Les années 50, une époque où tout était en noir et blanc. Comme le tableau et la craie. Comme les clichés où l’on ne distinguait pas les couleurs des uniformes : noir pour les garçons, bleu marine pour les filles.
La chaleur des 40 élèves par classe se conjuguait à la chaleur du poêle à bois qu’il fallait vider chaque soir. Et chaque matin, à la récré, on distribuait un verre de lait avec un morceau de sucre. "Campagne nationale contre le rachitisme", avait décrété l’Etat.
Les années 50, période d’après-guerre, en pleine relance économique. Le Paris des chantiers, le Paris des bidonvilles. Ceux de Nanterre et de Noisy-le-Grand.
Aujourd’hui, plongée dans une banlieue pavillonnaire du 93 de ces années-là.
Programmation musicale :
– "La valse à Margaux", de Raul Barboza.