"Prenons l'argent là où il se trouve : chez les pauvres" - commentaires "Prenons l'argent là où il se trouve : chez les pauvres" 2023-10-14T12:37:19Z https://la-bas.org/la-bas-magazine/les-archives-radiophoniques/2009-10/mai-220/prenons-l-argent-la-ou-il-se-trouve-chez-les-pauvres#comment108292 2023-10-14T12:37:19Z <p>Il n'y a rien à dire tous les établissements financiers doivent respecter les règles relatives à l'usure . C'est comme ça et pas autrement. Par ailleurs quand on perçoit des fonds publics l'intérêt financier ne doit pas exister . Comme les bailleurs sociaux par exemple .<br class="autobr"> L'Adie est un organisme qui normalement a vocation d'aider les créateurs d'entreprise ou les entreprises passagèrement en difficulté . Or ce n'est pas en prêtant à 12,5 % que l'on vous aide . Par ailleurs comment se fait-il qu'il n'y ait pas d'assurance ? Ce système de caution est en fait une belle aubaine pour l'Adie qui ne manquera pas de vous faire du chantage en vous menaçant de faire appel à votre garant dés le premier incident de paiement.</p> <p>Personnellement j'ai une agence immobilière et compte tenu de la conjoncture je me suis retrouvé à court de trésorerie . Covid et maintenant hausse des taux d'intérêt font que l'immobilier est en crise . Vous croyez que cela les interpelle ? Non point du tout ils me harcèlent et je dois dire que je ne m'attendais pas à ça . Microcrédit ? Mon c.. ce sont des usuriers doublés de spéculateurs peu scrupuleux .</p> "Prenons l'argent là où il se trouve : chez les pauvres" 2010-07-09T09:09:37Z https://la-bas.org/la-bas-magazine/les-archives-radiophoniques/2009-10/mai-220/prenons-l-argent-la-ou-il-se-trouve-chez-les-pauvres#comment16155 2010-07-09T09:09:37Z <p>Je n'ai pas encore écouté l'émission sur l'Adie (que je télécharge en ce moment), j'ai juste écouté les réactions des AMJ du lendemain.<br class="autobr"> Je souhaite apporter mon témoignage ici.<br class="autobr"> J'ai créé en 2005 mon emploi sur une activité atypique (fabrication de yourtes contemporaines). J'avais besoin d'un peu de matériel et bien peu d'économies. Les banques (3 différentes) ne m'ont pas suivies bien sûr et je n'avais pas dans mon entourage le moyen de trouver les 10.000 € nécessaires. L'Adie m'a permis de démarrer, sans elle mon projet n'aurait pas vu le jour.<br class="autobr"> Il est vrai que les taux d'intérêts sont un peu plus cher que les banques classiques (raisonnables à l'époque, ils ont augmentés entre temps). Mais j'ai eu la bonne surprise de voir que sur les 10.000 € que je souhaitais emprunter, 1.500 € était versé sous la forme d'une subvention du Conseil Régional d'Auvergne gérée par l'Adie Auvergne. Du coup, cela devenait vraiment intéressant. Mais surtout, sans ça, j'aurai dû renoncer.<br class="autobr"> La question de la caution de l'entourage est par contre un vrai point noir.<br class="autobr"> L'accompagnement de l'Adie est bien réel et utile, contrairement à une banque classique.<br class="autobr"> Cette association a une vraie place intéressante et répond à un besoin réel d'accompagner, par un financement et un soutien, des petits projets qui ne verraient pas le jour sans elle.<br class="autobr"> La question soulevée par un AMJ de la dévalorisation du coût de la main d'œuvre, tient plus de l'inexpérience des créateurs qui ont tendance à sous-facturer leurs prestations au début de leur activité. J'ai fait cette erreur, j'ai corrigé depuis. Il est difficile d'estimer la réelle valeur d'un travail au début d'une activité. Non pas en terme de marché mais en terme de coûts. L'Adie n'a rien à voir là dedans.<br class="autobr"> Je soutiens l'Adie et espère qu'elle continuera à oeuvrer pendant longtemps même si des choses sont améliorables : diminution des frais, renoncement à la caution de l'entourage.<br class="autobr"> Continuez longtemps votre modeste et géniale émission, courage à Daniel et à toute l'équipe de Là-bas si j'y suis.<br class="autobr"> J'y retourne.