Etats-Unis, le lobby pro-israélien : voyage autour d'un tabou (1) - commentaires

Etats-Unis, le lobby pro-israélien : voyage autour d'un tabou (1)

Salut
je suis élève dans une école de formation des futurs fonctionnaires du ministèrte de l'économie du Burkina faso et je suis très interessé par les actions du groupe j street oeuvrant selon une nouvelle vision pour la paix au proche orient.
J'ai toujours pensé que Israel devait prendre le risque de faire la paix avec les palestiens pour commencer et ensuite avec le monde arabe.
Je pense aussi que lorsqu'un peuple comme le peuple Juif a connu dans son histoire tant de souffrances ,Il devait être à même de comprendre la souffrance qu'endure non seulement les palestiniens mais aussi tout le peuple juif qui désirent vivre en paix et en sécurité.
Si toute la puissance militaire israélienne n'a pas réussi à briser la détermination des palestiens à lutter pour leur liberté et leur indépendance dans les limites de leur Etat à créer et si les attentats,les attaques et harcellements menés par les palestiniens n'ont pas réussi à briser le moral des juifs et à les contraindre à leur céder leur liberté, peut être la paix des braves ,celle qui découle du respect de l'adversaire et qui démontrera que ces deux peuples ont plus que la haine de l'autre en commun, cette paix là dis-je ne pourrait être que l'ultime solution à cette crise qui n'a que trop durée.

Etats-Unis, le lobby pro-israélien : voyage autour d'un tabou (1)

Il faut dissocier la question du sionisme, état encore ouvertement colonial, de la question juive qui n'en est plus une, puisqu'en effet elle n'est question que dans l'esprit malade des génocidaires et des antisémites.
En revanche, quand des Finkielkraut sortent : "L'antiracisme sera le communisme du 21e siècle", il pose une équation loufoque : antiraciste = pro palestinien = anti sionisme = antisémite.
Il faut désormais ouvrir les conditions d'une réflexion objective de nature politique (et non pseudo racialiste), impossible jusqu'ici, l'invective et le procès d'intention tenant lieu d'arguments.
Rappelons également l'usage abusif de la Shoah, pour ne pas dire son instrumentalisation, par ce 7e Million qui a reçu les survivants de façon souvent inconvenante, et ne leur assurent toujours pas des revenus décents.
– http://poetaille.over-blog.fr

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Le "lobby juif" est une vieille antienne issue de l'antisémitisme du siècle dernier voire même du siècle précédent.
Une théorie du complot fantaisiste que l'extrême droite (mais pas seulement eux) a souvent utilisé pour expliquer les malheurs du monde (crise de 1929, défaite en 1940, etc.).
Le lobby pro-israélien est le soutien à un état et à son gouvernement.
Et au vu du bouquin dont parlent Daniel et Giv, lui existe officiellement.
De là à penser que le lobby israélien est un lobby juif cela me parait un raccourci un peu limite ; beaucoup de gens de culture juive critiquent la politique d'Israël et de nombreux "non-juifs" la soutiennent.

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Il me semble que l'on peut entendre des juifs non sionistes, avec un peu d'attention ! Chez Mermet, bien sûr, mais pas seulement : en lisant le Diplo, en écoutant France Inter, à 13 heures : Claire Servajean a reçu , durant les bombardements sur Gaza : Rony Brauman et, un autre jour Stéphane Hessel, dans Siné Hebdo, chaque semaine M. Warschawsky et même dans un récent Telerama, un long entretien avec Shlomo Sand !
Sans oublier le site internet de l'UJFP à consulter régulièrement !
Bien sur ça ne fait pas le poids en termes de quantité mais pour la qualité, le compte est bon !!! Et c'est indispensable pour ne pas succomber à la tentation du dégoût qui peut nous saisir en écoutant le "grand intellectuel de Miami" , A. Verschovitz(,,) dégueulant sur les manifestants français contre la guerre à Gaza, les comparant aux antisémites des années 30... il faut pourtant garder son sang froid et continuer à marcher, en esprit libre et sans haine ; surtout ne pas se laisser démonter par cette propagande CONTRE PRODUCTIVE .

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Vous insistez sur la différence entre lobby pro-Israélien et lobby Juif (qui n'existerait pas), mais les Israéliens ne sont-ils pas principalement Juifs ?

