La Gwadloup contre la pwofitasyon (9) - 26 et 27 mai 1967 à Pointe à Pitre (2) - commentaires

La Gwadloup contre la pwofitasyon (9) - 26 et 27 mai 1967 à Pointe à Pitre (2)

Je découvre très tardivement votre reportage et le malheur qui a frappé Yvon Coudrieu.
Nous nous sommes rencontrés il y a très longtemps et je tenais à lui témoigner toute ma compassion.

La Gwadloup contre la pwofitasyon (9) - 26 et 27 mai 1967 à Pointe à Pitre (2)

Ah et puis aussi, toujours en relation avec ce reportage, noter que Patrick Pesnot sur France Inter dans son émission "Rendez Voux avec X" (j'aime bien aussi en général, c'est le samedi vers 13H20) du 7 mars 2009 avait lui aussi traité du sujet des émeutes et du massacre de mai 1967 à Pointe à Pitre.
Lien vers le site de l'émission ci-dessous (même si je crois qu'elle n'est plus en écoute libre. Gueter éventuellement une re-diffusion).
– http://sites.radiofrance.fr/francei...

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FYI - Article en relation avec le reportage, sur les émeutes et le massacre de mai 1967 à Pointe à Pitre.
"En Guadeloupe, la tragédie de Mé 67 refoulée" (LE MONDE, 26.05.09). Le jour se lève à peine. On a tiré toute la nuit dans Pointe-à-Pitre. Le feu ne s'est calmé qu'aux petites heures du matin, dans l'épuisement et la peur. Ce samedi 27 mai 1967, Max Jasor, 13 ans, le fils du libraire, est très tôt levé, dans l'appartement familial de la rue Barbès. Au no 25, devant la porte en fer grillagée, on a jeté un homme comme un sac. Il a plusieurs côtes brisées, la mâchoire enfoncée, des dents cassées. Du haut de l'escalier, l'adolescent ne voit qu'une masse informe, qui geint. Son père, Hubert Jasor. Suite de l'article sur le site du monde.fr :
– http://www.lemonde.fr/societe/artic...
PS - Coucou à tous et à toutes en Guadeloupe en général, et à Marie Galante en particulier.

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Les 40% de vie chère étaient à l'origine un bonus pour les (métropolitains) qui voulaient bien venir travailler dans les (colonies). Ce n'est qu'après une grève de 3 mois que ce bonus a été étendu à l'ensemble des agents de la fonction publique.
Nous sommes aussi des contribuables. Ceux qui travaillent notamment les fonctionnaires payent pour leurs RMISTES et tous les autres assistés sociaux de la France.
Peut-être est-il normal et juste d'acheter une brosse à dents 4,50€, ou 500g de pate 3€ ou encore un litre d'essence 1,50€. Je ne parle pas du coût des communications téléphoniques, des factures d'eau et d'électricité. La TVA sur tous ces produits vont dans les caisses de l'état c'est-à-dire redistribuée à tous les contribuables Français.
Oui, il y a des personnes qui travaillent en Guadeloupe et participent de ce fait à l'économie de la France.
Sortez de votre cliché carte postale et venez découvrir la vraie réalité.

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salut à vous,

Si vous saviez ce que j'entends sur cette grève générale victorieuse à la Guadeloupe : " et qui c'est qui va payer pour LEUR grève , encore nous avec nos impôts " ou bien " ils ne sont pas comme nous, là bas ils n'ont besoin de rien pour vivre et il n'en branle pas une ".

Et j'en passe et des meilleurs au milieu d'un océan d'indifférence.

Merci pour ces émissions sur J.Domota et le combat du LKP et de la pomulation Guadloupéenne, le chlordecone et les victimes de ces événements dramatiques de 1967 dont j'ignorais tout.

Et quel silence assourdissant des syndicats "institutionnels".

Au 19 Mai faute de mieux.

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Mille merci

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Bonsoir Daniel MERMET,

Merci du fond du coeur pour tous les gens à la recherche de la vérité.
Mon père était à côté de Mr COUDRIEU lorsqu'il a reçu cette balle qui lui a fait perdre l'usage de sa jambe, et il m'a toujours dit que selon lui que c'était une balle explosive.

Ma tante qui était étudiante à l'époque des faits, est passé à côté du corps de J. NESTOR, à ce jour elle n'a pas oublié cette image.

Je suis née en 70, donc je n'ai pas vécu cet évènement qui a secoué la population et a rendu clos le sujet pour les générations futures.

Malheureusement, nos aînés ont oublié que ce même gouvernement qui avait "attaqué" à l'époque, instruisait également leurs enfants.

J'ai assisté à la conférence des 30 ans de mai 67 à l'université.

Ce que j'ai entendu de Me Félix RHODES m'est resté gravé en mémoire...Alors qu'il était emprisonné il entendait des tirs dans des cellules.
Que s'est-il passé ? Nul le saura sans doute un jour.

Ce que nous demandons c'est que l'Etat Français reconnaisse ses torts.
C'est vrai qu'on nous a menti sur le nombre de morts, et peut être qu'on ne connaîtra jamais le nombre exact.

Je pense qu'il est nécessaire, voire indispensable que le gouvernement diffuse et parle de ce qui s'est passé.

Notre paix en tant que Guadeloupéen tant sur le plan social qu'historique en dépend, ainsi que pour le gouvernement Français qui je pense est peu fier de ce passé.