</p> "Prenons l'argent là où il se trouve : chez les pauvres" 2010-05-13T13:46:55Z https://la-bas.org/la-bas-magazine/les-archives-radiophoniques/2009-10/mai-220/prenons-l-argent-la-ou-il-se-trouve-chez-les-pauvres#comment15185 2010-05-13T13:46:55Z <p>Dommage de voir tout en noir, on peut etre de gauche et etre pour l'entreprenariat.. Quand on voit comment on traite les employés dans les grandes entreprises, comment on les pousse au suicide, il peut être pertinent de penser que devenir indépendant, c'est devenir libre et ça peut permettre de reprendre confiance en soi et de développer son esprit d'initiative, sa créativité si souvent étouffée de nos jours.. Le crédit ce n'est pas forcément un piège à cons, beaucoup de gens dans les pays sous developpés ont pu créer leur activité grâce à ce système et ainsi se construire un avenir. Je pense qu'en France, ça peut sauver la vie de beaucoup de personnes, je pense particulièrement aux gens qui souffrent à l'idée d'avoir un "supérieur" et qui du coup ne tiennent pas le choc en tant que salarié et qui sont perçus dans la société comme instables alors qu'il sont juste faits pour s'épanouir de façon indépendante.. Le micro crédit permet à tous (pas seulement les enfants de familles riches prêtes à investir pour leur rejetons) de choisir sa vie professionnelle et de sortir de l'état d'esclave, esclave d'une pensée et d'une façon de faire qui convient à de moins en moins de gens qui rêvent de liberté d'être (et pas seulement d'avoir..)</p> "Prenons l'argent là où il se trouve : chez les pauvres" 2010-05-12T11:48:07Z https://la-bas.org/la-bas-magazine/les-archives-radiophoniques/2009-10/mai-220/prenons-l-argent-la-ou-il-se-trouve-chez-les-pauvres#comment15176 2010-05-12T11:48:07Z <p>Moi aussi je travaille à l'Adie. C'est normal de recevoir des critiques et il faut savoir les accepter, mais là je trouve que votre reportage est tellement peu nuancé qu'il en devient inexact voire grotesque par moment.<br class="autobr"> Bien sûr que la création d'entreprise comporte une part de risque, le crédit aussi, alors quand on fait les deux en même temps, forcément il faut faire attention. C'est vrai qu'il y a des personnes pour qui l'expérience se passe mal, mais contrairement à ce que vous avez l'air de penser, nous faisons de notre mieux pour ne pas envoyer les gens qui font appel à nous dans le mur et nos clients ne sont pas des imbéciles suicidaires qui n'ont aucune conscience de ce qu'ils font, ce sont des gens qui réfléchissent avant de signer leur contrat de prêt.<br class="autobr"> Concernant notre taux d'intérêt, le mythe veut que les banques soient moins chères, mais pour quels types de prêt, avec quelles conditions, pour quels montant, sur quelle durée ? Parle-t-on de prêt conso, de revolving, de prêt immobilier, de prêt travaux ??? Et puis la question ne se pose plus quand elles refusent de vous prêter il me semble. <br class="autobr"> Je voudrais préciser aussi que l'idée du microcrédit, c'est de considérer les personnes qui en bénéficient comme des acteurs économiques actifs, qui participent donc au coût financier du service qu'ils utilisent, au même titre que tous les autres acteurs économiques. Il ne s'agit pas d'une aide sociale, mais d'une solution alternative. C'est une conception des choses, une philosophie. On peut être d'accord avec ou pas, mais dire qu'il s'agit d'une arnaque c'est à la fois injuste et signe d'un manque de documentation sur la question.<br class="autobr"> Pour terminer, vous oubliez de dire que l'Adie accompagne gratuitement tous ses clients, pendant la durée qu'il faut : connaissez-vous le prix d'un conseil de comptable ou de juriste, d'une journée de formation à la chambre de commerce ??<br class="autobr"> Dites-vous bien que si vous ne comprenez pas l'intérêt de ce que nous faisons, c'est parce que vous ne connaissez pas la réalité des gens qui font appel à nous.