— Le , par Brigitte Argiolas.
Manager de transition, un bien joli métier
Le
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Des intérimaires heureux ? Si, si, ça existe... Ils ne sont pas la variable d’ajustement des entreprises, ils la créent, la provoquent, la mettent à exécution. Ce sont des femmes et des hommes de crise. A qui l’on confie provisoirement les rênes d’une entreprise ou de l’une de ses filiales.
On les appelle manager de transition ou consultant de restructuration. Quand ils débarquent, c’est bien pour débarquer d’autres intérimaires, d’autres salariés, CDD ou CDI, moins chanceux. Sous couvert de "performance", de "stratégie industrielle", de "rentabilisation de l’outil de travail", ils n’ont qu’un mot à la bouche : la croissance.
La leur. Payés entre 1 000 et 1 500 euros la journée, de 30% à 60% des entreprises ont déjà fait appel à leurs services lors de la crise de 2009.
Rencontre avec :
– Bernard Tronel, directeur du cabinet Essensys spécialisé dans ce management
– Luc Brami, directeur des ressources humaines spécialisé en plans sociaux
– Didier Crespel, ancien directeur général de Valeo
Programmation musicale :
– "La chanson du DRH", Arnaud Catherine et Florent Marchet
– "La machine", Place des Arts
– "La lettre", Degadezoo
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