Là-bas si j'y suis - commentaires

J'aime mon patron !

Soutien à Jean-Marc Rouillan !

J'aime mon patron !

Je vois que les commentaires sont unanimes. Un peu de dissonance s'impose.
De notre côté, au CE on a organisé à 2 reprises un petit déj pour tous les salariés dans le sillage de cette opération "j'aime ma boite". Sur le temps de travail ! J'aime ces occasions de se rappeler que l'entreprise, c'est nous.
La direction était plutôt surprise, voire mal à l'aise. Ils se sont d'ailleurs faits discrets aux machines à café.
Tout ça pour dire que passer de "j'aime ma boite" à "j'aime mon patron" tient plutôt du dérapage que d'une trajectoire maitrisée. Et sans vouloir ignorer les intentions à peine cachées de Mme Menthon et de ses "sponsors" à qui on peut piquer l'idée pour la dénaturer.
Comme dit plus haut, c'est nous, les salariés, qui constituons l'entreprise. Pas le patron seul, à fortiori quand la direction se composent de salariés eux mêmes. Alors oui je peux aimer ce à quoi je participe au quotidien ET être critique vis à vis des propriétaires ou leurs mandataires.
L'avenir de l'entreprise est l'association. Et c'est à nous, salariés, de grignoter les parts de pouvoir qui nous échappent encore trop. De l'intérieur. Pour qu'enfin ce dernier bastion du "totalitarisme" qu'est l'entreprise s'imbibe de démocratie. Je suppose que c'est ce qu'avait en tête le CNR quand il a inventé les CE.

J'aime mon patron !

A vomir ... Bientôt l'album collector avec "J'aime mon manager", "Parachutes dorés, le grand vol" et "Vive les 50 heures" !

J'aime mon patron !

et moi je pense à la chanson de Graeme Allright, "petites boites", traduites de littles boxes de Pete Seeghers, il s'agissait des pavillons de banlieue américains, mais le rapprochement est cohérent, je trouve.

J'aime mon patron !

Nous disions donc... le ridicule ne tue pas mais... il y contribue !
Lisez plutôt cet article de Régis Debray : quand même beaucoup plus sérieux ! http://www.monde-diplomatique.fr/2014/10/DEBRAY/50859

J'aime mon patron !

putain, le foutage de gueule à ce point, ça fait peur
J'ai eu du mal a regarder jusqu'au bout

J'aime mon patron !

Il est marrant ce Manolo, a t'il seulement bossé un jour pour une boîte autre que sa maison de disques ?
Et Madame de Menthon, est-elle d'accord avec l'intermittence du spectacle avant de faire appel à des artistes ?

J'aime mon patron !

Ce qui est drôle, quand on analyse l'histoire, c'est que les seuls régimes récents qui soutenaient à la fois les travailleurs et les petits patrons étaient les modèles nazi germanique et fasciste italien. Et avant ça, les royaumes chrétiens avec l'autorisation des guildes.
Ça fout la merde dans la tête des convaincus de France 2 et D8, mais c'était trop tentant vu la simplicité.

J'aime mon patron !

On a l'impression d'un hoax pour le Gorafi.
De toutes façons, faut pas trop aimer sa boîte car elle peut être coupée en morceau demain, changer de nom, de patron, ou disparaître, en vous licenciant pour "cause économique" ou même sans vraie raison.

Considéré comme une "ressource" par le management, pas de raison d'aimer un truc qui n'est qu'un artefact juridique et n'a pas d'âme à sauver, et aura peut-être disparu dans un futur pas très lointain sans laisser autre chose qu'un peu d'amertume pour ceux qui se seront décarcassés pour maintenir leur outil de travail et simplement avoir de quoi vivre décemment.

J'aime mon patron !

ba moi aussi, j'aime ma b îte.
Mais je ne ressens pas le besoin de le crier par dessus les toits...

J'aime mon patron !

J'aime mon métier, je le défends mais je n'aime pas mes patrons qui sont en dehors des réalités car ils veulent compresser les effectifs et les salaires. Ces nouveaux gourous cherchent à capter les consciences professionnelles pour les mettre au profit d'une cause : le capitalisme.
Le patron de GIFI répète ni plus ni moins ce qu'avait lancé Bernard TAPIE il y a trente ans. Il rajoute quelques saltimbanques pour que ça fasse plus authentique. Cette demonstration ressemble à une grande messe d'illuminés par une emprise sectaire. Pour moi le danger viendra lorsque ils seront capables de faire de telles opérations de séduction en milieu ouvert. Aujourd'hui, on voit essentiellement du marketing et de la pub et c'est déjà assez insupportable.

