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A Mayotte
Mayotte : Sur les hauteurs de Kaweni (1)
Le
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En 1975, trois des quatre entités de l’archipel des Comores (Grande Comore, Mohéli, Anjouan) ont opté pour l’indépendance. Les Mahorais ont choisi par référendum de rester français.
A 10 000 kilomètres de Paris, Mayotte est devenue une porte, dérobée, de l’Europe. Selon l’Insee, sur une population de 160 000 habitants, l’île compterait 55 000 clandestins, venus essentiellement des Comores mais également de Madagascar et d’Afrique continentale.
Ils forment l’essentiel de la main-d’œuvre dans l’agriculture, la pêche, le bâtiment, la restauration. Les immigrés sont également domestiques chez les "m’zoungous", les Blancs métropolitains, ou les riches Mahorais.
Les salaires varient entre 100 et 500 euros par mois pour des horaires évidemment illimités.
Giv Anquetil et Daniel Mermet sont allés à leur rencontre sur les hauteurs de Kaweni, aux portes de Mamoudzou, le plus grand bidonville français où les clandestins louent aux Mahorais des baraques en bois et en tôle, sans eau courante.
Traduction : Nassuf Djailani
Livres :
– Pierre Caminade : Comores-Mayotte, une histoire néo-coloniale (Agone)
– Guide : Comores-Mayotte 2006 (Petit Futé)