L’ABONNEMENT C’EST MAINTENANT ! « COLÈRE BOUILLANTE », une lettre de Daniel Mermet

COLÈRE BOUILLANTE ! Fillon, Macron, Le Pen, STOP ou ENCORE ?

Le

« Ils nous ont enterrés, mais ils ignoraient que nous sommes des graines. »
Ernesto Cardenal

Chers amis, chers AMG,

Devinez qui a dit ça : « Les médias ont échoué dans leur fonction la plus fondamentale (…) Les médias ont raté ce qu’il se passait autour d’eux. » C’est le New York Times au lendemain de l’élection de Donald Trump.

En France, le même scénario est à l’œuvre, la même corruption médiatique, la même défense des mêmes intérêts, qui poussent vers la même dérive. Et quelle est la cause de tout ça ? Le New York Times continue, c’est « l’échec de la compréhension de la colère bouillante d’une grande partie de l’électorat qui se sent laissé de côté ».

Un éclair de lucidité dans le journal le plus influent au monde. Mais Wall Street et le CAC 40 ne se font pas trop de soucis. Ces autocritiques sont des promesses d’ivrogne. Tout comme en France, en 2002, quand l’extrême droite est arrivée au second tour de la présidentielle, tout comme en mai 2005 lors du référendum pour le projet européen, chaque fois que les électeurs ont totalement déjoué médias et sondages, le monde intello-médiatique, la main sur le cœur, se dit stupéfait, consterné, atterré, déconnecté de la réalité. Mais, toute honte bue, quelque jours plus tard, la fabrique du consentement repart comme d’habitude.

Rien là de bien étonnant, en France, on le sait, quelques milliardaires contrôlent la quasi totalité des médias. Dans quel intérêt ? Dans leur intérêt. Qui paie l’orchestre choisit la chanson, musique et paroles ; austérité, précarité, insécurité, impossibilité. Pas besoin de donner des ordres, le personnel est bien dressé pour dire ce à quoi il faut penser et ce qu’il faut en penser. Bientôt il sera automatisé, les journalistes disparaîtront comme les caissières de supérette.

Peu de voix discordantes parviennent à se faire entendre. Même si des journaux résistent, même si des sites d’information se développent, on est encore bien loin de l’indépendance et des moyens nécessaires pour contre-balancer la puissante fabrique de l’opinion au service de l’oligarchie au pouvoir.

Depuis longtemps, LÀ-BAS SI J’Y SUIS fait entendre une autre musique. Depuis longtemps, nous faisons entendre la « colère bouillante de ceux qui se sentent laissés de côté. » Pas seulement la colère mais aussi les idées, les luttes, la solidarité, les bonheurs et parfois les victoires même fragiles comme ce soir de mai 2011 à Barcelone où Eduardo Galeano nous disait : « cette nuit, vivre vaut la peine. »

C’est la colère de ce monde-là qui ébranle le monde aujourd’hui. Ce grondement sourd vient de loin, c’est une humiliation douloureuse, refoulée, rejetée, qui a trop longtemps fermenté et qui glisse vers le pire si nous ne trouvons pas une autre issue. Il y a urgence. Trump, Fillon, Valls, Le Pen… Comment imaginer que le ressentiment restera indéfiniment dans les gorges ? Des cégétistes nous disent pourquoi ils vont voter F.N. « Entre la peste et le choléra, on va essayer une autre maladie. » Trente ans de politique néo-libérale ont entraîné ce grand bond en arrière. Madame Le Pen pourra remercier la gauche libérale qui a imposé la loi Travail par la force pour plaire au Medef.

C’est une guerre des idées qui ne dit pas son nom, c’est une guerre asymétrique. Une guérilla dépareillée face à une grande armée qui a tous les moyens, tous les tuyaux, toutes les données, tout l’argent, les think tanks, les lobbies, les communicants, le marketing, le merchandising, les community managers, tout pour fabriquer l’opinion. Et voilà pourquoi nous gagnerons. Car nous avons des convictions, eux fabriquent l’opinion comme ils fabriqueraient n’importe quelle marchandise.

