17 octobre 1961, il y a 50 ans... - commentaires

L U T T E S..

Bonjour à tous.

Bonjour

Je vous fais parvenir quelques infos de nos luttes.

Salariée d'une école de musique associative (Betton- 10 000 hbts- métropole de Rennes) , celle-ci nous demande d'intervenir dans le cadre scolaire tout ceci au détriment des Musiciens-Intervenants (formés, diplômés -diplôme universitaire- et payés pour).
Ces interventions en plus de nos heures de cours sont sans compensation financière supplémentaire.
Les administrateurs et les directeurs nous demandent de travailler plus, gagner moins et piquer le travail de nos collègues musiciens - Intervenants.
Nous sommes 7 professeurs (sur 25) à ne pas accepter une telle situation, et nous avons décidé de ne pas signer l'avenant
à notre CDI modifiant notre cadre d'emploi.
La seule réponse de l'employeur est de nous menacer de licenciement.
Voilà notre histoire notre sort va être tranché le 08/11/11, d'après les infos des compte- rendus.
C'est sûr que les 7 de Betton ne font peut-être pas le poids avec les 6000 de PSA, mais on dit toujours que les petites rivières font les grands fleuves.
et à force les fleuves débordent.

vous remerciant pour tout ce votre émission m'apporte , je suis très contente de pouvoir continuer à vous entendre chaque jour je vous transmets à tous mes plus sincères et fraternelles salutations
Dominique Malherbe

17 octobre 1961, il y a 50 ans...

en réponse à Provola, De Gaulle aurait dit du 17 octobre "inadmissible mais secondaire"...

on oublie aussi les vivants : Raymond Montaner, toujours vivant, dirigeait les Forces de Police Auxiliaire et organisait le massacre sur le terrain

17 octobre 1961, il y a 50 ans...

Petit fils de Harki, je tiens à raconter ce que mon grand-père m'a raconté, afin de donner une vision globale de la souffrance à ce moment là.

Pour les Kabyles, les arabes étaient déjà des envahisseurs sur le territoire.
"Tant qu'à être dominé, autant l'être par des français" pourrions nous dire à sa place.

Mais la chose était différente.

Mon grand-père est né français, en France, dans un département d'Algérie. Il était français, se sentait français, kabyle et français, comme on peut être breton et français.

(Autre sujet, le droit des peuples à disposer d'eux même, les alsaciens peuvent-ils disposer d'eux-même ? En poussant cette idée à l'extrême, chacun dispose de soi. De toutes façons c'est du vent, seuls les marchés financiers disposent du monde.)Bref

Pour lui le soulèvement en Algérie, c'était la prise du pouvoir par des barbares intégristes et obscurantistes. Dans son village des personnes se disant être du FLN ont égorgé des familles entières. Du point de vue d'un simple paysan Kabyle, ces actes étaient la preuve que ses idées étaient justes.

Il s'est battu pour défendre la république, la démocratie et les idées des lumières face à l'obscurantisme religieux.

Mon grand-père est musulman, pourtant il ne se laisse pas mourir de faim devant un sandwich au jambon, et n'est pas contre un petit verre de vin. (avec modération :-) )
Combien sont les personnes qui se disent chrétiennes et qui ne mangent pas forcement que du poisson le vendredi ?

Arrivé en France, il m'a raconté n'être resté que quelques jours dans les camps, il a rapidement pris la direction de Paris avec ma grand-mère et leurs cinq enfants.
Le travail ne manquait pas et malgré la tristesse de ma grand-mère qui a laissé une partie de son cœur dans les montagnes, la vie a vite repris son cour.

La famille a vécu et vit toujours très heureuse.

Tout ça pour dire qu'aucun bord n'a le monopole de la connerie, des cons, des racistes, des fanatiques, il y en avait de tous les côtés.

Les racistes contre les fanatiques, et les autres ont fait ce qu'ils ont pu.

Ma grand-mère elle, comme les mères, avait juste envie d'une belle vie pour ses enfants.

17 octobre 1961, il y a 50 ans...

Un commentaire ou une lettre à Daniel
Je ne sais où mettre ceci, vous déciderez.
Ces jours-ci les médias ont parlé de la qualité de son à cause des pubs diffusées plus fortes que les programmes.