</p> "Prenons l'argent là où il se trouve : chez les pauvres" 2010-05-11T13:45:54Z https://la-bas.org/la-bas-magazine/les-archives-radiophoniques/2009-10/mai-220/prenons-l-argent-la-ou-il-se-trouve-chez-les-pauvres#comment15165 2010-05-11T13:45:54Z <p>Bon. Et bien moi aussi je travaille à l'ADIE. J'étais contente d'entendre cette émission qui pose les bonnes questions. Pour autant, je crois en ce que je fais. En effet, les choses sont bien plus complexes qu'il n'y parait. J'aimerais qu'on trouve une alternative au capitalisme, vraiment. La révolution n'est pas une solution pour moi : quand on regarde ce qu'elles ont pu engendrer à travers l'histoire comme violences pour revenir finalement au point de départ, je me dis que c'est assez vain. Je n'ai pas la solution, je le confesse. Mais qui l'a ?<br class="autobr"> Dans ma réflexion sur la société, je m'appuie sur le concret, sur le quotidien, et je me demande comment arranger à minima les choses avec les maigres outils dont nous disposons. Le capitalisme crée des disparités, creuse le fossé entre riches et pauvres. Ce que j'ai trouvé intéressant avec le microcrédit et la création de son propre emploi, c'est que finalement on donne les outils du capital aux personnes qu'il exclu (vous n'imaginez pas le nombre de fois où je pense faire un doigt d'honneur à ces technocrates qui détiennent le pouvoir économique en accompagnant un porteur de projet jusqu'au bout et en leur balançant sa réussite et sa bonne idée à la figure). Car oui, les banques ne leur prêtent pas. Les chambres de métier, pour ne citer qu'elles, les regardent avec un mépris rare. Les gens que je rencontre ont vécu des souffrances au travail (avec le patronat), ne trouvent pas de stabilité... Que dire encore des personnes d'origine étrangère qui, dans leur pays d'origine, étaient enseignants, diplômés, cultivés et qui arrivés en France ne sont bons qu'à balayer ou à travailler à la chaine ? Oui, ça a l'air hyper capitaliste, mais redonner de la dignité à toutes ces personnes, leur permettre de ne plus dépendre et de ne plus être sous le joug d'un patron qui les maltraite ou d'un système d'assistanat qui, bien que nécessaire, stigmatise parfois(faudrait changer certaines méthodes de travail, vraiment !).<br class="autobr"> Après, il faut faire attention au discours que peuvent tenir Mmes Lagarde et Nowak car définitivement, le microcrédit n'est certainement pas la panacée et ne doit surtout pas être utlisé pour désengager l'Etat de ses responsabilités. Il ne s'adresse qu'à certaines personnes, et créer son propre emploi est une solution pour une minorité de gens. Mais au moins, il y en a qui s'en sortent. Et pour info, l'ADIE ne s'en sort pas si bien que vous avez l'air de la penser... Depuis quelques années, comme le soulignait mes collègues dans l'émission, les méthodes de travail ont du changer faute de subventions publiques. Pour continuer à agir, nous nous trouvons devant l'obligation de faire payer ces prêts plus chers pour garantir la pérennité de notre action. La solution pour parvenir à l'équilibre financier n'est sans doute pas la meilleure, et j'ai honte du taux des prêts que nous pratiquons, je vous l'avoue. <br class="autobr"> Merci pour cette émission qui, je le répète, a tout de même le mérite de mettre le doigt où ça fait mal ! Mais l'ADIE fait bien plus que simplement prêter, et je ne rougis pas du tout de son action. Je suis fière de travailler avec tout ces gens que j'admire et respecte : les petit entrepreneurs.</p> "Prenons l'argent là où il se trouve : chez les pauvres" 2010-05-09T14:18:41Z https://la-bas.org/la-bas-magazine/les-archives-radiophoniques/2009-10/mai-220/prenons-l-argent-la-ou-il-se-trouve-chez-les-pauvres#comment15135 2010-05-09T14:18:41Z <p>Un lien vers les ateliers du congrès du Coorace : Il y est question du "microcrédit social" (si on dit social c'est sans doute justement pour le distinguer d'autres formes)</p> <p><a href="http://www.congrescoorace2009.org/2009/05/a5-le-microcredit-social-levier-d%E2%80%99insertion-socioprofessionnelle/" class="spip_url spip_out auto" rel="nofollow external">http://www.congrescoorace2009.org/2009/05/a5-le-microcredit-social-levier-d%E2%80%99insertion-socioprofessionnelle/</a></p> "Prenons l'argent là où il se trouve : chez les pauvres" 2010-05-09T09:32:09Z https://la-bas.org/la-bas-magazine/les-archives-radiophoniques/2009-10/mai-220/prenons-l-argent-la-ou-il-se-trouve-chez-les-pauvres#comment15132 2010-05-09T09:32:09Z <p>à adrien fournier, <br class="autobr"> j'ai écouté la partie de l'émission et que retient-on ? <br class="autobr"> 1)le propos n'est pas de mermet mais du monde diplo (nuance)<br class="autobr"> 2) il est question d'un passage très court, sur une hypothèse.