Écoutez l’histoire du poète Heinrich Heine

Alors qu’il visitait la vieille Europe au 19ème siècle, le poète allemand Heinrich Heine s’était arrêté avec un ami devant la cathédrale d’Amiens. « Dis-moi Heinrich, pourquoi les gens ne sont-ils plus capables de construire des monuments comme celui-là ? » Heine répondit : « dans ce temps-là, les gens avaient des convictions, nous les modernes, nous avons des opinions. Il faut plus que des opinions pour construire des cathédrales. »

Pas sûr que nous allons bâtir des cathédrales avec vos abonnements. Mais voyez ce que LÀ-BAS vous donne à voir, Frédéric Lordon, Noam Chomsky, Jean Ziegler, Éva Joly, Annick Coupé, Alain Badiou, Serge Halimi ou les Pinçon-Charlot. Qu’ont-ils en commun ? Des convictions. De même que les syndicalistes de Tourcoing, les collégiens de Bobigny, les rappeurs de Saint-Denis, les zadistes de Nantes, les féministes voilées ou les insurgés contre la loi Travail, des convictions. Les convictions des amants de cette nuit où vivre vaudra la peine, tandis que les autres flotteront à la surface des eaux glacées des calculs égoïstes.

Notre but n’est pas de monter notre petite entreprise pour redresser seulement l’opinion dans l’autre sens, c’est d’abord de continuer ce long combat pour l’émancipation, avec les convictions qui sont les nôtres, les vôtres aussi si vous le voulez, en participant au développement de LÀ-BAS. Un autre journalisme est possible, rigoureux, populaire, joyeux, modeste, génial, nettement plus près des jetables que des notables, utile pour retrouver le goût du possible et pour comprendre et faire comprendre qu’ils seront grands tant que nous resterons à genoux.

Daniel Mermet
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Eduardo Galeano, 25 mai 2011, Plaça de Catalunya
par Là-bas si j'y suis

HISTORIQUE

Là-bas si j’y suis a démarré il y a plus d’un quart de siècle sur France Inter. Avec des centaines de reportages à travers le monde et plus de cinq mille émissions, ceux qui ont fait LÀ-BAS ont toujours été précurseurs sur la forme et sur le fond avec un grand succès populaire.

LÀ-BAS a reçu de nombreux prix, prix Ondas, prix de l’Audiovisuel Public, prix Goretta, prix de la SCAM. Daniel Mermet a reçu le prix spécial de la SCAM pour l’ensemble de son œuvre. Nous ne croyons pas au journalisme neutre qui neutralise, ni aux postures vertueuses qui dissimulent une soumission à l’ordre établi. Nos engagements ont toujours été le résultat de nos reportages et d’un travail journalistique respectueux des faits.

Mais il est vrai que nous avons toujours été plus près de jetables que des notables, plus près des routiers que des rentiers. Après bien des croche-pieds et des pressions, en juin 2014, Radio France a fini par supprimer cette « anomalie ». Mais aussitôt nous avons été poussés par une énorme vague de soutien. Confrères, syndicats, auditeurs, pour tous il s’agissait bien là d’une atteinte au pluralisme des médias. Il fallait faire taire des voix dissidentes. Pour Christiane Taubira, ministre de la Justice, c’était « une pensée mutilée ». Voilà ce qui nous a poussés de la trappe à la toile.

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  • « Si j’aurais su », notre nouveau rendez-vous proposé par Laurence De Cock Philippe Meirieu : « Nous sommes dans une période non pas de grand remplacement mais de grand renoncement » Abonnés

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    Qu’est-ce qu’un pédagogue ? Quelqu’un qui conjugue la théorie et la pratique. Jean-Jacques Rousseau n’était donc pas un « pédagogue », mais plutôt un philosophe de l’éducation. Philippe Meirieu, lui, est bien un pédagogue. C’est même lui qui en donne cette définition dans le deuxième épisode de ce nouveau rendez-vous proposé par Laurence De Cock.

    Philippe Meirieu est chercheur et militant en pédagogie, membre du parti Les Écologistes, ancien conseiller régional de la région Rhône-Alpes et actuellement vice-président des Céméa, les Centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active. Cela fait quarante ans que Philippe Meirieu travaille et milite sur les questions de pédagogie.

