— Le , par sylra.
A courre, à cor et à cri
Le
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La chasse à courre n’est pas morte. Au contraire ! Le nombre d’équipages en France est passé de 218 en 1914 à 441 en 2001.
La chasse à courre, c’est une des pratiques des dominants, qui lui permet d’entretenir et de développer son entre-soi.
Comme l’expliquent très bien les sociologues Monique et Michel Pinçon-Charlot, la classe des dominants est la seule classe sociale qui constitue toujours une classe sociale en tant que classe, c’est-à-dire un groupe organisé, qui s’entre-aide, défend des valeurs communes, etc.
Pour participer à une chasse à courre, il faut donc, d’abord, être coopté...
Mais avec le temps, le renouvellement n’est plus assuré. Pour ne pas disparaître, la chasse à courre se démocratise, un peu. Elle reste le privilège d’une élite sociale. Elle s’ouvre à la petite bourgeoisie, pas aux RMistes !
Un reportage d’Anaëlle Verzaux.
A lire : Monique et Michel Pinçon-Charlot, « La chasse à courre. Ses rites et ses enjeux » (Payot et Rivages), 1993.
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