17 octobre 1961, 50 ans après (IV) - commentaires

17 octobre 1961, 50 ans après (IV)

Salut, salut,

ENFIN !!

" « Le 17 octobre 1961, des Algériens qui manifestaient pour le droit à l'indépendance ont été tués lors d'une sanglante répression », a déclaré François Hollande, selon un communiqué de l'Elysée. « La République reconnaît avec lucidité ces faits. Cinquante et un ans après cette tragédie, je rends hommage à la mémoire des victimes », a-t-il ajouté à l'occasion du 51ème anniversaire de ces événements." Libé

Ce sont des mots mais qui sait s'ils ne peuvent apaiser quelqu'uns, algériens ou français ...?!

Reconnaître une vérité ne peut que grandir un pays et ceux qui le font, même tardivement.

17 octobre 1961, 50 ans après (IV)

Je vous signale : " Les ratonnades d'octobre". Par Michel Levine
Editions Jean-Claude Gawsewitch 2011.
Réédition de l'édition de 1985

En octobre 1961. A Paris, en pleine guerre d'Algérie, Maurice Papon, préfet de police et chef de la répression, instaure un couvre-feu pour les Algériens, citoyens français de seconde zone : chasse au faciès, interpellations systématiques, bouclages de quartiers, etc. Les conditions de vie deviennent infernales pour des milliers d'hommes et de femmes.
En protestation contre ces mesures qui rappellent l'occupation nazie, le F.L.N. organise le 17 octobre une manifestation pacifique. Aussitôt, Papon "chauffe ses troupes". La machine à tuer est en marche...On retrouvera des centaines de cadavres dans la Seine.
Le crime commis, c'est le grand silence de la part des autorités et des médias, un mutisme absolu qui durera longtemps. Pour la première fois, on dévoile ce qui était ignoré de l'historiographie officielle ou soigneusement refoulé. L'auteur s'est livré à une véritable enquête, interrogeant victimes, avocats, témoins.
Michel Levine revient sur cette période tragique de l'Histoire à l'occasion du 50e anniversaire des évènements d'octobre 1961.

Michel Levine est historien des Droits de l'Homme. Il a notamment publié chez Fayard Affaires non classées (Archives inédites de la Ligue des Droits de l'Homme).

17 octobre 1961, 50 ans après (IV)

Et si dans 50 ans vous n'êtes plus là Daniel Mermet, qui nous parlera du massacre des Libyens ?
Tenez bon ! ne lâchez rien ! On les aura ! Patience !

17 octobre 1961, 50 ans après (IV)

Bonjour à tous
Je n'ai appris tous ces évènements de 61 (j'avais 3 ans )que très tard, il y a une dizaine d'années.

Je trouve que c'est vraiment intéressant d'en reparler, et, comme vous le faites, de parler de toutes ces souffrances, côté algérien et côté français.

Je me dis qu'on nous cache bien des choses et que notre soit-disant démocratie est bien moche. La France, pays des lumières et des droits de l'homme ? vaste blague !

En tous cas, continuez vos émissions qui nous font grandir.

17 octobre 1961, 50 ans après (IV)

Salut, salut

Sur le répondeur, des avis, pensées, émotions et de la colère. Normal sur un tel sujet.
Mais pourquoi une fois encore pratiquer l'opposition entre les morts de la Seine et ceux de la Rue truc ou de la date ... ?
Pour quoi ne pas admettre que tous ces faits existent, sans les opposer ?
J'évoque cette position parce que dans chaque débat, il est question de celà. Est ce de la mauvaise foi, de l'ignorance, du mépris, une vérité supérieure, de l'endoctrinement, faire taire le contradicteur ?
Sérieusement, l'opposition est un vrai, grand problème dans notre société.
Comment se parler si on impose un fait ou une opinion sans même jeter un oeil, une oreille à ce qui est dit ? Comment trouver un apaisement, comme dans ce cas terrible de la Guerre d'Algérie, si les souffrances des gens, algériens, harkis, français, pied-noirs et militaires du contingent ne réussissent pas à s'écouter ?
J'ajoute que tout celà tient de la responsabilité d'un état sous plusieurs gouvernements qui ont géré à leur façon, la vie, les territoires de millions de gens. Le vrai problème est là.

Je suis française de souche et je m'intéresse à cette période parce que mon père, appelé du contingent s'est retrouvé mêlé à son détriment, contre sa volonté à cette saleté de guerre. Mes 2 oncles aussi, en même temps, les 3 gamins là-bas. Ca a tué ma grand-mère, elle s'est fait tant de bile pour ses 3 enfants, ses 3 gars pris par l'état pour un truc auquel elle ne comprenait rien, ouvrière de son état. Mon père en est revenu comme tant d'autres, marqué comme on dit, jamais il ne fut le même.

Alors, si je dois en vouloir à quelqu'un, c'est à l'Etat que j'en veux. C'est ma vérité mais je ne l'impose pas ni l'oppose à celles d'autres familles ici ou là bas.

17 octobre 1961, 50 ans après (IV)

Tout simplement merci à Benjamin Stora d'avoir rappelé que tous les pieds noirs n'étaient pas des colons.
Peut-être pas tous racistes !
C'est pourquoi je m'associe à la commémoration du 17 octobre 61.
Il reste du chemin à faire...