Kosovo, le bénéfice du doute (2)

Le , par L’équipe de Là-bas

Cet article est en accès libre grâce aux abonnés modestes et géniaux, mais…

…sans publicité ni actionnaires, Là-bas si j’y suis est uniquement financé par les abonnements. Sans les abonnés, il ne nous serait pas possible de réaliser des émissions et des reportages de qualité. C’est le prix de notre indépendance  : rejoignez-nous  !

Je m'abonne J'offre un abonnement

Un petit garçon en larme avec une balle dans le bras et sa pauvre mère avec son visage de piéta. Comment rester indifférent devant ce pauvre peuple déporté, hébété, fuyant sur les routes dans de pauvres charrettes, un matelas, une casserole, une ficelle... Non, cette fois la guerre était juste, c’était une guerre humanitaire, Tony Blair le disait en juin 1999 : "Nous réussissons au Kosovo parce que c’est une cause morale". A gauche comme à droite, le monde politique et médiatique soutenait l’offensive des "alliés". Le quotidien Le Monde l’affirmait : "Nous avons fait le choix de l’intervention" Avec 58 574 missions, les 786 avions de l’OTAN bombardèrent Belgrade et la Serbie pendant 78 jours. Le méchant fut écrasé. Les dents du diable Milosevic lâchèrent le cou du gentil Kosovo. Grâce à nous, les libérateurs c’est-à-dire l’Otan, c’est-à-dire le Droit, c’est-à-dire la Paix...
Quatorze ans après, qu’est devenu le Kosovo ? D’après Pierre Péan, les victimes d’hier sont devenues les méchants et les méchants sont devenus les victimes, sans que les libérateurs ne s’aperçoivent de rien. Monsieur Kouchner par exemple, si vous voulez le faire éclater de rire, parlez-lui des trafics d’organes au Kosovo...
KOSOVO, une guerre "juste" pour un Etat mafieux.
Entretien avec Pierre Péan avec des archives des reportages de Là-bas au Kosovo en 1999
Entretien Daniel Mermet, France Inter 15 heures

Écouter l'émission

  • 15:04:41 - 1/12

    - MP3 -

  • 15:09:41 - 2/12

    - MP3 -

  • 15:14:41 - 3/12

    - MP3 -

  • 15:19:41 - 4/12

    - MP3 -

  • 15:24:41 - 5/12

    - MP3 -

  • 15:29:41 - 6/12

    - MP3 -

  • 15:34:41 - 7/12

    - MP3 -

  • 15:39:41 - 8/12

    - MP3 -

  • 15:44:41 - 9/12

    - MP3 -

  • 15:49:41 - 10/12

    - MP3 -

  • 15:54:41 - 11/12

    - MP3 -

  • 15:59:41 - 12/12

    - MP3 -

  • 16:04:41 - 13/12

    - MP3 -

C'est vous qui le dites…Vos messages choisis par l'équipe

Les bouquins de LÀ-BASLire délivre

  • Voir

    La bibliothèque de LÀ-BAS. Des perles, des classiques, des découvertes, des outils, des bombes, des raretés, des bouquins soigneusement choisis par l’équipe. Lire délivre...

    Vos avis et conseils sont bienvenus !

Dernières publis

Une sélection :

Avant le grand procès de Macron, le 07 mai, un tour dans les archives de Là-bas (juin 2006) BHL : LE PROCÈS DU POMPEUX CORNICHON Accès libreÉcouter

Le

Attendu par le monde entier, le Grand Procès de Macron aura donc lieu le 7 mai à la Bourse du travail de Paris à 18 heures. C’est le sixième procès du tribunal de Là-bas, créé en ...2003 à l’initiative du dessinateur CABU et de l’équipe de LA-BAS. Enregistrés au théâtre Dejazet à Paris devant des salles combles, d’importantes personnalités ont comparu : CHIRAC Jacques (2003) SARKOZY Nicolas (2005), KOUCHNER Bernard (2008), DSK Dominique (2011). C’est le procès du français le plus entarté au monde, LEVY Bernard-Henri dit BHL diffusé en juin 2006 que nous vous proposons de (re)découvrir aujourd’hui.

Le 13 mars 2010 Jean Ferrat prenait le dernier train. On n’oublie pas... FERRAT, C’EST NOUS TOUS ! Des chansons, des archives, des inédits… Accès libreVoir

Le

Il y a 13 ans, le 13 mars, Jean Ferrat prenait le dernier train. On n’oublie pas, car Ferrat, c’est nous tous. La montagne, c’est chez nous, les marins de Potemkine, c’est nos frères, ma môme, c’est la mienne, la nuit et le brouillard, c’est en nous, c’est nous qui ne guérissons pas de notre enfance, c’est nous qui aimons à perdre la raison.

Une série d’histoires dans les luttes pour l’émancipation, racontées par Olivier Besancenot Qui a inventé le 8 mars ? AbonnésVoir

Le

C’est maintenant à peu près acquis pour tout le monde, le 8 mars n’est pas la journée « de la femme », mais la « journée internationale des droits des femmes ». Un jour de manifestations et de grèves qui semble connaître un nouveau souffle avec le mouvement féministe récent, qui lutte autant contre les violences sexistes et sexuelles que pour réduire les inégalités salariales et améliorer les conditions de travail des métiers majoritairement exercés par des femmes. Mais saviez-vous qu’aux origines de cette journée du 8 mars se trouvait l’Internationale socialiste des femmes ?