Qui coud nos chemises ? (II) - commentaires Qui coud nos chemises ? (II) 2012-02-01T15:24:41Z https://la-bas.org/la-bas-magazine/les-archives-radiophoniques/2011-12/fevrier/qui-coud-nos-chemises-ii#comment29719 2012-02-01T15:24:41Z <p>Bon je veux bien...mais tout cela (me, nous ?) transforme(n)) en AMG - P, Auditeurs modestes géniaux...et Passifs ! "Pister" ce qui est fabriqué au Benglasdesh et ne plus l'acheter, certes. Où faut-il (modestement) appuyer ? Pression sur les "sociétés" d'ici, qui dictent ce qui se passe "là-bas" ? Donc quels groupes de pression, quels organismes existent ? <strong>Un lien svp via le site de l'émission, ce serait vraiment pas mal du tout, ça manque.</strong> Ou "appuyer" des iniatives qui se "passent" là-bas mais par quels intermédiaires, comment ?Donc chère équipe de Là-bas si j'y suis, nous, nous ne pouvons y être, vous, vous y êtes allées, vous avez "bossé" le sujet, alors please, des "liens" où "nous", amg-p, on peut "faire" après vous avoir écouté même si c'est minuscule et ne pas nous ronger seuls derrière nos volets clos d'occident ouest en nous contentant d'inspecter soudain et de manière éphémère et réactive tout le contenu de nos armoires pour "jeter" tout ce qui est fabriqué au B... et ailleurs...! Merci.</p> Qui coud nos chemises ? (II) 2012-02-01T15:17:04Z https://la-bas.org/la-bas-magazine/les-archives-radiophoniques/2011-12/fevrier/qui-coud-nos-chemises-ii#comment29718 2012-02-01T15:17:04Z <p>Et dire qu'il n'y a pas si longtemps c'était nous français qui travaillions pour Mark & Spencer, Carrefour, les quartiers du Sentier à Paris, travail au noir, etc etc .... J'en suis témoin puisque je travaillais dans le textile chez Dollfus Mieg & Cie (DMC, le cheval pour les intimes), volatilisé lentement et sûrement, des années mi-80 (paternalistes) au début des années 2000 (étrangers shootés aux dollars). J'ai assisté à l'agonie avant la mort en direct de cette entreprise qui m'a coûté une belle dépression. Le deuil a été long. DMC (2ème groupe textile européen fin 70-début 80) de la même famille de Dollfus (chancelier autrichien des années 30 cité par André Gorz dans « Le traitre »). Ces femmes d'aujourd'hui au Bangladesh c'est aussi nous hier. Le vent balaie le monde. On pourrait même deviner leur avenir, vu le nôtre misérable. Oui bien sûr on ne brulait pas ici en France, mais on brulait quand même différemment, à la sauce moutarde, à la française, la preuve nous sommes cramés, inutilisables, jetables. Je me sens totalement concernée par ces femmes et ces hommes si loin de moi mais si proches de par leurs souffrances. Je me sens tout à fait tonia déshabillée et nue pour habiller cette femme que j'entends à l'autre bout du monde d'un habit léger et transparent qui n'abrite rien ni personne. Nous sommes nues toutes les deux. Le monde est devenu minuscule, tout s'entrecroise et s'entrechoque. Le mauvais effet papillon, pourtant si mignon.</p>