<br class="autobr"> 3) il s'agit de voir les possibilités de transfert de quelque chose qui fonctionne (sous certaine conditions, il faudrait voir plus précisément lesquelles) dans le sud pour le nord. <br class="autobr"> Je vois pas en quoi là bas si j'y suis s'est trompé et quand bien même je vois pas où serait le problème de revoir sa copie. <br class="autobr"> Sur l'émission en elle même. Moi je me demande toujours comment les sujets sont traités et le temps que passe les journalistes sur les dossiers. Etant étudiant je sais à quel point à vouloir chercher les preuves à charge ou bien à vouloir être méfiant de tous les discours et le verni, on fini par trouver des preuves qui n'en sont que partiellement. L'émission finie par être aussi caricaturale que le caricaturiste que l'on trouve, qui veut bien nous parler du sujet.<br class="autobr"> Plusieurs élargissements auraient été possible : effectivement le micro crédit mais sous d'autres formes. La personne de l'adie nous le dit, ils empruntent eux même aux banques, génial, c'est de l'emprunt d'emprunt. Donc il existe d'autres forme beaucoup plus sociale et solidaire. La personne de l'adie vante l'efficacité de l'entreprise mais elle dit aussi qu'un écrémage s'opère. Jpense que l'émission à moins le mérite de montrer (une part au moins) le fonctionnement de l'adie. Autre élargissement possible : celui des collectifs de chômeurs et précaire (là vous pouvez y aller de vos réactions) : <a href="http://juralibertaire.over-blog.com/article-theses-sur-la-greve-des-chomeurs-et-precaires-48193380.html" class="spip_url spip_out auto" rel="nofollow external">http://juralibertaire.over-blog.com/article-theses-sur-la-greve-des-chomeurs-et-precaires-48193380.html</a>. L'adie n'est pas LA solution mais vue ces "taux de sorties" elle le devient. Taux de satisfaction de 96%, c'est encore une enquête d'auto satisfaction ça. De quoi les personnes interrogées sont t'elles satisfaites, d'être inserrées dans l'univers capitaliste de l'auto entrepreneur, libre que pour être plus enchainées et toujours isolées ? Mais là c' une hypothèse que je fais, je me dis juste qu'il existe d'autre manière d'entreprendre "ensemble"</p> "Prenons l'argent là où il se trouve : chez les pauvres" 2010-05-08T15:59:53Z https://la-bas.org/la-bas-magazine/les-archives-radiophoniques/2009-10/mai-220/prenons-l-argent-la-ou-il-se-trouve-chez-les-pauvres#comment15126 2010-05-08T15:59:53Z <p>Là-bas si j'y suis a fait la promotion du micro crédit comme solution au chômage et au désœuvrement dans les cités.<br class="autobr"> Écoutez cette émission autours du diplo à partir de la 44e minute de l'émission du Le lundi 7 novembre 2005.<br class="autobr"> <a href="http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=776" class="spip_url spip_out auto" rel="nofollow external">http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=776</a><br class="autobr"> Comme quoi tout le monde peu se tromper...</p> "Prenons l'argent là où il se trouve : chez les pauvres" 2010-05-07T22:54:52Z https://la-bas.org/la-bas-magazine/les-archives-radiophoniques/2009-10/mai-220/prenons-l-argent-la-ou-il-se-trouve-chez-les-pauvres#comment15116 2010-05-07T22:54:52Z <p>bonjour Olivier Poté , mais dans ma banlieue et dans beaucoup de quartier nous pensons tous que 80% des associations sont la pour se faire un salaire sur notre misère, elles se foutent de se qui nous arrivent celles qui bossent vraiment sont les associations dont le bureau exécutif et animateurs et travailleurs sociaux sont du quartier c'est un peu une lutte de classe .ceux de ma classe roule pour ma classe .les associations d'état et organisme d'état roulent pour l'état(pouvoir) . Pierre Bourdieu me l'avait explique , je le comprends seulement aujourd'hui .