J'aime mon patron !

Ils sont affligeants ces patrons, le slogan de GIFI : "GIFI des idées de génie" !!!! j'étais tentée de zaper. C'est insupportable ce film de propagande. Courage pour les salariés de GIFI.

J'aime mon patron !

"Nous les patrons, on en a marre de ne pas être aimés !"
C'est vrai ça, si vous croyez que c'est facile de s'enrichir en exploitant les pauvres, avec toutes ces lois et droits du travail qui nous empoisonnent l'existence et dont vraiment personne n'a besoin (car enfin, tous ceux qui ont cru bon de se battre pour ça ne sont plus là à présent et on pourrait très bien abolir tous ces privilèges dont jouissent encore certains sans même savoir pourquoi). On veut que nos (esclaves) employés sachent qu'on est des bons patrons et qu'ils reconnaissent qu'il vaut mieux avoir le plaisir de travailler dans notre Boîte même si c'est pour trois fois rien que ne pas travailler du tout. Quand même ! avoir la chance de travailler pour un gentil patron, ça mérite bien un petit sourire, s'il nous les riches nous n'étions pas là, qui vous donnerait du travail, vous avez déjà pensé à ça, bande d'ingrats ???

J'aime mon patron !

Je ne veux pas cafter mais Gad Elmaleh le fait beaucoup mieux

J'aime mon patron !

Le Figaro le Figaro le Figaro qui tape si fort sur les travailleurs. Quelle mascarade ce reportage. Bien sur qu'il y a des petits patrons supers. Mais je crois qu' il n'ont rie de commun avec ceux exprimés ici. Posez la question aux salariés de GIFI par exemple. ?

J'aime mon patron !

C'est sympa à la fin du clip, ça fait un peu manif de la CGT avec les drapeaux et le mégaphone. Heureusement, ces militants-là sont plus conciliants... On peut très bien aimer la boîte où on bosse ou le métier qu'on fait. Je vois pas le problème, au contraire. Mais j'imagine qu'ils vont créer la "fête de la boîte", façon "fête des mères" et là, je sens bien le malaise. "-Eh bien, Sophie, je t'ai pas vue à la fête de la boîte. Je te trouve pas très engagée au niveau affectif." Ca peut déjà être chiant de faire un boulot de merde alors merci de ne pas m'obliger à le faire avec le sourire ou avec des paillettes.

J'aime mon patron !

Le premier sentiment qui vient c'est pleurer ; bon, pas de bonheur devant autant d'amour patronal, mais pleurer d'affliction.
Sophie de Menthon, ou la bêtise à l'état semi brut, qui déballe toujours une ânerie pour qu'on ne l'oublie pas (pour les citations, pas le temps, trop long).Elle a trouvé un nouveau concept (oh, pas toute seule, rassurez vous, c'est du travail tout ça) : il FAUT aimer sa boite, rien que ça. En attendant, notre dame patronnesse s'aime beaucoup.
Avec Seillière, ce que le patronat a trouvé de plus ringard et caricatural pour personnifier le chef d'entreprise (arrogant et méprisant car fils, petit-fils .... de...), je trouve que pour s'aimer, va falloir trouver autre chose.
Quand à Ginestet, c'est la trouvaille qui fleure bon le Sud Ouest et les ambiances de bandas, et il aime ça,( ça c'est bon coco) . Petit bémol quand l'invité de la féria est présenté et que l'on voit arriver Cahuzac, qui fleure aussi le Sud Ouest, tiens , le soufflé retombe et mon enthousiasme déjà relatif avec.
Enfin, passons sur les gypsies qui ont été suffisamment rémunérés, j'espère, pour que leurs amis ne viennent pas envahir les pelouses du baron Seillère et de la dame de Menthon, avec leurs foutues caravanes (humour)
Conclusion : On se "fout de ma gueule" ou quoi ?

J'aime mon patron !

Le sens des maux.