***Félicitations & tous mes encouragement à vous & à votre équipe***

Je suis régulièrement votre émission (ma radio étant allumé au bureau) et j'ai été ravie d'écouter vos interviews ces derniers jours.
Encore merci beaucoup.

En Guadeloupe, oui j'y suis !

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Faillite de l'état providence ! En France et dans les îles ! G G

La déliquescence morale et politique qui frappe aujourd'hui la France a clairement dépassé le point de non-retour. Avec l'éruption guadeloupéenne se pose donc, avec une acuité redoublée. La faillite de l'état providence.

En voici d'ailleurs, en deux temps trois mouvements, la démonstration :

-1. "Ce département d'outre-mer est la caricature du mal français. Son économie administrée, aggravée par l'héritage aliénant de l'esclavage, l'a rendu improductif. Avec plus de 40% de fonctionnaires, près de 25% de chômeurs et un taux de RMistes quatre fois plus important qu'ailleurs, la déresponsabilisation a engendré la vacuité.
Mais ce n'est pas en demandant toujours plus à l'Etat providence que la Guadeloupe se déliera de la "tutelle coloniale" dont elle s'estime prisonnière".

-2. "Aux Antilles comme en métropole, c'est tout un système économique, social, fiscal qui devrait être modernisé, afin de sortir d'un interventionnisme d'Etat qui infantilise la population et creuse les déficits publics.

-3. "Pour s'être mis en rempart, Nicolas Sarkozy subit les assauts conjugués de tous ses opposants et singulièrement d'une gauche hystérique, qui n'a comme programme que de revenir à l'interventionnisme étatique et d'annuler les Mini réformes entreprises, notamment pour l'université. Le statut des DOM TOM, etc.......

Voilà donc où nous en sommes réellement d'une rupture qui se fait attendre !L'état devrait exercer avec rigueur ses fonctions régaliennes (ce qu'il ne fait pas) ni en France ni dans les îles. Et redonner aux citoyens la liberté d'entreprendre (ce qui est difficile) avec nos contraintes fiscales, aggravées par un secteur public excessif et des charges sociales très lourdes. Dont les Antilles, danseuses de la république ne sont que l'expression dramatique et caricaturale de notre déclin. En résumé l'exploitation n'est pas celle des "P'ov Antillais" mais celle des Contribuables français :

Depuis 30 ans les Iles son figée dans leurs statuts post coloniale ! Economie d'assistance, par des prestations multiples, Allocation familiales, chômage, RMI, etc. Santé "gratuite" école, etc. Ces revenus sans contrepartie sont très supérieurs aux pays de la zone caraïbe. Ils n'incitent pas à l'effort, à l'investissement individuel.

De plus avec une fonction publique pléthorique, surpayé de 30 % à 40 % cela suscite envie et jalousie. Le nombre de fonctionnaire et de leur famille c'est une force considérable d'immobilisme de blocage des reformes, pour le maintien voir l'accroissement des droit acquis ! Attitude très humaine et naturelle sous la douce langueurs des cocotiers.

Pour finir ; les sommes versés en pure perte se chiffrent en milliard d'euros. Ressource qui vont à une consommation exacerbée par l'exemple de "riche" touristes parfois très mal accueillit. Au final les tenants du pouvoir économique capte à leurs profits l'argent des contribuables de la métropole. Ils bloquent donc eux aussi toutes les réformes pour le maintien des monopoles des rentes de situation.
Les politiques en France par manque de courage se désintéressent du problème. Les élus des îles qui vivent très très bien de ce système se garde bien d'agir.

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Terrible nouvelle, les amis, le professeur
Bruno ETIENNE EST MORT. C'est une immense perte pour la France. C'était un esprit libre, éclairé et éclairant. Malheureusement, il n'avait pas sa place sur Radio France. Celle-ci étant squatée, accaparée, monopolisée par les détenteurs de la pensée officielle et autre cornichons, lels que les BHL, les Antoine SFEIR OU Frederic ANCEL..., bonimenteurs de leur état.
Condoléances des AMG à sa famille.

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Salut Daniel !
J'espère que mon message passera car avec les Renseignements Généraux, on ne sait jamais avec eux.
Mai 1967, un dossier brulant ! On parle de 200 morts. Moi je dis que c'est tout à fait possible. Rendez-vous compte, il a fallu attendre toute une génération pour qu'enfin certaines langues se délient sur cette affaire. Mai 1967, l'un des derniers crimes coloniaux de l'Etat français.
Je comprend que Napoléon, euh pardon Sarkozy soit embarrassé à cause de nous Guadeloupéens. Mais il faut que la France sache que ce n'est qu'un début !
Désormais, la Guadeloupe sera plus que jamais un poids sur le dos de l'Etat colonial français. Comme l'a si bien dit le camarade Yvon Coudrieu, la France a du mal avec la décolonisation.
Ce qui n'a jamais été le cas de l'Angleterre. Au moins avec les anglais cela avait le mérite d'être clair et net. "Nous sommes anglais et vous non !".
La fresque murale à Pointe-à-Pitre les emmerdent (si tu me permet l'expression !) à l'ambassade de France (comprendre la sous-préfecture).
Paraît-il que le gouverneur de l'époque (le préfet Brot) voulait l'enlever. Mais on lui a rétorqué que cette fresque a été produite et installée grâce au financement du peuple guadeloupéen.
Quand un étranger se rend à la gare routière de Dubouchage pour se rendre au Gosier par exemple, en aucun cas, il ne peut rater cette fresque murale. Et là, il se posera des questions.