</p> "Prenons l'argent là où il se trouve : chez les pauvres" 2010-05-07T15:52:04Z https://la-bas.org/la-bas-magazine/les-archives-radiophoniques/2009-10/mai-220/prenons-l-argent-la-ou-il-se-trouve-chez-les-pauvres#comment15109 2010-05-07T15:52:04Z <p>Salut Daniel, Salut les AMG !</p> <p>Je suis salarié à l'Adie et j'ai écouté ton émmission. Je suis un peu triste, pas que tu tapes sur l'association pour laquelle je travaille, c'est ton boulot, je t'écoute et t'apprécie justement pour ça ! mais par les méthodes employées. Faire un procès à charge ok, ça permets toujours de réflechir, prendre du recul, par contre monter une émission en enregistrant des propos privé à l'insus des personnes lors d'un repas entre amis, c'est bof bof, ça me fait un peu pensé à Sarko avec ses caméras partout. Enfin bref, l'intégrité n'est pas de ce monde, je le savais ! Sur ce, le fond maintenant, la seule vrai critique qui peut être fait au microcrédit selon moi c'est le risque qu'il soit présenté comme l'unique solution (ce que font nombre de politique actuellement, notamment la gauche, qui je le précise soutien plus l'Adie que la droite, la présidente, Maria NOWAK, travaillait pour Mittérand à l'époque). En gros, c'est nier le travail des assos en amont, des assistantes sociales, etc. sans qui l'action de l'Adie serait creuse et inefficace. Ensuite, on est d'accord ou pas avec le modèle économique actuel et on peut en discuter, je n'ai malheureusement pas eu cette joie avec les quelques 500 RMistes que j'ai accompagné depuis que je travaille à l'Adie, eh oui, bizarrement, ils étaient plus préocupés par ce qu'ils allaient bouffer le soir que par les discussions phylosophique des bac+5, dont je fais parti, crois bien que je m'en désole mais c'est comme ça, on ne réfléchit pas le ventre vide, ça vient dans un second temps. Enfin, concernant le taux d'intérêt, je casse un mythe, on ne s'enrichit pas, pour info, je m'occupe d'une équipe de 10 personnes (salariées), j'ai 4 ans d'expérience et un diplome d'agronome en poche, je gagne 1600 € net par mois, pas de prime, pas d'intéressement sur les résultats, pas de 13ème mois, je fais 60 heures par semaine, mon salaire ramener à l'heure est inférieur au SMIC.Alors à quoi sert ce taux, si ce n'est pas pour nous enrichir ? tout simplement à faire fonctionner le bordel, nous empruntons aux banques pour repreter, celles-ci nous prete à 5-6 %, le reste paye les salaires, les formations des bénévoles (2000 en France). L'asso est plutôt économe, pour comparaison, chaque personne financée "coute" en moyenne 2000 € par an en gestion de dossier, intervention, etc. à l'ANPE, un chomeur "coute" environ 12000 € par an (hors allocation chomage) et un RMIste 18000 € par an (hors versement du RSA). c'est donc plutôt une bonne opération pour la collectivité, pour finir, je viens de recevoir à l'instant les derniers chiffre du commissaire au compte (indépendant de notre association), les voici : <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> taux d'insertion (part des personnes sortis des dispositifs de minima sociaux 5 ans après l'intervention de l'Adie) : 79 % (pour comparaison, génération CAF normal : 23%) <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> taux de pérennité à 2 ans des entreprises crées : 68 % bien que 20 % des personnes financées ne savent ni lire ni écrire (moyenne nationnale : 65 %) <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> nombre d'emploi crées par intervention : 1,38 (celui du créateur + un peu plus) <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> taux de satisfaction des personnes financées : 96 %</p> <p>Pour finir sur les taux, attention de ne pas faire le jeux des banques et des organismes de crédit conso qui jouent eux sur des taux faibles, comment font-il ? il prete plus que le besoin sur une durée supérieure à ce que la personne pourrait rembourser, en gros, vous avez besoin de 2000 € que vous pouvez rembourser sur 1 an, le banquier va vous proposer (s'il vous prete, ce qui n'est pas forcément gagné !) 