Qui coud nos chemises ? - commentaires

Qui coud nos chemises ?

Bonjour, Cyril de Budapest (et oui ce pays si effrayant !!)

Je ne vais pas trop corriger ce qu'a dit Daniel Mermet sur le marché central de Budapest qui n'est pas tout à fait ce marché pour riches qu'il nous présente, il y a des marchés à Buda surtout qui sont bien plus chers et moins jolis aussi : ce marché central est surprenant même pour ses prix et il y a pas mal de méchant pauvres qui se mêlent à la masse de touristes, discrètement... (ah si je pouvais freiner un peu ce tourisme neo-libéral et niais qui sévit depuis quelques dix ans dans les pays de l'Est !). Oui je pense comme Juliette que nous avons les moyens de freiner (encore) cette exploitation dans les pays pauvres : je m'habille comme elle avec du "second-hand" ici à Budapest depuis que je suis arrivé (il y a 5 ans) et j'ai trouvé des merveilles depuis : c'est bien plus joli et solide surtout que les produits chinois par exemple... et oui dans les pays pauvres il y a des endroits où on peut acheter comme moi presque tous nos vêtements et qui se réclament association contre le SIDA (je ne suis pas allé vérifié remarque) ici ça s'appelle Humana et j'aime bien cette "chaine" qui possède une bonne dizaine de pignons sur rue à Budapest. Pourvu que le gouvernement d'Orban ne nous les ferme pas de sitôt, c'est tout ce que j'espère ! (Et je continue ma petite résistance quotidienne mais ce n'est pas nouveau quand j'étais en France avec Sarko et avant avec Chirac c'était déjà le cas et même... Mitterrand et ses centrales nucléaires pourries...héhéhé) Et un grand bravo à l'équipe de Labas !

Qui coud nos chemises ?

Et quand va t on arrêter l'exploitation des femmes et des enfants ???
linge de maison

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C'est scandaleux !

chemise homme

Qui coud nos chemises ?

Que sont-elles devenues ? La ville a-t-elle depuis une vrai caserne de pompiers ou le site industriel ?
Les conditions de travail ont-elles changé : heures supp payées, primes , fin de la séquestration des ouvrières ? Le patron a-t-il été condamné ?

Qui coud nos chemises ?

J'écoute votre émission sur le Bangladesh d'aujourd'hui 1er février et j'entends Daniel nous dire que celle-ci n'est pas faite pour nous faire pleurer... Et bien si ! ça me fait monter les larmes aux yeux, tout simplement parce que je suis humaine et qu'en tant que telle il n'y a pas de souffrances qui puisse me laisser indifférente..
Depuis longtemps, considérant qu'il y a un gachis incroyable au niveau des vêtements, je n'achète quasiment plus que de l'occas... Il ne me semble pas décent de porter un manteau dont le coût équivaut à un RSA, pas décent non plus d'acheter un sac à main dont la seule étiquette fait monter le prix à celui d'un loyer mensuel d'un studio, alors qu'il y a des gens qui dorment dans des cartons...
Ne croyez pas que je me considère comme un modèle,je ne cherche pas à donner de leçons, je suis sensible, et me sens mieux comme ça, c'est tout.
Ce que je voulais vous dire c'est que cette émission m'a rappelé que je savais coudre ! Je vais donc m'acheter une machine, d'occasion (biensûr) !
Par ailleurs, si tout le monde fait comme moi, comment vont manger les bengalis puisqu'il ne faut pas compter sur les multinationales pour réduire leurs marges ???? Monde de merde...

Qui coud nos chemises ?

Heureusement qu'il y a le Bangladesh pour nous habiller à bas prix, avec des vêtement fabriqué de coton chinois, transporté par cargo sous pavillon de complaisance tout ça pour nous proposé des prix toujours plus compétitif afin de palier à nos envies de consommer avec nos petits salaires entrecoupé d'indemnisation ASSEDIC.

Et oui, car après avoir subit les perte de salaire, la pression du management tous ça dans le but d'améliorer la compétitivité, l'usine a fermé pour ce délocalisé ....... au Bangladesh.

Ils nous on bien mis dedans hein ! ;)

Qui coud nos chemises ?

Ici, on passe commande, là-bas, elles cousent.
Ici, on allume la mèche, on fait pression pour que là-bas, elles cousent plus vite.
Là-bas, on enferme les petites filles pour satisfaire les besoins de la commande...
Ici on allume la mèche, là-bas des petites filles brûlent vivantes. Effet papillon ! ( ''impressions sur tissu de chair'' suite à l"écoute conjuguée de votre émission et à un regard sur le Sentier parisien diffusé le même jour sur une chaîne privée)

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30 € LE SALAIRE MOYEN MENSUEL BANGLADAIS.

