Labeur et les épinards

En cette dernière journée de l'année , faisons acte utile , boycottons le gogo flambeur et sa cérémonie de voeux spécieux à la télévision .
Qu'il retourne avec sa belle dans les bidonvilles de Rio passer le réveillon et qu'il y reste ...

Labeur et les épinards

"Ce que vous avez en trop, c'est que vous l'avez pris aux pauvres" - St François d'Assise.
Rien n'est plus vrai en ce moment.
Their wealth is our poverty...

Labeur et les épinards

Buongiorno signore Daniel Mermet,
Peut-on, vous donnez un satisfecit, quant au choix des invités (Cornélius Castoriadis, Noam Chomsky, Frédéric Lordon), vous faites fort monsieur Mermet.
Dans un message précédent je conseillais pour ceux qui avaient un peu de temps, la lecture de quelques ouvrages, qui restent d'actualité (en particulier Noam Chomsky), et je lis avec beaucoup d'intérêt le livre que vous nous conseilliez sur le site de "Là Bas Si J'y Suis" Jusqu'à quand ? Aux éditions Raison d'Agir, avec un glossaire et des notes en fin de volume (qui était affiché à moins de 20 euros, et que j'ai obtenu pour 10 euros.)
Après réflexions, peut-être sera-t-il encore temps d'en discuter ?
Ce qui me préoccupe présentement c'est la réunion du G20 en présence des dirigeants des « pays qui comptent », aujourd'hui samedi 15 novembre 2008 à Washington, pour pas grand chose semble-t-il, dans la lignée de ce qui c'était déjà fait et décidé les semaines précédentes.
Nous sommes à peu près certains de payer les pots cassés, et comme je le redoutais, ils (les gens qui nous gouvernent et en particulier Sarkozy) s'attaquent à la cagnotte des gens modestes, le livret d'épargne dit « le Livret A », qui sera mis à contribution (sachant que la Caisse d'Epargne avait placé le fric en Bourse, et l'avait donc converti en actions, et ces actions avaient depuis quelques mois perdu énormément de leur valeur.)
Il est difficile de commenter une émission plus qu'une autre surtout lorsque les sujets sont très voisins comme c'est le cas en ce moment ; le changement pourrait-être dans la manière de traiter ou d'aborder les sujets, (bien que Cornélius Castoriadis et Frédéric Lordon ne soient pas tout à fait dans le même registre, et comme l'avouait honnêtement ce dernier, il lui manquait le volet politique pour être tout à fait complet.)
On ne peut pas tout savoir, et heureusement, comme le disait si bien mon voisin du-dessus dans la longue liste des messages (rubrique : Vos réactions).
Bref ce qui m'interpelle c'est quand, ou plutôt à quel moment le peuple souverain sera-t-il consulté ?
Il a été évacué lorsqu'il a voté le non à la constitution européenne, et pour la France nous avons la chance d'avoir ce génial Sarkozy, grand décideur en chef, président de la France, de l'Europe et du Monde, qui a trouvé fort ingénieux de passer outre le vote du peuple souverain, et s'est carrément assis sur le vote des Français. (on peut dire la même chose des gouvernements hollandais et irlandais.)
Ensuite pour bien démontrer qu'il n'en avait rien à cirer du vote du peuple, il a fait appel à la « représentation » nationale du système démocratique, « représentation » à sa botte évidemment, et qui en toute logique a voté pour.
Ce n'est pas si grave puisqu'il s'agit d'une chambre d'enregistrement des « desiderata » sarkosiens. Ce qui est bien plus grave c'est que la « représentation officieuse » européenne, la Commission européenne, et dont Barroso a été auto-désigné chef, n'a été élue par aucun peuple européen.
Donc le vote des peuples souverains (français, hollandais, irlandais) à la trappe, et l'imposition de la Commission européenne et de son chef, c'est démocratique ! Difficile à comprendre, mais c'est parce que le peuple n'est pas apte à comprendre certaines subtilités.
Comme le disait, Cornélius Castoriadis, les dirigeants confisque le pouvoir, en faisant croire que c'est une affaire trop compliquée pour le peuple souverain. Seule une caste de dirigeants est apte à comprendre les affaires de l'Etat. Et seuls les héritiers des dirigeants (en général les parents directs, enfants, neveux etc.) seront aptes à la succession et prendront les rênes du pouvoir.
C'est normal, on ne peut tout de même pas laisser ces affaires là entre les mains des gens du peuple.
Prendre les bonnes décisions, c'est compliqué et beaucoup trop sérieux.
L'étape suivante, si tout se passe comme prévu, le peuple souverain, en aura vraiment marre, le porte-monnaie vide, le peu mis de côté englouti pour engraisser les banquiers et autres ultra-friqués, les politiques démonétisés, discrédités.
Plus de boniments qui tiennent, la colère fera place, au ras-le-bol généralisé, plus d'espoir. Les choses sérieuses pourront enfin commencer.
Bonjour chez vous.
PS : j'allais oublié de parler d'un petit fascicule, qu'a commis Serge Halimi, un petit bijou le titre est : « les nouveaux chiens de garde » paru chez le même éditeur que Frédéric Lordon Raison d'Agir. C'est une nouvelle édition actualisée et augmentée (à lire seul ou en groupe). La conclusion est un vrai régal. Bravo l'ami !
Comme il a participé à la tribune du « Monde Diplo. » de la semaine dernière, ça tombe à pic !
re-PS : je souhaiterai corriger deux fautes de frappe de mon dernier message Phéniciens avec un C, et la loi de la baisse tendancielle, toujours avec un C. J'ai du mal avec la langue française.

Labeur et les épinards

Bonjour les gens, Passionnant !
Au sujet du toubib, ça me rappelle la blague de Coluche sur les CRS :
"on n'aime pas ça mais on est obligé de taper..."
Alors pas de commentaire mais une sérieuse envie de vous témoigner mon soutien au cas ou des observateurs pas si innocents guettaient la faille pour stopper l'émission...
Faites pareil, on ne sait jamais
Encore

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