5000 € sur 4 ans à 6 %, à prendre ou à laisser, cout de l'opération : autour de 1000 €, sans compter l'ouverture de compte, l'assurance machin, le produit de placement bidule, etc.<br class="autobr"> L'Adie verifiera avec vous si vous ne pouvez pas démarrer avec moins de 2000 €, quite à repartir le financement dans le temps, et vous mettra le pret sur 1 an, taux : 9,71 %, contribution : 5% du montant, cout de l'opération : 206 €, pas d'autre couts, l'intégralité de l'offre d'accompagnement est gratuit.</p> <p>Voilà, c'est un peu long mais pour une heure d'émission, il fallait bien ça ! je laisse mon mail perso pour les questions, n'hésitez pas !<br class="autobr"> olivier.pote@gmail.com</p> <p>Allez daniel, sans rancunes, continue mais fait gaffe aux moyens, Là-bas si j'y suis lutte contre le totalitarisme, attention à pas récupérer ses méthodes...</p> <p>Un grand coup de chapeau au 80000 personnes financées par l'Adie depuis 21 ans qui ont trouver un bon moyen de se débarrasser de leur patron !</p> <p>Bises<br class="autobr"> Olivier Pôté<br class="autobr"> Responsable pôle crédit Auvergne Limousin</p> <p>PS : pour info, le caricaturiste que vous avez interviewé ne voulait même pas rembourser le pret à taux 0 que lui a fait l'Etat par notre intermédiaire, en gros c'est du vol, voler l'état c'est voler les plus précaires.</p> "Prenons l'argent là où il se trouve : chez les pauvres" 2010-05-06T14:31:15Z https://la-bas.org/la-bas-magazine/les-archives-radiophoniques/2009-10/mai-220/prenons-l-argent-la-ou-il-se-trouve-chez-les-pauvres#comment15074 2010-05-06T14:31:15Z <p>Il ne faudrait pas que l'arbre cache la forêt et les bons chiffres du remboursement des prêts sont là pour en témoigner.<br class="autobr"> Quand une période est difficile faut-il rester à attendre les minimas sociaux et regarder le temps qui passe ?<br class="autobr"> Le micro-crédit ne prétend pas tout régler et toute demande de micro-crédit ne reçoit pas nécessairement une réponse positive en fonction de la viabilité du projet.<br class="autobr"> Il est facile d'ironiser et de pratiquer la dérision sur ces pauvres" créateurs" quand on est tranquille dans son bureau avec un salaire régulier à la fin du mois et que l'on a jamais connu la galère.<br class="autobr"> Certes les pouvoirs et collectivités publics ont des responsabilités mais il faudrait aussi que chacun se sente solidaire de ceux qui sont en difficulté et se demande "et moi qu'ai-je fait pour eux" ? L' Adie na pas la prétention de répondre à tout, mais elle agit au quotidien...et donc je suis bénévole à l'adie.</p> "Prenons l'argent là où il se trouve : chez les pauvres" 2010-05-06T13:35:25Z https://la-bas.org/la-bas-magazine/les-archives-radiophoniques/2009-10/mai-220/prenons-l-argent-la-ou-il-se-trouve-chez-les-pauvres#comment15070 2010-05-06T13:35:25Z <p>DES TAUX A 15% D'INTÉRÊT !!!!</p> <p>où comment se faire de l'argent sur notre dos.</p> <p>Je suis agent commercial et je propose des crédits pour vendre mon matos à 7,95 % TEG FIXE sur 13 ans , je pensais que c'était élevé .<br class="autobr"> MON DIEU 15 % SUR 1 AN !!!!</p> <p>A quand la prochaine révolution !!</p> <p>QUAND ??</p> "Prenons l'argent là où il se trouve : chez les pauvres" 2010-05-05T14:47:04Z https://la-bas.org/la-bas-magazine/les-archives-radiophoniques/2009-10/mai-220/prenons-l-argent-la-ou-il-se-trouve-chez-les-pauvres#comment15054 2010-05-05T14:47:04Z <p>Juste pour dire que l'émission, à mon sens, traitait d'un cas particulier, d'un certain type de micro-crédit... d'une arnaque en fait.</p> <p>Il existe par ailleurs pléthorre de micro-crédits tout à fait honnêtes et efficaces, à des taux qui ne sont pas ceux indiqués là, souvent proches de zéro (genre la nef ou d'autres) !</p> <p>Il aurait été judicieux de mettre ceci un peu plus en valeur, afin de donner corps à l'émission, et donner envie d'aller plus loin, notamment vers l'économie solidaire. Merci. Et bonne continuation.