  • Chaque mardi, OIivier Besancenot raconte les chansons de notre histoire Chants de bataille #25 : « Hasta siempre, Comandante » Abonnés

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    « Aquí se queda la clara
    La entrañable transparencia
    De tu querida presencia
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    Il est rare qu’un chant hagiographique soit aussi bouleversant. C’est pourtant le cas avec cette chanson écrite par le chanteur cubain Carlos Puebla au moment où le Che quitte définitivement la vie politique cubaine pour apporter sa contribution à d’autres fronts révolutionnaires, au Congo et en Bolivie. Olivier Besancenot revient cette semaine sur cette chanson écrite en 1965, une année charnière dans la vie du Che et dans l’histoire de Cuba. C’est d’ailleurs à la révolution cubaine que la chanson emprunte son titre : hasta la victoria siempre !

  • Hier le Rwanda, aujourd’hui Gaza Rwanda, douleur fantôme Accès libre

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    Rwanda, douleur fantôme. C’est une douleur dans la main qu’elle n’a plus. Chaque année, au printemps, la douleur revient et tout un cortège d’images reviennent la hanter jusque dans le noir de la nuit, dit-elle. Surtout pour les anniversaires, les dix ans, les vingt, les trente ans comme ces jours-ci. Génocide du Rwanda, trente ans. Les médias ressortent les mêmes articles, les mêmes spécialistes, les mêmes écrivains roublards, les mêmes débats, les mêmes images – attention – qui peuvent choquer surtout les enfants.

  • La revue de presse indispensable du vendredi Balkany chez Hanouna : de l’art de transformer un coupable en victime Abonnés

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    « Face à Hanouna », c’est la nouvelle émission proposée depuis deux mois par C8, chaîne du groupe Bolloré. Enfin, « nouvelle », pas exactement, puisqu’il s’agit de la déclinaison le samedi et le dimanche de l’émission phare « Touche pas à mon poste ! », les deux étant présentées par un Cyril Hanouna qui ne s’arrête donc jamais, même pas le week-end. Dimanche 24 mars, le débat de l’émission était consacré à la « polémique » (encore une) Michel Sardou. Et qui Cyril « Baba » Hanouna avait-il trouvé pour venir défendre le chanteur ? Un amoureux de la chanson française, un proche de l’artiste, un ami d’enfance : Patrick Balkany. Âmes sensibles, s’abstenir.

  • Arrêtons de nous faire rouler par « Big Tobacco » (VIDÉO | durée : 17’17) TABAC : PAS DE LIMITE, ON VEUT LE CANCER POUR TOUS ! Abonnés

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    Vive le libéralisme ! La France vient de supprimer le seuil d’une cartouche de cigarettes qu’un particulier était autorisé à rapporter d’un autre pays de l’Union européenne. Notre gouvernement avait le choix entre s’aligner sur le droit européen qui autorise de ramener 4 cartouches de cigarettes, c’est déjà beaucoup, ou de ne donner aucune limite. Macron a décidé, aucune limite. Les candidats au cancer du poumon sont heureux. Il faut rappeler que le tabagisme qui est la première cause de mortalité évitable en France tue chaque année 75000 fumeurs. Ajoutons que fumer provoque 9 cancers du poumon sur 10 !

  • Gérard Mordillat : « Vive l’école publique ! » Abonnés

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    C’est un séparatisme qui ne dit pas son nom, mais qui est déjà à l’œuvre de manière éclatante dans la capitale : à Paris, 40 % des lycéens sont scolarisés dans un établissement privé. À l’échelle nationale, la proportion d’élèves scolarisés dans le privé est moindre, mais elle ne cesse de croître. Tout ça est la lointaine conséquence de la loi Debré, adoptée le 29 décembre 1959, qui institutionnalisa le financement public de l’enseignement privé. Durant l’année 1959 déjà, de nombreuses manifestations avaient eu lieu pour s’opposer à ce détournement de fonds publics au profit de l’enseignement privé. Et devinez : qui se trouvait parmi les manifestants ? Gérard Mordillat, bien sûr.

  • SI J’AURAIS SU ! Un nouveau rendez-vous LÀ-BAS avec LAURENCE DE COCK CONTRE LA DESTRUCTION DE L’ÉCOLE PUBLIQUE DANS LE 93 ! Abonnés

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    Laurence de Cock reçoit trois enseignantes du 93, Servanne, Louise et Amandine qui n’ont pas envie de laisser le pouvoir aux destructeurs de l’école publique. Leur but est clair : lutter à fond contre cette destruction, montrer les dégâts, et appeler toutes et tous à la castagne. Oui, entre privé et public c’est la vraie lutte des classes.

