Île de Groix - commentaires

Île de Groix

Amis du repaire Bateau Ivre, je vous invite au Festival Livres et Mer tout près de chez vous, à Concarneau (entrée gratuite). J'y serai l'une des "auteurs embarqués" vendredi et samedi prochain avec mon livre "Passagère sur un Cargo". Point de régates dans ce récit, mais la globalisation du trafic maritime avec ses équipages jetables, sa pollution extrême (à un moment où on ne dénonce que le trafic aérien). Et pourtant, on n'a pas encore commencé à importer du gaz liquéfié américain !..
Dans ce journal de bord sur un vieux cargo entre l'Europe et l'Amérique du Sud, en longeant les côtes africaines, j'ai essayé d'éclairer les coins sombres de cet univers clos qu'est la marine marchande : des bateaux poubelles font escale dans l'air suffocant des ports africains où l'Europe déverse toutes ses épaves, où les dockers crachent leurs poumons remplis de vapeur de diesel. Les épidémies se transportent d'un port à l'autre avec de faux documents sanitaires. Les forçats modernes que sont les marins philippins, restent à bord parfois pendant deux ans sans revenir à terne ! Un confinement à vie comme métier.

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Juste un mot à tous, bonjour,
Nous vous signalons que nous vous avons adresser un article conséquent sur NDDL juste une heure avant l' intervention officielle du Premier Ministre, mercredi dernier,
en tant que groupe G.R.O.I.X., habitant de la ZAD , et de l' île de Groix, animateurs du Repaire du "Bateau ivre", sur notre blog : http://groix.revolublog.com .
N' hésitez pas à le lire jusqu' au bout, pour vous informer, et communiquer avec nous si vous le désirez.
Faites-le connaître, car il en va de l' union de la ZAD, et de la liberté de transformer le monde en le
rendant Nouveau à chaque instant, partout où nous sommes, sans se mettre au garde-à-vous, mais en étant attentif à tous et à chacun, loin des notables... près des "jetables" Zadistes, en "esprit de création"
pour une libération par l' action lucide et fraternelle...
Merci à vous. et à bientôt sur l' île, ou sur la ZAD au rassemblement de soutient du 10 février prochain.

Raymond

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Réponse à Manu, suite de la lettre coupée en deux pour raisons techniques. Supprimé pour passer la première partie, nous devons préciser que le titre de cette lettre est : « D' autres diront autrement... »
Suite de la deuxième partie :
...Pierre Carles cinéaste-vidéaste de renommée... et de nombreux inconnu(e)s tout aussi passionnant(e)s. Pour en revenir au service journalier, il faut dire que les parts de chaque plat sont copieuses, le tout pour un prix de cantine bio. Tout est préparé en directe sans le secours du micro-onde... Achetés aux commerçants de l' île, pour les faire vivre aussi, solidarité insulaire oblige, le cidre, les vins, les bières bretonnes artisanales en bouteille, sont également bios, pour la plupart, à la satisfaction des bienheureux visiteurs, sauf ceux qui se trompent d' adresse (les pro. ronchonneurs d' internent). Établissement unique dans l' hexagone... « Et j' ai vu quelques fois, ce que l' homme a cru voir » : Le Bateau Ivre, échoué contre la magnifique petite plage de la baie de Locmaria...
P – S : (principalement à l' intention de ce cher Manu) : Sur le dos d' une des cartes postales des marionnettes, on peut lire : « Ce que nous voyons, n' est que le reflet de notre propre regard. » Le Bateau ivre, on l' aime, ou on le déteste.

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Cher Manu,
“ On rentre “. Et c' est un charme surprenant. On est tout de suite mis à l' aise par l' accueil simple et pas banal, voir rustique... Commande au comptoir, normal pour une taverne de ce type : deux personnes pour tout faire (le personnel sup., est hors de porté en ces temps restrictifs). La salle étonne : des affiches d' anars bienvenues, des « photos non autorisées » car le lieu est chargé d' objets hétéroclites pas habituels et variés : Une petite foule de Grandes Marionnettes d' Art, des Peintures (c' est l' atelier de la patronne-artiste-limonadière, dans son état brute, l' anti-galerie), mais les photos sont disponibles déjà à la vente sur cartes postales. Pièces originales dont certaines ont été vendues à Paris pour : Mikael Esner (directeur de Disney) ; Milène Farmer (chanteuse) ; des Lords anglais, des Japonais, des collectionneurs... nous détaillent des articles de presse, etc.... Le lieu se veut feutré, manière irlandaise, “modeste et génial“, comme les gens des “Repaires“ : 123 repaires à ce jour. C' est le premier “Repaire“ créé en France, en septembre 2005. Des auberges espagnoles sont fréquentes quand les Repaires se prolongent sur deux ou trois soirs de suite avec : Didier Porte ; Didier et Laurette Magnin président du CRHA des Glières ; Gabrielle (une des inculpé(e)s de Tarnac) ; Pierre Rimbert rédact-chef du Diplo. ; Pierre Carles cinéaste-vidéaste de renommée...

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L'extérieur et la localisation donnent envie. La carte parait un peu chère mais on se dit que sur une si belle ile les produits vont être de qualité. Alors on tente et on rentre. Et c'est le drame. On est tout de suite mis mal a l'aise par l'accueil froid et négligeant. Commande au comptoir, peu commun pour un restaurant, aucunes explications. La salle est chargée de vieilleries a la propreté douteuse. Le lieu se veut cool et chaleureux mais c est tout l inverse. Des panneaux d'interdictions variées partout très premier degré en contradictions totale avec l'esprit anar des affiches. La vraie déception est dans l'assiette, à la quantité minimale. Aucuns produits frais, même les pommes de terre sont sorties d une boîte. Le poisson ne paraît pas du tout provenir de la pêche du jour. Goût insipide et sans intérêt. Une nourriture de cantine a un prix de semi-gastro. N'oublions pas le cidre de marque d'un supermarché de l'île a 13€ la bouteille... Un rapport qualité prix lamentable qui nous a donne l'impression d être des gros pigeons. Nous sommes pourtant bretons et Morbihannais. Nous sommes sortis 20 min plus tard écœurés de ce type de commerce. C est un vrai gâchis car il y a du potentiel. Le resto a pignon sur rue et les propriétaires doivent le savoir, d'où l'absence totale d effort. A boycotter.