Étymologie de contexte :
« Objet rigide et creux ayant capacité de se fermer et qui a vocation à accueillir quelque chose ». « Dans les petites boîtes sont les bons onguents » (Proverbial) Flatterie populaire envers les personnes de petite taille pour faire entendre qu'elles ont souvent plus de mérite que les autres ». ça c'est un beau cadeau argumentatif pour « J'aime ma boîte »
Enfin le retour décomplexé du capitalisme paternaliste !
Matriarcale aussi, honneur aux dames ! Celui du 19ème siècle, des familles qu'on pouvait nommer. Des capitaines d'industries qui ne se diluaient pas dans la nébuleuse financière et leurs algorithmes fous ! J'oubliais les boîtes noires des avions, ceux qui hélas partent parfois en vrille. Étymologie encore : « Vrille, un organe qui permet à certaines plantes grimpantes de s'accrocher à leur support » Ça c'est très joli n'est-ce pas ? Figures de styles :
Si j'ai bien tout compris, l'amour de l'entreprise deviendrait l'entreprise d'un amour-professionnel. (Chiasme ?)
Pourquoi ne pas inclure cela dans les écritures comptables tant qu'on y est ?
J'aime ma femme qui travaille dans la même entreprise que moi,
donc, j'aime mon entreprise. (Syllogisme ?)
Il règne dans ma boîte un silence assourdissant, (Oxymore ?) quant on évoque le délégué syndical.

J'aime mon patron !

Ma boite m'aime tellement qu'elle m'a offert une paire de chaussettes blanches avec écrit dessus "Excellence" (pied droit) et "Best place to work" (pied gauche), la semaine de mon licenciement.
Je te prie de croire que c'est véridique. Photo sur demande !

J'aime mon patron !

Aimer sa boite...
j'aime ma boite... de conserve à la fin du mois qui commence à peine,
j'aime ma boite... de sardines sur une étagère vide,
j'aime ma boite... à chaussures qui me rappelle quand elles étaient neuves,
j'aime ma boite... de mouchoirs, seule à retenir mes larmes sur le papier,
j'aime ma boite... à rythme qui me rappelle que je vis encore, que je vise encore de vivre.
j'aime ma boite... de chocolats dont la moitié ne me plait pourtant pas,
j'aime ma boite... la dernière qui m'emportera,
mais je n'aime pas être mis en boite.

désolé, je suis un piètre poète...
plus sérieusement, "on" enseigne aux dominés à aimer les dominants et la domination... on aurait besoin des riches donc des inégalités qui permettent aux riches de le devenir en nous appauvrissant... et la boucle est bouclée...
triste constat une nouvelle fois renouvelé que cette "Gauche" n'est plus de gauche. c'est à se demander qui vote pour eux...

J'aime mon patron !

Consternant !
Après un tel spectacle, une petite relecture de "Capitalisme, désir et servitude" de Frédéric Lordon prend une toute autre dimension...

J'aime mon patron !

c'est incroyable......ça dégouline de partout le paternalisme moderne.....

J'aime mon patron !

Le quidam chanterait déjà j'aime ma « box » …

J'aime mon patron !

Stupéfiant ! !!

J'aime mon patron !

Comme dit Slavoj Žižek : "on imagine plus facilement la fin de l'humanité que la fin du capitalisme". Sans le faire pour autant. Car pour éviter l'apocalypse, il faut bien accepter de voir ses 4 cavaliers (travail, argent, marchandise, valeur).

Le "NE TRAVAILLEZ JAMAIS" de Guy Debord était si parlant....

J'aime mon patron !

L'humanité mérite t'elle de survivre ?
Je reste perplexe.

La pub, le bourrage de crane, la plupart des médias méritent. Et c'est le moindre des jugements. De disparaître.

S'il vous plaît, mort aux cons qu'il y a du pouvoir.. :'(

J'aime mon patron !

Houle la ! C'est vraiment à vomir ,désolé mais je ne peux pas regarder jusqu'au bout .

J'aime mon patron !

Qu'elle est belle cette hypnose collective. Merci aux riches de si bien partager leurs sentiments de merdeux

J'aime mon patron !

"Je suis la première à avoir introduit le secteur affectif."

Oh oui Sophie ! Introduit moi ton secteur affectif ! Oh oui ! C'est ça ! Plus fort ! Plus profond ! J'ai été méchant et pas assez affectueux avec mon entreprise, je dois être puni ! Punis moi Sophie ! Oh oui, Punis moi !