  • Chaque mardi, OIivier Besancenot raconte les chansons de notre histoire Chants de bataille #24 : « Here’s to you » Abonnés

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    « Here’s to you, Nicola and Bart,
    Rest forever here in our hearts,
    The last and final moment is yours,
    That agony is your triumph. »

    Tout le monde ou presque connaît ces quatre vers, qui sont les uniques paroles de cette chanson répétées en boucle par Joan Baez. Ce qu’on sait moins, c’est que cette chanson a d’abord été composée par Ennio Morricone pour un film. C’est même deux chansons que Joan Baez a enregistrées en 1971 pour le film de Giuliano Montaldo, Sacco et Vanzetti, qui raconte l’histoire des deux anarchistes italiens condamnés – sans preuves – à mort et exécutés en 1927.

  • Les VINGT ANS de l’association 4ACG : les anciens appelés en Algérie et leurs amis contre la guerre (reportage RADIO|PODCAST|durée : 47’35) Ils ont perdu leur jeunesse dans les Aurès, mais voilà ce qu’ils ont fait de leur mémoire : 4ACG Abonnés

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    Anciens appelés en Algérie et leurs amis contre la guerre : 4ACG. Une association créée il y a vingt ans par quatre anciens appelés en Algérie à la fin des années 1950, quatre paysans du Tarn qui refusaient de toucher leur retraite de combattant (465 euros environ par an), mais qui voulaient l’utiliser pour des actions engagées. Avec plus de 400 adhérents, ils ont pu aider et fraterniser, en Algérie comme en Palestine, et intervenir dans les écoles « pour éveiller l’esprit de résistance ». Nous étions invités à la célébration de leurs vingt ans, le 17 mars à Mauges-sur-Loire. C’est une des grandes fiertés de LÀ-BAS que d’avoir, il y a vingt ans, contribué au démarrage de cette aventure. Une joie de se retrouver là et de retrouver l’ami RÉMI SERRES, l’un des quatre paysans qui a lancé cette superbe histoire.

Une sélection :

Avant le grand procès de Macron, le 07 mai, un tour dans les archives de Là-bas (juin 2006) BHL : LE PROCÈS DU POMPEUX CORNICHON Accès libreÉcouter

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Attendu par le monde entier, le Grand Procès de Macron aura donc lieu le 7 mai à la Bourse du travail de Paris à 18 heures. C’est le sixième procès du tribunal de Là-bas, créé en ...2003 à l’initiative du dessinateur CABU et de l’équipe de LA-BAS. Enregistrés au théâtre Dejazet à Paris devant des salles combles, d’importantes personnalités ont comparu : CHIRAC Jacques (2003) SARKOZY Nicolas (2005), KOUCHNER Bernard (2008), DSK Dominique (2011). C’est le procès du français le plus entarté au monde, LEVY Bernard-Henri dit BHL diffusé en juin 2006 que nous vous proposons de (re)découvrir aujourd’hui.

Le 13 mars 2010 Jean Ferrat prenait le dernier train. On n’oublie pas... FERRAT, C’EST NOUS TOUS ! Des chansons, des archives, des inédits… Accès libreVoir

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Il y a 13 ans, le 13 mars, Jean Ferrat prenait le dernier train. On n’oublie pas, car Ferrat, c’est nous tous. La montagne, c’est chez nous, les marins de Potemkine, c’est nos frères, ma môme, c’est la mienne, la nuit et le brouillard, c’est en nous, c’est nous qui ne guérissons pas de notre enfance, c’est nous qui aimons à perdre la raison.

Une série d’histoires dans les luttes pour l’émancipation, racontées par Olivier Besancenot Qui a inventé le 8 mars ? AbonnésVoir

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C’est maintenant à peu près acquis pour tout le monde, le 8 mars n’est pas la journée « de la femme », mais la « journée internationale des droits des femmes ». Un jour de manifestations et de grèves qui semble connaître un nouveau souffle avec le mouvement féministe récent, qui lutte autant contre les violences sexistes et sexuelles que pour réduire les inégalités salariales et améliorer les conditions de travail des métiers majoritairement exercés par des femmes. Mais saviez-vous qu’aux origines de cette journée du 8 mars se trouvait l’Internationale socialiste des femmes ?