</p> "Prenons l'argent là où il se trouve : chez les pauvres" 2010-05-05T14:23:16Z https://la-bas.org/la-bas-magazine/les-archives-radiophoniques/2009-10/mai-220/prenons-l-argent-la-ou-il-se-trouve-chez-les-pauvres#comment15053 2010-05-05T14:23:16Z <p>Bonjour ,<br class="autobr"> Vous avez 100% raison de traiter ce type de sujet . Mais votre façon de le traiter est mal informée et mensongère par les informations qu'elle ne donne pas . <br class="autobr"> L'émission confond le microcrédit personnel et celui qui permet de créer son entreprise. Elle oublie de dire que, s'il y a chaque année 20 ou 30% de personnes supplémentaires qui créent leur entreprise, et leur emploi, grâce à un microcrédit, c'est qu'elles y trouvent leur compte. Les gens ne sont pas idiots et savent où est leur intérêt.Vous oubliez de dire que l'immense majorité de ceux qui demandent un microcrédit professionnel le remboursent et ne sont pas surendettés . Puis que la moitié d'entre eux demandent ensuite un 2e microcrédit pour développer l'entreprise qu'ils ont créées avec le 1er. Vous oubliez de dire que l'Adie accompagne et forme gratuitement ceux qu'elles finance afin que leur entreprise ait le maximum de chance de réussir . <br class="autobr"> Et que prêter sans intérêts reviendrait à faire financer le microcrédit par le contribuable et par les pouvoirs publics, donc de faire disparaître la solution microcrédit</p> <p>Votre émission décourage les "pauvres" de faire appel au microcrédit pour monter la petite entreprise alors que c'est une des façons , pour eux, de sortir de l'assistance . Alors que vous aviez une opportunité de donner une vraie information transparente. Dommage !</p> "Prenons l'argent là où il se trouve : chez les pauvres" 2010-05-04T15:15:37Z https://la-bas.org/la-bas-magazine/les-archives-radiophoniques/2009-10/mai-220/prenons-l-argent-la-ou-il-se-trouve-chez-les-pauvres#comment15043 2010-05-04T15:15:37Z <p>Quelle catastrophe. De plus en plus de solitude et à 15% par mois. Tous les pauvres deviennent patrons et versent 50% du bénef aux divers organismes qui detiennent le sacrosaint pognon. Voila le programme qui se met doucement en place. A qui profite la sueur ?<br class="autobr"> J'ai vu le film de Colinne Sereau "Solutions locales pour un désordre global". De magnifiques vies sont présentées dans ce film, des gens qui font pousser leurs légumes en collectivité, achètent un peu moins de saloperies, respirent le bon air et ont l'air heureux. Fuyons les villes et réapprenons à vivre.</p> "Prenons l'argent là où il se trouve : chez les pauvres" 2010-05-04T14:41:14Z https://la-bas.org/la-bas-magazine/les-archives-radiophoniques/2009-10/mai-220/prenons-l-argent-la-ou-il-se-trouve-chez-les-pauvres#comment15041 2010-05-04T14:41:14Z <p>Ce que l'adie finance aujourd'hui en fait au tout départ, c'était auparavant pris en charge par les conseils généraux qui attribuaient eux-mêmes des subventions aux porteurs de projets, que ce soit pour payer une formation, créer une entreprise , développer une activité sociale , aider au financement du permis, ou juste aider ponctuellement une personne sur le plan matériel . ç'était la politique publique de l'aide à l'insertion. Des prêts à taux zéro pouvaient être accordés. C'était au temps où le service public ne trahissait pas encore sa vocation. certains conseils généraux n'ont pas encore tout oublié des principes de l'action publique. Sur ce site on peut avoir une idée de ce à quoi ça pouvait ressemblait. Par exemple ici , <a href="http://www.loire-atlantique.fr/cg44/jcms/c_11716/les-aides-a-l-insertion" class="spip_url spip_out auto" rel="nofollow external">http://www.loire-atlantique.fr/cg44/jcms/c_11716/les-aides-a-l-insertion</a> C'était loin d'être idéal cependant, tout était à la tête de la personne. Mais au moins , les aides financières quand elles existaient étaient vraiment des aides et non un encouragement plus ou moins aveugle à devenir esclave par la dette et une forme servile de condition d'emploi.