Et j'ai pensé aux voix d'Inter.
Dont celle de Daniel, particulière. J'ai réfléchi un peu me demandant pourquoi elle me parlait particulièrement. Pour rappel, j'entends mal et de cette carence est née une acuité car la musique me parle comme nul autre art.

Alors Daniel, au delà d'une forme de fraternité indirecte car je pense avoir une sensibilité contre toutes formes d'injustice comme vous, vous êtes un pro de la radio, du son. Vous savez placer votre voix, apaiser une toux pour continuer votre propos, attirer l'attention de l'auditeur par un silence ou une insistance. Ok, une fois que j'ai dit tout ça, il reste encore un pti quelque chose de différent par rapport à d'autres pro de la radio.
Et ça, c'est l'envie profonde de Nous parler. Voilà, c'est ça, vous vous adressez à nous auditeurs, de passage, fidèles, AMG ou contradicteurs.
D'être humain à être humain, d'égal à égal.
Au delà du journalisme, de vos opinions, du combat contre les injustices vous Daniel savez nous atteindre.
J'ai cherché ensuite quelles voix d'Inter me parlaient autant ... Bah, j'admets que je ne les connais pas toutes, je ne suis pas vissée au poste 24/24 h. Parfois je sens quelque du même ordre, bref chez Pascale Clark mais elle est trop Pro, connait trop bien le charme de sa voix, sait en user. Sinon Frédéric Lodéon a cette volonté de transmettre son art, le rendre accessible à toutes les sensibilités malgré sa supposée Majesté. Il n'a pas un charme particulier, sa diction est trop vive mais il a une telle énergie et amour de la musique qu'il parvient à transmettre sa passion.
Certains savent favoriser la confidence, en charmant un peu bêtement mais je ne suis pas sûre qu'ils soient respectueux de leur interlocuteur. J'ai parfois l'impression d'un voyeurisme, ce que je ne sens pas chez vous Daniel.
Sur Inter, j'entends bien que les journalistes ou animateurs sont des professionnels de ce média contrairement à d'autres grands médias nationaux.
La seule dont émane la même humanité et volonté est Zoé Varier, une ancienne consoeur de l'émission si je me souviens bien.

Franchement, à quel autre journaliste ai je envie d'envoyer pareil compliment ?

Bon voilà, c'est dit, je ne sais si ma missive vous fera plaisir ou non, ou vous gênera mais c'est sincère.
Bisouxxx en retour de votre générosité !!

Expulsion des indignad@s à Wallstreet, à c't heure- ci !!!!

l'emissions là bas si j'y suis viens de commencer....
et ça y est les flics et les forces de l'ordre envahissent les parcs occupés de Wallstreet, les cuisines sont démantélées,lles pharmacies, toutes les tentes, etc, balayées, je regarde tout ceci sur

http://www.livestream.com/occupyerie

ce n'est pas fini
et j'espère que les occupations reprendront de plus belle et chez nous aussi.

17 octobre 1961, il y a 50 ans...

Aujourd'hui rappel de la manifestation du 17 octobre 1961 Papon est cité trente fois, Michel Debré est cité , de De Gaulle pas de traces, on ne touche pas à De Gaulle, le Dieu de la République.Pierre milliaire de l' identité nationale, la manifestation du 17 octobre 1961 fait partie des journées historiques enveloppées d'un brouillard épais.

On sait très peu de choses sur la réaction des plus hauts dirigeants au sujet de ce 17 octobre, De Gaulle ne fit pas mention de ces évènements dans ses mémoires . Sans doute était-il perdu dans ses pensées.

Bien sûr Papon est un salaud, mais quand on a dit ça, on a rien dit , on sauve les meubles et on égratigne surtout pas la République ; mais De Gaulle est un héros et avec tous les fusibles de circonstance et les subterfuges historiques, le mensonge national peut rester allumé

17 octobre 1961, il y a 50 ans...

il y a 50 piges, "on noyait les algeriens dans la seine" ? ça fait marrer la veuve Bourarach...du nom de ce vigile franco marocain battu et noyé dans un canal à bobigny en 2010, et dont la justice se fout...il y a 50 ans ? meme pas 50 mois je dirais...