Là-bas fait des petits : 3e partie - commentaires

Là-bas fait des petits : 3e partie

En écoutant ces reportages je suis à la fois enchantée et un peu triste pour ces jeunes qui risquent de se retrouver, dans quelques années en cdd précaires, pigistes dans des radios à faire des micros trottoirs ou des flashs infos route, faute de mieux.
Très peu de radios proposent en effet de "vrais" reportages longs à l'antenne, alors que le potentiel de ces étudiants est formidable !
Oui à plus de reportages à la radio !!!
Et pourquoi pas un reportage sur la précarité des jeunes journalistes ?

Là-bas fait des petits : 3e partie

Je croyais que j'étais la seule à avoir versé une larme pendant le reportage sur l'accouchement. Et je ne comprenais pas pourquoi !!
Maintenant je souris, j'ai compris : je n'étais pas seule !! On pleurait TOUS ENSEMBLE en écoutant ces gémissements, ces encouragements, ces premiers cris, cette première chanson. TOUS ENSEMBLE.
Merci Julie, merci Daniel, merci les autres auditeurs d'avoir lâché prise à un moment, d'avoir ouvert la vanne de l'émotion, d'avoir fait vibrer quelque chose au dessus de nos têtes, de nos vies, un petit moment de pure vérité fraternelle.
Si loin des DELIRES politiques et autres supercheries superficielles de ceux d'en haut, qui se retrouvent pour le coup si bas.

Là-bas fait des petits : 3e partie

Bravo pour le reportage sur les "déboulonneurs" ! Mais contre la pub, il y un argument que je m'étonne de ne jamais entendre :
la CRUAUTÉ représentée, pour des exclus qui ne demanderaient qu'à pouvoir "consommer", l'étalage des appels à la consommation - dans la rue, le métro...
Appels qui achèvent de leur rappeler qu'ils sont de "pauvres types" s'ils ne peuvent se payer - ce qui est pourtant si facile ! - La voiture Machintruc ou un appart du promoteur Trucmuche...
Ce message ne passera sans doute pas...
Être déchard au milieu de déchards est déjà, j'imagine, extrêmement pénible ; mais être déchard dans un monde qui vous inflige à tout moment le supplice de Tantale !
Ce message ne passera sans doute pas...
Amitiés quand même !

La mémoire des enfants déportés

Quand on avait demandé aux professeurs de lire la lettre de Guy Moquet en classe, beaucoup d'enseignants s'y sont refusés.
Les instits et prof d'école savent aussi désobéir.

Laissons à ceux dont c'est le métier de s'occuper de pédagogie et de contenus de programmes.

Comme je l'ai entendu au répondeur, on pourra également expliquer aux élèves comment tout cela s'est déroulé, en commençant par l'obéissance aveugle de la police française, des préfets (zélés), et cela jusqu'aux plus hautes sphères de l'Etat.

Monsieur Sarkozy ferait mieux de faire SON TRAVAIL DE PRESIDENT !!!