30 € LE PRIX MOYEN POUR UN VETEMENT AVEC UNE MARQUE BIDON CHEZ NOUS.

Je pense qu'il faut vraiment être aveuglé par je ne sais quelle croyance pour ne pas voir que l'on se fout de nos têtes en plein.

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quelle est la musique jumpin jack flash version indienne electro auteur interprete svp

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et qui les porte ?

Et si on se posait la question : qui fabrique ce qu'on achète. Non, non, on se dit "c'est pas cher j'en achète plusieurs à ce prix là". Tant pis si nos armoires sont pleines de trucs dont on se lasse vite et la mode change faut changer, on a pas le choix. En plus ça donne du travail à toutes ces bouches à nourrir.

S'agit pas de pleurer en entendant une émission, il faut réagir avec ses moyens. Soit on achète(beaucoup) moins, soit on récupère ou on donne.

Lire les étiquettes pour connaître la provenance devient de plus en plus difficile cependant. J'aimerais plutôt voir sur tous les produits manufacturés et alimentaires le détail des différents coûts de main d'oeuvre et ceux des intermédiaires, même sur les produits français. On saurait qui se met l'argent dans la poche. Bon, je rêve mais ce qui est réel c'est que nous sommes tous responsables dès qu'on achète. Il faut penser aussi que les pays producteurs polluent chez eux pour le confort des pays consommateurs. On a beau jeu de leur faire porter le chapeau .

Qui coud nos chemises ?

Mon Dieu, mon coeur souffre en écoutant Daniel Mermet comptabiliser, une à une, chacune des femmes et des enfants brulés dans l'incendie de cette usine qui confectionne NOS vêtements.
Ces vêtements que nous cherchons à acheter toujours moins chers pour probablement en posséder davantage...n'est-ce pas absurde !!
Il est vrai que notre salaire minimum, s'il n'a aucun mal à être nettement plus élevé que celui du Bangladesh, en revanche notre conscience et nos actes restent trop souvent au raz des pâquerettes.
Et c'est bien ça le plus difficile ! Au delà des bonnes intentions théoriques de chacun-e, que deviennent ces intentions, jour après jour, face au quotidien. Comment tient-on la distance, nous les "déjà convaincus" : comment nous déplaçons nous ? L'éthique sur l'étiquette a t'elle dépassé la période de campagne d'artisan du monde ? Evitons nous les produits alimentaires qui desservent la qualité de vie d'autres peuples ou même la nôtre ? Choisissons nous de réduire la souffrance animale en mangeant des animaux qui ont été correctement traités et en nous dispensant de cosmétique ? Avons nous trouvé une alternative aux écrans plats de nos maisons pour enrayer la souffrance d'enfants d'Afrique ? Nos réflexion et nos actes "responsables" sont-ils compris et repris par nos propres enfants ?
En bref, pour mener à bien tous ces actes servant notre conscience, ne manquerions nous pas d'un liant fort, quelque chose qui nous relie ?
Interrogations qui pourraient être la base d'une nouvelle émission !! Comment avancer
plus vite en nageant à contre courant sinon en trouvant ensemble mais surtout en chacun de nous la force ou l'amour (ou les deux) d' inverser ce courant.

Qui coud nos chemises ?

TIERS-MONDISATION ???
Au moment de la diffusion de cette émission vous êtes en reportage en Hongrie. Vous évoquez la pauvreté,le salaire minimum de 300 euros qui intéresse les entreprises françaises délocalisées .
A la porte de la Hongrie, en Roumanie, le salaire minimum est de 160 euros alors que le salaire minimum à Pékin se situe à 150 euros ( Il n'est pas aussi élevé dans toute la Chine ). La Roumanie n'est pas le Bangladesh mais les Roumains se sentent "immigrés" dans leur pays face à la précarité, à l'austérité, à la baisse des possibilités de soins ... qu'on leur impose . Ils en sont à leur 18ième jour de protestation dans la rue malgré le froid glacial et déclarent " Nous préférons mourir de froid plutôt que de faim " ( Voir www.ziare.com ) .Les médias n'en parlent pas ? Serait-il dangereux de diffuser ces informations ? Risquerait-on la contagion dans toute l'Union ?
D'autres pays , nous le savons - vos émissions l'ont déjà montré _ vivent des situations comparables ou pires . Même en Allemagne , un salarié sur 4 est contraint à un " minijob " .
N'assistons-nous pas à une tiers-mondialisation ( voulue depuis longtemps sans que nous y ayions pris garde ? ) de l' Europe ?

Qui coud nos chemises ?

j ai une fille de 16 ans et en écoutant le reportage je ressentais dans mes tripes l angoisse
des familles et j'était derrière l'épaule de daniel regardant et pleurant pour ces gamines victimes du capitalisme le plus abject celui du
dix neuvième siècle mais nous sommes au vingt et unième ??