</p> "Prenons l'argent là où il se trouve : chez les pauvres" 2010-05-04T12:49:14Z https://la-bas.org/la-bas-magazine/les-archives-radiophoniques/2009-10/mai-220/prenons-l-argent-la-ou-il-se-trouve-chez-les-pauvres#comment15040 2010-05-04T12:49:14Z <p>merci pour votre travail, là-bas, et de faire entendre ces absurdités : ça en est malheureusement déprimant de voir l'humain se perdre dans le chiffre... l'individu se devant d'être sa propre entreprise...</p> "Prenons l'argent là où il se trouve : chez les pauvres" 2010-05-04T11:58:45Z https://la-bas.org/la-bas-magazine/les-archives-radiophoniques/2009-10/mai-220/prenons-l-argent-la-ou-il-se-trouve-chez-les-pauvres#comment15039 2010-05-04T11:58:45Z <p>Moi j'avais des interrogations quant aux emplois créés par ce système : sont-ils pérennes ? quels sont leurs revenus ? Pourquoi ses partisans semblent-t-ils un peu évasifs sur ces détails ?</p> "Prenons l'argent là où il se trouve : chez les pauvres" 2010-05-04T10:59:22Z https://la-bas.org/la-bas-magazine/les-archives-radiophoniques/2009-10/mai-220/prenons-l-argent-la-ou-il-se-trouve-chez-les-pauvres#comment15038 2010-05-04T10:59:22Z <p>Bonjour...</p> <p>Micro, micro, c'est vite dit... lorsque je vois la distance qui sépare les 2 doigts exigeants de Christine, je prends conscience de ma... disons pauvreté</p> "Prenons l'argent là où il se trouve : chez les pauvres" 2010-05-04T07:24:54Z https://la-bas.org/la-bas-magazine/les-archives-radiophoniques/2009-10/mai-220/prenons-l-argent-la-ou-il-se-trouve-chez-les-pauvres#comment15034 2010-05-04T07:24:54Z <p>Petite correction concernant la musique. Il s'agit de "<strong>Mon côté punk</strong>" avec le morceau "<strong>En dessous de mes voisins</strong>".</p> "Prenons l'argent là où il se trouve : chez les pauvres" 2010-05-03T19:26:32Z https://la-bas.org/la-bas-magazine/les-archives-radiophoniques/2009-10/mai-220/prenons-l-argent-la-ou-il-se-trouve-chez-les-pauvres#comment15029 2010-05-03T19:26:32Z <p>Qui se cache derriere ce sigle</p> <p>MCP...</p> <p>Quelle belle chanson... En dessous de mes moyens</p> <p>quelqu'un sait comment connaitre ce groupe ????</p> "Prenons l'argent là où il se trouve : chez les pauvres" 2010-05-03T17:02:33Z https://la-bas.org/la-bas-magazine/les-archives-radiophoniques/2009-10/mai-220/prenons-l-argent-la-ou-il-se-trouve-chez-les-pauvres#comment15025 2010-05-03T17:02:33Z <p>Salut, <br class="autobr"> j'ai fait un ptit recensement de vos émissions qui nous parlent des vraies fausses bonnes idées et de l'ambivalence d'une certaine "gestion de la précarité". Je travaille sur la participation dans le secteur de l'insertion par l'activité économique dans l'économie sociale et solidaire. Mais là aussi n'y a t'il pas des discours dissonants, des idées mal placées et quelques ambiguïtés (contradiction) ? Inserrer, oui mais dans quoi et pourquoi ? J'ai en tête le film Volem rien foutre al pais et j'observe à rennes (de loin pour l'instant) l'action et la critique radicale des collectifs de chômeurs et précaires. Dans ce que je lis il est question d'injonction à l'insertion et maintenant à la participation (car oui, l'usager est doit participer !!). Dans ce reportage il était question d'injonction à entreprendre. Et partout il s'agit de responsabilisation de l'individu (lui seul). Va travailler fainéant... mais oui bien sûr... <br class="autobr"> Bonne continuation à vous tous, joyeuse équipe de là bas si j'y suis.</p> "Prenons l'argent là où il se trouve : chez les pauvres" 2010-05-03T16:19:10Z https://la-bas.org/la-bas-magazine/les-archives-radiophoniques/2009-10/mai-220/prenons-l-argent-la-ou-il-se-trouve-chez-les-pauvres#comment15024 2010-05-03T16:19:10Z <p>J'ai cru un moment que le technocrate chargé de faire le point pour la ministre LAGARDE était joué par un humoriste tellement son intervention était la caricature de l'énarque capable de prouver tout et son contraire et même de disserter en trois points sur ce qu'il ne connaît pas pour faire plaisir à ses supérieurs.</p> <p>Ce qui est certain , c'est que lui , il n'aura pas besoin de contacter l'ADIE .....sauf une bonne révolution .</p>