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Il est manifeste qu'il y a un très fort lobby pro-Israël en France (je parle d'un lobby pro-Israël et pas d'un lobby juif) : la France n'a même pas convoqué l'ambassadeur quand Israël a pilonné avec tanks et bombardiers une population sans protection.
Comment fonctionne-t-il ce lobby en France ? En tant que citoyen, on a vraiment de sentiment que le gouvernement cherche plus à satisfaire Israël que ses électeurs français.

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Dans cette émission, Daniel Mermet, nous dit qu'il est consterné de ce qui se passe en Guadeloupe et en Martinique !
Mais je suis surpris du silence assourdissant des syndicats métropolitains en ce qui concerne les actions de nos compatriotes.
N'ont-ils pas accès aux médias, pour s'exprimer sur ces grèves, comme cela avait été le cas pour les travailleurs de Renault-Dacia (avec quêtes et manifestations) et des grèves récentes attendent-ils le 18 février ?
Mais certes, ils sont bien plus loin et les liaisons sont certainement mauvaises. Mais la vie n'est t'elle pas assez dure et assez chère en métropole, pour ne pas compatir à leurs difficultés ?

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Un sioniste ne peut englober les juifs du monde entier, l'amalgame se retrouve
dans touts les débats du monde, parmi les médias, et c'est bien malheureux !
Aux juifs non sionistes à prendre la parole, haut et fort, c'est peut-être une question de survie ! Quoi qu'on en disent !

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En 1989 déjà, Serge Halimi dans les colonnes du Monde Diplo soulevait la question de la puissance de l'AIPAC dans la politique pro-israélienne des Etats-Unis. Article très intéressant à relire avec vingt ans de recul, ou l'on voit que la donne est aujourd'hui encore plus nettement du côté de l'AIPAC.
– http://www.monde-diplomatique.fr/19...
Merci pour l'éclairage pertinent de cette émission !

Après la Grèce, l'Outre-mer nous montre la voie...

Premier jour de manifestation, le 5 février 2009 à Fort-de-France.
Comme en Guadeloupe, les manifestants protestent contre la vie chère, la précarité de l'emploi et pour la revalorisation des salaires.
La Guadeloupe est toujours paralysée après près de 3 semaines de grève générale contre la vie chère ; premier résultat de cette mobilisation, le prix de l'essence doit commencer à baisser ce lundi, une baisse en deux temps.
La Martinique est en grève aussi depuis 3 jours, et plusieurs grandes surfaces ont été obligées de fermer hier.
Interrogé sur la vie chère dans Le Journal du dimanche de ce jour, Yves Jego, le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, évoque des « marges qui paraissent abusives dans la distribution » et un « enrichissement sans cause des compagnies pétrolières ». « Je veux démonter toute la chaîne de distribution. Il faut faire jouer la concurrence et, au besoin, casser les monopoles », ajoute-t-il.
Évoquant les prix du carburant il affirme que « le système de fixation du prix du carburant est complètement faussé ».
Les négociations quadripartites - LKP (Comité contre l'exploitation outrancière) -patronat-collectivités territoriales-Etat, qui doivent trouver une issue à la grève générale qui touche la Guadeloupe depuis le 20 janvier, ont été suspendues cette nuit pour reprendre dans quelques heures.
Le Mouvement des entrepreneurs de Guadeloupe (MEG), qui regroupe depuis une semaine l'ensemble des organisations patronales insulaires, a fait des propositions d'augmentations salariales immédiates, différenciées selon que les entreprises emploient moins ou plus de 20 salariés.
Le Smic brut annuel pourrait passer à 18 252 euros, soit 200 euros de plus que le Smic légal annuel. Cette proposition a été rejetée par le LKP qui la juge insuffisante.
Hier, la situation s'était à nouveau tendue en Guadeloupe. L'unique dépôt pétrolier de la Guadeloupe, à Baie-Mahault (est de Basse-Terre), a de nouveau été bloqué hier matin par des manifestants. Le LKP réclame une nouvelle baisse de 20 centimes. Les écoles sont restées fermées et l'activité portuaire demeure interrompue : les syndicats du port et ceux des dockers ont déposé jeudi leur propre cahier de revendications.
En Martinique, c'est demain que les néogiations reprennent entre Etat, élus, patronat et le tout nouveau « collectif du 5 février ».