "juste, équitable ..." des conflits sociétaux - auxquels vient s'ajouter depuis peu l'urgence des menaces gravissimes des dérèglements climatiques et autres catastrophes planétaires ...

Philippe MARTINEZ : « La lutte des classes, ça veut dire quelque chose »

j'ai fait hier soir un commentaire très critique sur Martinez et la CGT, mais poli et respectueux, et il n'est toujours pas posté.
Soit vous débordez de travail et vous n'avez pas eu le temps de le lire avant publication, soit vous faites de la censure contre une critique ne vous convenant pas.
Le 1er cas je n'y crois pas trop, et le second me fait vomir.
Las-bas plus près des cadres cgtistes que des militants ?
bien cordialement
Sylvain

Philippe MARTINEZ : « La lutte des classes, ça veut dire quelque chose »

L'exploitation économique d'une population étrangère sans "papiers" et donc SANS droits, conjuguée avec la stigmatisation politique de ces mêmes personnes, est une vieille tactique du capitalisme colonial.
Les dernières recherches d'Annie Lacroix-Riz nous éclairent sur ce sujet brulant durant les années 1930-40.
Extrait de l'article :

"François-Poncet, liquidateur en chef de la Tchécoslovaquie à son
poste berlinois, fit valoir devant un diplomate italien, à la veille de
gagner l'ambassade de France à Rome, les progrès en cours de « la
fascisation de la démocratie » qui déboucherait bientôt sur la
dictature :
Dans le succès de « cette prise du pouvoir par une minorité qui mijotait depuis longtemps, mais qui n'a eu sa chance que grâce à la défaite
» - aveu (partiel) de François Bloch-Lainé, en 1996, de
sa connaissance du complot contre la république -, la longue guerre
conduite contre les « indésirables » étrangers avait en effet compté
pour beaucoup : « c'est cette minorité qui a réanimé sans difficulté
l'antisémitisme, l'antimaçonnisme, l'anticommunisme, sous le couvert
de l'État dont nous étions les agents, dont nous n'avions pas suivi la
partie émigrée à Londres »."

La suite ici
http://www.historiographie.info/probindsirable1930.pdf

Philippe MARTINEZ : « La lutte des classes, ça veut dire quelque chose »

La suite ici
http://www.historiographie.info/probindsirable1930.pdf

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Pour justifier la réalité de la création d'emplois grâce aux "35h", il aurait fallu citer le rapport de l'IGAS du mois de Juillet (indiquant la création de 350000 emplois grâce à ce programme) dissimulé par la direction de l'IGAS sur ordre de Matignon...

Philippe MARTINEZ : « La lutte des classes, ça veut dire quelque chose »

La lutte des classes ça veut dire que la CGT et les autres syndicats accompagnent la bourgeoisie dans le maintient de l'ordre social !
La CGT défend le nucléaire, l'industrie, elle n'est pas un brin écologique.
La CGT n'apporte aucune critique vis à vis du capitalisme, et surtout aucune stratégie de lutte de classe. Elle n'a absolument rien de révolutionnaire.
Quand Martinez parle de la lutte des classes c'est comme quand Sarkozy parle de la lutte contre le racisme : du marketing politique.
La CGT espère en réalité sortir grandie grâce à la loi travail : les négociations se faisant par entreprise et non plus par branche, les syndicats auront plus de poid au sein des grosses entreprises et espèrent engranger d'avantage de syndiqués. Et qui dit d'avantage de syndiqués dit plus de fric de l'Etat, business si business. Expliquez moi pourquoi la fédération des cheminots n'a jamais appelé à lutter contre la loi travail !!
La CGT reste une grosse boîte qu'il faut faire vivre.
Alors nous parlez pas de lutte des classes...
Quand Martinez arrachera la chemise au 1er ministre là oui il sera dans la lutte des classes !!

Philippe MARTINEZ : « La lutte des classes, ça veut dire quelque chose »

L'exploitation économique d'une population étrangère sans "papiers" et donc SANS droits, conjuguée avec la stigmatisation politique de ces mêmes personnes, est une vieille tactique du capitalisme colonial.
Les dernières recherches d'Annie Lacroix-Riz nous éclairent sur ce sujet brûlant durant les années 1930-40.
Extrait de l'article :

François-Poncet, liquidateur en chef de la Tchécoslovaquie à son
poste berlinois, fit valoir devant un diplomate italien, à la veille de
gagner l'ambassade de France à Rome, les progrès en cours de « la
fascisation de la démocratie » qui déboucherait bientôt sur la
dictature :
Dans le succès de « cette prise du pouvoir par une minorité qui mijotait depuis longtemps, mais qui n'a eu sa chance que grâce à la défaite
» , la longue guerre conduite contre les « indésirables » étrangers avait en effet compté pour beaucoup : « c'est cette minorité qui a réanimé sans difficulté l'antisémitisme, l'antimaçonnisme, l'anticommunisme, sous le couvert de l'État dont nous étions les agents, dont nous n'avions pas suivi la partie émigrée à Londres »."

La suite ici
http://www.historiographie.info/probindsirable1930.pdf